Mariage Prédateur (+18) Partie 2

Chapitre 316. Librairie (3)

L'homme lui avait facturé le mauvais prix pour le livre. Leah avait payé beaucoup moins que ce qu'elle aurait dû. En fait, la librairie allait faire faillite s'il la gérait de cette façon.

Elle ne pouvait pas imaginer pourquoi le magasin était entre les mains de cette personne. Vérifiant à nouveau le prix du livre, Leah sortit deux pièces.

"Mura, attends une minute", dit-elle. "Le vendeur s'est trompé dans le prix..."

Laissant le livre à Mura, elle est retournée à la librairie pour trouver la caisse inoccupée. Elle était sur le point d'appeler quand elle a remarqué que la porte à l'arrière de la librairie était bloquée, donnant sur une ruelle latérale.

Quand elle s'est glissée hors de la porte, elle a trouvé l'homme fumant un cigare dans la ruelle, regardant le ciel d'un air absent. Cette vision lui a tellement rappelé Ishakan qu'elle s'est arrêtée et l'a observé sans le savoir pendant une minute alors qu'il fumait.

Mais un froncement de sourcils se dessina sur son visage lorsqu'elle regarda ses mains blanches, tracées de veines. L'odeur du cigare était également totalement différente de celles qu'Ishakan aimait. L'odeur âcre lui donnait des démangeaisons au nez.

Leah retient son souffle et s'approche rapidement, tendant les deux pièces d'argent.

"Vous m'avez facturé le mauvais prix pour le livre."

Il n'avait pas l'air surpris de son apparition soudaine.

"Oh, merci beaucoup", dit-il doucement, prenant les pièces avec nonchalance.

Cela a rendu Leah méfiante. Avait-il délibérément fait une erreur ? Peut-être l'avait-il fait dans l'intention de la faire revenir au magasin, bien qu'elle ne puisse pas imaginer quel pouvait être son motif.

L'homme a jeté son cigare sur le sol et l'a écrasé avec son pied. Il semblait vouloir parler, mais Leah n'avait aucune raison de poursuivre une conversation et se détourna.

"Je vais y aller."

" Oh, attendez ", dit-il en attrapant sa manche. "Voulez-vous prendre un thé ? Il y a un bon café à proximité."

Il lui propose la suggestion avec un sourire.

"Je suis désolée, mon mari m'attend", dit Leah. "J'ai aussi un fils. Vous ne devriez pas poursuivre une femme mariée."

"Vous êtes si stricte", a-t-il noté avec un léger sourire. "Je voulais juste vous parlez."

Son sourire était si innocent que Leah a été décontenancée, embarrassée par sa présomption.

"Ce n'est pas souvent que je rencontre quelqu'un qui peut parler les langues anciennes", a-t-il poursuivi. "Et puis, nous partageons un intérêt pour des livres similaires".

Inconsciemment, Leah a hoché la tête. C'était vrai. Mais l'homme fit un pas de plus, se positionnant suffisamment près pour la mettre mal à l'aise.

"Alors, quand reviendrez-vous ?" Il a demandé.

S'il avait fait un pas de plus, elle aurait reculé.

"Je ne sais pas."

"J'aimerais m'assurer d'être là, pour pouvoir vous parlez".

Sa voix n'était remplie que de bonnes intentions. Il semblait être un homme doux, facile à imaginer assis à un bureau avec un livre dans les mains.

Elle pouvait dire en un coup d'œil qu'il était robuste, malgré ses vêtements amples. Elle avait senti la force de ses mains lorsqu'il l'avait attrapée et tenue. C'était probablement une personne d'une intelligence exceptionnelle.

Leah a entrevu les yeux de l'homme à travers ses lunettes, le sourire qui les portait et qui lui donnait l'air inoffensif. Mais plus elle les regardait, plus elle se sentait méfiante.

"Peut-être dans quinze jours", dit-elle en choisissant un chiffre au hasard, puisqu'elle ne pourrait pas retourner au magasin avant un certain temps. "J'imagine que nous nous verrons, si nous en avons l'occasion".

Elle n'avait pas besoin de lui dire la vérité ; il y avait de fortes chances pour qu'ils ne se revoient jamais. C'était juste le moyen le plus rapide de sortir de la conversation. Elle a quitté la ruelle sans un regard en arrière, laissant l'homme derrière elle.

Il a gloussé en la regardant partir.

"...Hmm." Il a marmonné. "Je l'aime bien."

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Ce chapitre a été difficilement acceptable pour ma personne. ^^'