Mariage Prédateur (+18) Partie 2

Chapitre 218. Enfermé (3)

Affectueusement, Blain plaça ses cheveux derrière son oreille, et Leah retint inconsciemment son souffle pendant un moment. Un instant, elle vit Cerdina dans cet homme. La peur la traversait comme s'il n'était pas l'homme qu'elle aimait, mais quelqu'un qui lui ferait du mal.

"Après le mariage, tu peux faire ce que tu veux, alors écoute-moi jusque-là," murmura Blain, embrassant le dos de sa main. "Je te rendrai visite souvent."

Il la poussa dans la voiture. La porte se ferma et les roues tournèrent immédiatement. Après un long moment, la voiture est arrivée dans un verger de pêchers à la périphérie de la capitale. Au milieu du verger, il y avait une petite maison confortable.

Le vaste verger donnait l'impression d'un labyrinthe, donc quelqu'un qui ne connaissait pas le chemin ne pouvait pas facilement entrer ou sortir. Cela ressemblait au genre d'endroit qu'un noble n'ayant rien de mieux à faire construirait pour confiner sa maîtresse. Maintenant Leah était enfermée dans cet endroit, comme un oiseau en cage.

"......"

Elle ne pouvait pas croire cela. Debout seule dans la chambre inconnue, Leah sourit d'un air abattu. Maintenant, qui s'occuperait de toutes les affaires de l'État et de la myriade de tâches liées au mariage ? Même si elle aurait pu travailler depuis cet endroit, cela ne pouvait certainement pas se comparer à la commodité de travailler depuis son propre bureau dans son propre palais.

'Comment quelqu'un a-t-il pu se comporter ainsi sans raison !'

Retirant sa bague de fiançailles, elle la jeta sur le lit. Ses lèvres se pincèrent alors qu'elle arpentait la pièce.

Peut-être avait-il remarqué les changements en elle. Dans le passé, elle s'était accrochée à lui de toutes ses forces. Quoi qu'il arrive, elle avait essayé de lui plaire et s'en voulait quand il se mettait en colère. Elle avait ri et pleuré à chacun de ses mots, chaque geste, chaque action. Elle n'avait pensé qu'à lui plaire.

Mais pas maintenant. Maintenant, il y avait quelqu'un d'autre auquel elle pensait plus que Blain. Dès qu'elle avait été enfermée là-dedans, la première chose à laquelle elle avait pensé était cet homme...

Leah s'arrêta. Et puis elle se posa une question.

Qu'est-ce que je veux faire ?

Peut-être connaissait-elle déjà la réponse, mais un certain niveau de sa conscience l'évitait. La vérité insaisissable lui glissa entre les doigts.

A un tournant, elle regarda la bague de fiançailles posée sur le lit. Après une longue réflexion, elle le remit sur son doigt.

Une fois sa colère passée, elle reprit ses esprits. Blain était un baril de poudre en ce moment et pouvait exploser à tout moment, mais cela signifiait qu'elle devait rester calme et ne pas désobéir à ses ordres.

Mais bientôt, elle a rencontré un autre gros problème. La vie dans le verger n'était pas si mauvaise, même si sa liberté lui avait été complètement enlevée. Au moins le verger était rempli de végétation fraîche, contrairement au palais. Même l'air était plus propre.
Le problème était le thé de Cerdina.

Après avoir mangé la nourriture Kurkan, l'estomac de Leah s'était tellement amélioré qu'elle ne ressentait pas beaucoup d'inconfort en mangeant, si elle mangeait en petites quantités. Mais chaque fois qu'elle buvait du thé, ses maux d'estomac empiraient. Avec les dames d'honneur qui surveillaient chacun de ses mouvements, il était difficile de le boire puis de le vomir, comme elle le faisait au palais. Elle n'avait donc pas d'autre choix que d'en ingérer tous les jours. Mais après avoir souffert de graves maux de ventre, elle a dû prendre des risques.

Après quelques jours d'observation, elle avait appris comment quelques dames d'honneur et une cinquantaine de chevaliers gardaient la villa du verger. À première vue, leur sécurité semblait hermétique, mais elle a trouvé plusieurs défauts importants.

Blain n'avait jamais prêté attention à ce genre de choses, donc il ne l'avait probablement pas remarqué. S'il l'avait fait, il aurait augmenté la sécurité même s'il avait dû engager des mercenaires.

Après avoir bien compris la mesure de sécurité, Leah a retrouvé son courage. Au milieu de la nuit, alors que ses dames dormaient, elle se glissa secrètement hors du lit. Sortant un petit morceau de papier et une plume, elle écrivit une note au clair de lune.

Je sais que tu me regardes.

Seuls quelques mots devraient être nécessaires. Elle n'a écrit qu'une phrase de plus.

Aide-moi, s'il te plaît.

Plaçant la note sur le rebord de la fenêtre, elle l'alourdit avec l'un de ses bijoux pour empêcher le vent de l'emporter. Pendant longtemps, elle s'est tenue debout et a regardé la lune brillante dans le ciel, puis a finalement fermé la fenêtre.

Le lendemain matin, quand elle regarda le rebord de la fenêtre, la note avait disparu.