Chapitre 17 : Matérialisation

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Hey hey ! *rien à dire*

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Kamyllecaz

Zubi ❤️

~

Cela va bientôt faire une semaine qu'il neige non stop. Heureusement, Bella a le chauffage chez elle. Il fait de plus en plus froid à Londres et je ne peux toujours pas changer de vêtements, car ils ne seraient pas invisibles comme moi. Il fait trop froid et je ne suis pas assez couvert.

Mes bras commencent à fatiguer mais je ne peux pas lâcher Charlie. Si elle tombe, elle risque de se casser quelque chose. Je resserre mon emprise sur ses hanches. Je lance un regard à Bella et elle comprend immédiatement.

"Dépêche toi, ma puce, Thomas commence à fatiguer.

- Une minute, j'y suis presque !"

Elle tend le bras un peu plus haut et enfin, accroche cette putain d'étoile sur le haut du sapin. Je la dépose à terre, les muscles brûlants. Charlie frappe dans ses mains.

"C'est le plus beau de tous les sapins !" crie-t-elle joyeusement tandis que je m'avance vers Bella, tranquillement assise sur le canapé, les bras ballants.

"Elle pèse son petit poids quand même..." je murmure essoufflé.

Je viens de perdre l'usage de mes bras et de mes poignets. Au moins, le sapin est très bien décoré. Les guirlandes rouges et lumineuses s'emmêlent les unes aux autres, entourant le sapin de façon harmonieuse. Des boules blanches et or sont disposées régulièrement tout autour, et des rênes en papier sont accrochés ça et là sur quelques branches au hasard. Bella étant croyante, une crèche miniature a été posée sous le sapin. Enfin, l'énorme étoile traditionnelle or et argent est accrochée à la branche la plus haute, les siennes tournées vers le ciel. La magie de Noël est là.

Bella et Charlie sont allées acheter le sapin tout à l'heure, ainsi qu'un pyjama, une brosse à dents et quelques tenues pour les prochains jours. La fillette a insisté pour qu'elles prennent le plus grand... Mais, à part pour mes bras, je ne m'en plains pas. Charlie nous a clairement dit qu'elle ne croyait plus au père Noël depuis longtemps, ce qui nous enlève un poids des épaules. En même temps, quelqu'un qui croit aux fantômes mais aussi au père Noël, ç'aurait été étrange.

Je caresse le velours du canapé vert du bout des doigts. Cela va faire quelques années que je n'ai pas passé de Noël dans ma maison, entouré de ma famille. À chaque fois, elle était près de moi, mais étant hospitalisé, ça n'était pas la même chose. J'avais l'impression d'être un poids pour eux, que je les empêchait de passer un bon moment en famille. Lors de mes 17-18 ans, j'avais pleuré à cause de ça, en répétant que j'étais un boulet, que je gâchais leur moment et qu'ils auraient du me laisser crever. Cela avait beaucoup touché ma mère qui était tombée en larmes elle aussi, et mon père et ma soeur m'avait promis que tant que nous étions tous ensembles, rien n'était gâché.

Ils me manquent tellement... Des larmes de nostalgie remontent afin de perler sur le bord de mes yeux. Je ferme les paupières et les ravale. Enfin, je ne vais pas craquer maintenant. Noël est dans une trentaine de jours, et je vais le passer avec une adorable petite fille et la fille que j'aime.

Je ne me rends compte que maintenant que Bella est en train de chatouiller une Charlotte morte de rire sur ses genoux. Bella. Je lui suis tellement reconnaissant, pour tout. Demain est un lundi. Bella ira travailler une fois de plus. Je m'ennuie d'elle toute la journée, que je passe seul avec la gamine à la surveiller. Je n'ai jamais été très doué pour la cuisine, mais j'essaie de faire les plats les plus simples pour Charlie et moi. J'avoue que quelques fois, cela se finissait en paquet de Chips devant les dessins animés, quand il m'était impossible de cuisiner autre chose que des pâtes.

Let Them Cry [FICTION NON TERMINÉE ET À NE PAS COMMENCER]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant