Let Them Cry [FICTION NON TERMINÉE ET À NE PAS COMMENCER]

Chapitre 13 : Quand le monde ne tourne plus rond.

Ouuuh laaaaa >< Il fait pas bon de demander à son mec le numéro d'un autre mec --' voyez la réaction... Pfff.

Bref, merci merci merci les gens je jvm de tout mon pitit coeur tordu <3 ;3 Je suis désolée mais je commence à être débordée à cause des exams et je n'aurai sûrement plus le temps de répondre à vos messages ou commentaires mais sachez que je les lis et que je vous dit MERCI DE TOUT MON COEUR (répétition, je sais...)

Ce chapitre est très court, je sais... Le prochain sera plus long, promis !

Je vous souhaite une très belle année 2015 itout le blabla qui va aveeeec, muaaaaaah :-* (flemme, moi ?) Enfin bref, moi mes résolutions... C'est... Euh... Manger moins de chocolat à Noël ? Bon, on ne me juge pas okokok.

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Il tapote depuis une demi-heure du bout des doigts son bureau en bois vernis, ce qui a le don de m'énerver. Je vois que cela rend Bella tout aussi nerveuse. Ses yeux son encore bouffis à force d'avoir trop pleuré la veille et toute la nuit dernière, et mon épaule est engourdie à force d'avoir vainement essayé de la consoler. Ne vous agitez pas ! Elle et moi ne nous sommes pas remis ensembles... Tout ça pour dire que nous attendons dans cette pièce qui sent le renfermé depuis un bon moment. Il finit par raccrocher, et il applatit sa grosse main noire sur le bureau.

Il pousse un long soupir en regardant Bella d'un air compatissant. Celle si se remet à sangloter et je caresse doucement ses omoplates. Il gonfle ses joues barbues, puis lui tend une boîte de mouchoirs presque vide sortie de je ne sais où. Bella en saisit volontiers, un, puis deux, puis elle se remet à se moucher... C'est vrai que ce doit être terrifiant, pour elle. Je ne connaissais pas Dakota, pas assez, mais toute la nuit, Bella m'a répété qu'elle était une jeune fille brillante qui ne méritait pas de perdre la vie si tôt. Je resserre mon étreinte sur l'épaule de Bella à cette pensée.

J'ai bien du lui dire ce qu'il s'était passé sur le pont. Cela l'a encore plus chamboulée, mais elle a pensé qu'il était mieux ainsi. Dane était fou à lier. Et dangereux. Si je ne l'avais pas arrêté, il aurait encore créé des problèmes. Je baisse les yeux et regarde nerveusement mes pieds. Mais j'ai tout de même tué un homme. Moi. De mes propres mains. Je lui ai ôté la vie, alors que je n'avais aucun droit dessus. De plus, il s'est fait tué par un mort. Heureusement, à l'heure qu'il est, les flics croient au suicide. Je ferme les yeux un moment, puis retire ma main de l'épaule de Bella. Elles commencent à devenir moites. je repense à la soirée d'hier. Je n'ai pas réussi à dormir. Son souvenir me hantait, me terrifiait. A chaque fois que je fermais les yeux pour essayer de m'endormir, son visage déformé m'apparaissait. Je n'arrivais plus à regarder mes mains. Dès que j'y jetais un oeil, elles étaient couvertes d'un liquide épais, poisseux et sombre, couvertes de sang. De son sang. J'ai eu beau me laver les mains des milliers et des milliers de fois, elles me semblaient toujours sales.

Il se décide enfin à bouger et gratte sa joue poilue de son poing, puis il se saisit de son mug "best cop ever" pour le porter à sa bouche. Il boit quelques gorgées de café, faisant tomber quelques gouttes sur son uniforme, avant de reposer la tasse juste à côté de la marque qu'elle avait laissé sur le bois du bureau. Maniaque que je suis, je résiste à la tentation de la remettre éxactement où elle était. Il est le parfait cliché du flic. Bella se mouche silencieusement, et il se racle la gorge, enfin décidé à prendre la parole.

"Mademoiselle Melling, je suis vraiment désolé de ce qui est arrivé..."

Bella hoche la tête, sans but précis. Le flic ouvre un tiroir en face de lui, en sort un dossier et le pose à plat sur le bureau, près de sa figurine de boule-dogue. Il fait rouler les roues de son fauteuil afin d'être mieux installé, pose ses coudes sur la table et reprend.