Chapitre 303. Royaume d'Herben (1)

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Le son des cors de guerre résonnait dans la plaine. Le sol tremblait sous les sabots des chevaux au galop.

Derrière eux s'élevait une nuée de corbeaux, croassant dans le ciel. C'était suffisant pour donner des sueurs froides au chevalier commandant de Herben, mais il regarda son ennemi avec dignité, mettant de côté son malaise.

A travers la poussière qui s'élevait dans la plaine, il pouvait voir l'armée barbare approcher. Ils sont venus sans hésitation, et se sont arrêtés à l'instant où leur général l'a fait.

C'était incroyable de voir une telle discipline, cette vaste force se déplaçant comme s'il s'agissait d'une seule créature. Pendant un moment, le commandant des chevaliers était si impressionné qu'il a oublié que c'était l'ennemi qu'il était censé combattre.

Ils avaient l'air d'une armée invincible. Une armée terrible à avoir comme ennemi.

Le chevalier commandant ne pensait pas que ses soldats pourraient les vaincre. En fait, il n'avait pas l'intention de livrer bataille. Faisant signe à ses soldats de rester en formation, il a éperonné son cheval en avant.

Ses yeux étaient fixés sur l'homme qui se tenait à l'avant de la force adverse, un homme qui dépassait même une foule de Kurkans. Il s'agissait sûrement du roi barbare.

Le commandant des chevaliers a observé le sauvage qui s'approchait. Il avait entendu que le nom de l'homme était Ishakan, et le nom lui convenait. Les rumeurs disaient que c'était un bel homme, avec de magnifiques yeux dorés. Son corps musclé était une arme en soi, et il serait certainement un combattant puissant.

Mais le Commandant des Chevaliers se fiait à sa propre expérience pratique. Quelle que soit la puissance physique d'une personne, il y a des compétences qui ne peuvent être acquises qu'avec des années d'expérience. Le Commandant des Chevaliers était considéré comme un génie. Même s'il ne pouvait pas arrêter l'armée en marche, il était sûr de pouvoir arrêter un seul sauvage. 

"Roi barbare", dit le commandant des chevaliers, et il dégaine son épée. "Si tu as de l'honneur, alors tu vas me combattre avec honneur."

Cela signifiait un défi à un duel, un contre un. La déclaration forte a été reçue avec le silence. Le chevalier commandant a serré son épée et l'a levée.

"Allez !" Il a crié.

Des rires éclatèrent parmi les Kurkans qui écoutaient, et son visage s'assombrit.

Les Kurkans ne faisaient même pas ça pour le provoquer. C'était une réaction spontanée.

"Oh, mon Dieu..." Haban sursaute, manquant de tomber de son cheval en riant. "Je pense qu'il est sérieux..."

Ishakan ne dit rien, il sourit seulement. Il semblait que le Chevalier Commandant d'Herban avait une haute opinion de ses propres arts martiaux.

Mais même s'il était extraordinaire, chaque Kurkan présent était un guerrier expérimenté. Le commandant des chevaliers connaissait peut-être son propre métier, mais il connaissait peu les Kurkans. La plupart des Kurkans qu'il avait vus étaient des esclaves, qui n'avaient pas encore atteint la majorité.

C'était une excuse plausible pour cette imprudence.

Mais tout de même, ce n'était pas une mauvaise proposition. Cela accélérerait son propre retour chez lui. Ishakan dégaina sa propre épée avec plaisir, poussant son cheval vers son challenger.

Le commandant des chevaliers regarda Ishakan, l'évaluant. Il y avait un léger froncement de sourcils sur son visage alors qu'il notait le manque de nervosité d'Ishakan.

"Maintenant, ce sera ton tour avec cette succube Estienne," dit-il, provoquant. "Je me demande qui sera son prochain mari."

Ishakan a soupiré, se frottant une main sur son visage.

"...Ha."

Une lueur brillait dans ses yeux dorés. Il savait que ce n'était qu'un stratagème pour le pousser à bout et lui faire perdre son sang-froid, mais il ne pouvait s'empêcher de réagir.

Leah était devenue célèbre après tous les événements curieux entourant ses multiples mariages. Il y avait toutes sortes de rumeurs folles, l'une d'entre elles prétendait qu'elle était une succube, séduisant et tuant ses maris.

Il est vrai que les hommes qui avaient essayé de l'épouser étaient morts. Pas seulement le comte Byun Gyeongbaek, mais aussi le prince Blain après lui.

Il y avait des gens qui étaient convaincus que bientôt ce serait le tour du Roi Barbare, jusqu'à ce qu'Ishakan les tue.

Ishakan ne pouvait pas comprendre pourquoi quelqu'un pouvait considérer les hommes qui l'avaient tourmentée comme ses victimes, et il n'avait pas envie d'essayer.

Dans ces cas-là, Ishakan a choisi la méthode la plus simple. Plutôt que d'essayer de l'expliquer avec des mots, il le prouvait. Il était presque nez à nez avec le commandant des chevaliers, et l'autre homme était clairement déconfit par la différence de taille.

"Je suppose que vous avez l'intention de soutenir ces mots."

"...... !"


Mariage Prédateur (+18) Partie 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant