Mariage Prédateur (+18) Partie 2

Chapitre 317. Jalousie (1)

Le roi Hérode de Balkath était un homme à l'esprit brillant. Il était aussi avide de connaissances que de sexe.

Il avait grandement anticipé ce voyage à Estia, car il pensait pouvoir y satisfaire ses deux envies, non seulement de connaissances exotiques, mais aussi de nouvelles femmes. Il n'y avait rien de mieux.

Il se mit en route pour Estia en secret, afin de ne pas avoir à voir la reine de Balkath pendant quelques jours.

Dès son arrivée, il passa ses soirées dans le quartier rouge d'Estia, et errait dans les librairies dès le lever du soleil. La journée, il passe son temps à lire des livres et à recueillir des informations sur la famille royale.

Lorsqu'il trouvait une librairie qui lui plaisait, il louait l'endroit entier pour la durée de son séjour.

C'est là qu'il se trouvait, lisant tranquillement un livre, lorsqu'il a entendu la porte de la boutique s'ouvrir. Pensant que le propriétaire de la boutique était rentré, il est retourné à l'entrée, mais a trouvé une femme.

Il avait oublié de mettre un panneau "Fermé" sur la porte de la boutique pour éloigner les gens pendant quelques jours. Mais le son de sa voix l'a excité, alors Hérode a décidé de l'accepter comme invitée. De plus, elle n'était pas seulement une amie lectrice, elle parlait aussi des langues anciennes.

Il voulait voir son visage.

En réalité, il n'avait aucune attente ; il était juste curieux de savoir qui était le propriétaire de cette voix. Il a donc fait semblant de tomber et a attrapé sa capuche, révélant enfin son visage. C'était la cerise sur le gâteau.

Il n'avait jamais vu une telle beauté. Mais ce qui le frappait encore plus que son visage parfait, c'était l'aspect de ces traits fins lorsqu'elle était gênée. Il ne pouvait pas oublier le tremblement de ses yeux, ni la façon dont elle le contrôlait rapidement. Cette froideur soudaine a secoué son cœur.

Elle était définitivement le genre de femme qu'Hérode aimait.

Il était un peu déçu que ses yeux et ses cheveux soient d'un brun ordinaire ; il pensait qu'elle serait plus belle avec une coloration plus frappante. Il voudrait qu'elle se teigne les cheveux, à l'avenir.

Estia avait beaucoup de belles femmes, et il ne pouvait qu'espérer que sa Reine serait à la hauteur de la beauté qu'il avait vue dans la librairie. Il était curieux de voir pourquoi tant d'hommes puissants avaient risqué leur vie pour l'avoir.

Mais même si la reine était belle, il ne pouvait pas imaginer qu'elle aurait le même charme que la femme qu'il avait rencontrée. Sans même s'en rendre compte, sa curiosité pour la Reine était devenue secondaire.

Il voulait en savoir plus sur la femme de la librairie. Elle avait essayé de tirer un trait en disant qu'elle était mariée, mais pour lui, c'était encore plus idéal. Estia accordait une telle importance à la pureté des épouses que seule une femme mariée oserait avoir une liaison.

Il ne comprenait pas comment elle avait pu conserver une si belle apparence après avoir eu un enfant. Mais plus il imaginait le son de son halètement de plaisir, plus il avait envie d'être au lit avec elle. 

Il était évident qu'elle avait menti en partant, mais il ne serait pas difficile de trouver une femme noble comme ça, dans le petit cercle social des aristocrates.

Il n'avait qu'à attendre un peu plus longtemps et il l'aurait. Hérode était à l'aise. Il obtenait toujours ce qu'il voulait.

***

Leah se demandait ce que l'homme qu'elle avait rencontré dans la librairie faisait en ce moment.

Elle était curieuse à son sujet. Il ressemblait à un noble ou à un marchand d'un autre royaume, et elle s'était demandé s'il n'était pas impliqué dans le problème des fausses pièces. Il n'avait pas l'air d'un homme ordinaire.

Il ne devrait pas être trop difficile de trouver des informations sur lui, s'il était un visiteur fréquent de la librairie.

Mura était resté aux côtés de Leah une fois qu'elles étaient rentrés au palais.

"Je vais préparer ton bain", a-t-elle dit.

"Un peu plus tard", répondit Leah. "J'ai d'abord quelques affaires urgentes à régler."

Mura suivit Leah dans son bureau, se penchant pour renifler subrepticement la Reine. En hochant la tête, elle jeta un coup d'œil par les fenêtres pour vérifier l'angle du soleil.

Perdue dans ses pensées, Leah n'a rien remarqué de tout cela alors qu'elle s'asseyait à son bureau et sortait les pièces d'argent qu'elle avait collectées ce jour-là pour les examiner. Comme elle l'avait pensé, elles étaient toutes authentiques.

Il semblait que les contrefaçons n'avaient pas encore été largement répandues, ce qui concordait avec les rapports de son enquêteur. La prochaine fois, ce ne sont pas les magasins des zones les plus fréquentées de la ville qu'il faudra vérifier. Ils devront chercher dans des quartiers plus discrets.