Let Them Cry [FICTION NON TERMINÉE ET À NE PAS COMMENCER]

Chapitre 16 : Apparitions.

Je suppose que je vous dois d'énoooormes excuses :/ Ca fait plus d'un mois que je n'ai pas publié et vous m'en voyez vraiment DE-SO-Lée T^T C'est que j'ai eu une énorme panne d'inspiration mais ça y est, c'est revenu ! Bref, Pour la peine, je vous autorise à me jeter des tomates...

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Ok pas trop non plus XD J'accepte aussi les roses si vous en avez.. Non..? Bon ok :3

En tout cas merci pour votre patience, vos votes qui sont de plus en plus nombreux et vos comm, vous êtes A-DO-RABLES. <3

Ajoutez moi sur snapchat ^^ : kamyllecaz

(comme camicase ptdddrrrrr.. *riez svp*)

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J'ai décidé de le faire. Je me balance d'un pied sur l'autre, pas assez sûr de moi. Il est encore temps de faire demi-tour... Mais je ne le ferai pas. J'ai pris cette décision, maintenant, je dois m'y tenir. Les gens passent, pressés autour de moi. La ville de Londres est active, même à seulement un peu plus de huit heures du matin. Le froid fait pleurer légèrement mes yeux et ma peau se recouvre de petites boules de chair de poule. J'ai l'impression que toute mon angoisse peut se sentir dans les pores de ma peau, dans ma respiration.

Une femme passe à quelques centimètres de moi, répandant son parfum fruité autour d'elle, les cheveux au vent. J'ai beaucoup de mal à faire en sorte de ne bousculer personne. Que penseront-ils, lorsqu'ils rentreront dans un champ invisible ?

J'observe les paumes de mes mains. Elles sont rougies par le froid. Je n'ai pas l'habitude, mais je dois m'y faire. Maintenant, je peux toucher les êtres humains. Et mes pores laissent échapper de l'humidité, ce qui fait que mes empreintes sont visibles. Je passe une main incertaine dans mes cheveux. Tout ça est bien trop compliqué. Je suis un fantôme, ou je n'en suis pas un ? Suis-je vivant ? Si je le suis, ai-je été mort par le passé ? Si je suis vivant, pourquoi ne me voit on pas ? Que se passe-t-il, enfin ?!

Une rafale de vent me parvient et je frissonne. Il serait peut-être temps de passer à l'acte. Je mets un pied devant l'autre, m'immobilise afin de laisser passer un homme barbu à vélo... Et répète le mouvement une dizaine de fois pour ne pas rentrer dans les passants. J'ai l'impression d'effectuer une danse celtique, à force de sautiller et de tourner sur moi-même. Quand j'arrive enfin devant le commissariat, toute confiance en moi m'a abandonné. Je baisse la tête.

Je ne peux pas laisser Charlie entre leurs mains. Et en même temps, mon plan est plus que bancal. Il a une chance sur trois de marcher correctement et si il foire, je me retrouverais bien dans la merde. J'hésite, me tourne les pouces, dans un sens, et dans l'autre. Je traine des pieds, évite de justesse un petit garçon qui court après une balle. Puis, d'un pas décidé, j'entre dans le commissariat. Quelques personnes y sont assises, sur des chaises en plastique, attendant leur tour. Au comptoir, une jeune femme aux cheveux remontés en un chignon bien ordonné parle avec un homme d'environ la cinquantaine, atteint d'une calvitie. Bientôt, une autre femme blonde et enrobée vient s'excuser devant l'homme avant de passer devant lui pour s'adresser à la jeune métisse.

"Excuse moi de te déranger," j'entends vaguement. "Mais, pourras-tu prévénir Curtis, Swann et les autres que je vais conduire la petite Charlotte à sa nouvelle famille ? J'en ai pour au moins deux heures. "

Charlotte ? LA Charlotte ? Tout est bien trop facile. On se croirait dans une série télévisée ou un mauvais roman de fiction. Pourtant, cela semble bien réel. Je m'avance vers les deux jeunes femme, hésitant. Une sirène d'ambulance qui passe dehors m'empêche d'entendre la suite de la phrase mais je reste sur place à tendre l'oreille. La jeune femme au comptoir hausse la voix pour se faire comprendre.