Chapitre 228. Avertissement (2)

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Les sorciers croyaient qu'ils pouvaient acquérir un pouvoir spirituel en mangeant un cœur.

Morga n'aimait pas cette méthode. Manger le cœur d'un animal le rendait malade à l'estomac, et les sorts jetés de cette façon étaient remplis d'un pouvoir spirituel négatif. Mais même les Tomari pouvaient gagner du pouvoir de cette façon, et il n'avait pas le choix. Il n'y avait pas d'autre moyen de lancer rapidement un sort puissant.

"......"

Morga regarda le plat devant lui avec horreur. Le cœur rouge d'une vache noire était sur le plat, assaisonné comme il l'avait demandé avec diverses épices. Mais peu importe le nombre d'épices utilisées, c'était toujours le cœur d'une vache. Il ne pouvait même pas être cuit. Il fallait le manger cru.

Après l'avoir longuement regardé, Morga prit un couteau et une fourchette. Il ne pouvait pas simplement mordre dans la chose, alors il la coupa et essaya de se distraire en mâchant les morceaux, une bouchée à la fois.

Deux miracles s'étaient produits. Le premier était la conception d'un bébé dans un corps qui aurait dû être stérile. Le second était la survie de ce bébé après l'utilisation répétée et prolongée d'abortifs.

Il ne faut pas s'attendre à d'autres miracles. Morga savait qu'il ne pouvait y avoir aucune erreur. Il devait faire tout ce qui était en son pouvoir.

Une fois que le cœur de la vache eut disparu, il laissa échapper un profond soupir et alla s'asseoir à l'intérieur du motif magique qu'il avait déjà dessiné, tourné vers l'avant.

Devant lui étaient assis des dizaines de Kurkans.

Dans l'obscurité, leurs yeux brillaient, impatients de commencer enfin. Ils étaient terrifiants.

De la fumée noire s'éleva alors qu'il versait son pouvoir spirituel dans le motif magique. La fumée roula vers les Kurkans et s'enfonça dans leurs corps. Morga essuya les coins de sa bouche tachée de sang avec un mouchoir avant de parler.

"Cela fonctionnera jusqu'à ce que le soleil du matin se lève."

Genin, positionné à l'avant des Kurkans, hocha la tête.

"C'est assez."

Le sort cacherait les Kurkans aux yeux de la reine. Une fois qu'ils furent sûrs que les préparatifs étaient terminés, Haban alla trouver Ishakan.

« Ishakan ! »

Leur roi était appuyé contre un mur et fumait un cigare, mais ses yeux brillaient d'or malgré le tabac. Il n'avait pas besoin de parler. Aucune commande n'était nécessaire. Quand le moment fut venu, il hocha la tête et jeta la dernière de ses cigarettes.

Les Kurkans savaient ce que leur roi voulait. Des êtres inhumains ont commencé à se déplacer dans l'obscurité de la nuit.

***

Dans un luxueux manoir du quartier le plus cher de la capitale d'Estia, le nouveau propriétaire s'allongea dans son lit, souriant ivre.

Elle avait acheté le manoir avec un pot-de-vin qu'elle avait reçu pour être l'épouse du roi, et jusqu'à présent, elle avait été dans un autre manoir, buvant avec les nobles là-bas. Il y avait eu beaucoup d'alcool, mais ce n'était pas assez. Dès qu'elle est rentrée chez elle, elle a eu une autre bouteille d'alcool toute seule.

Elle était d'humeur à faire la fête. Lady Mirael éclata de rire.

" Cette femme était si digne. Voyons son numéro après que ces bâtards en aient fini avec elle."

C'était excitant d'imaginer la princesse Leah sangloter et trembler une fois leur travail terminé, et encore mieux de savoir que peu importe la façon dont elle souffrait, elle ne pouvait pas le signaler. Elle devrait couvrir son propre viol.

Peut-être que demain Mirael rendrait visite à la princesse. Elle sourit, anticipant comment elle allait la narguer et la ridiculiser.

"......"

Mais malgré ces plaisants fantasmes, son sourire s'est estompé. Soudain, elle se sentit déstabilisée, même si elle ne comprenait pas pourquoi.

Mirael attrapa une couverture et l'enroula autour d'elle. Il lui sembla qu'il faisait un peu plus froid lorsqu'elle sortit du lit et secoua la petite cloche sur une table voisine. Ses servantes se précipitèrent vers elle, surprises par la convocation.

"Amenez tous les chevaliers !!!" Elle a crié et les servantes se sont précipitées pour appeler les chevaliers et les mercenaires qu'elle avait achetés pour garder son manoir. Cela comprenait certains des hommes qu'elle avait envoyés au verger de pêchers.

L'instinct de Mirael était bon, mais pas exceptionnel. Anxieusement, elle erra dans sa chambre en attendant les chevaliers jusqu'à ce qu'elle s'arrête brusquement.

Pourquoi est-ce si calme ?

Elle avait donné l'alerte. Il devait y avoir de l'agitation dans tout le manoir, et le bâtiment où logeaient les chevaliers n'était pas loin. A présent, elle devrait les entendre venir, mais c'était silencieux. Prudemment, Mirael ouvrit la porte.

« Ahhh !!! »

Elle recula de peur et tomba en arrière, atterrissant sur le dos. Le couloir était jonché des cadavres sans tête du chevalier qu'elle avait convoqué. Quand elle a réalisé ce qu'elle voyait, elle s'est effondrée et s'est évanouie.

Haban a semblé la fourrer dans un grand sac, et Genin a soulevé son corps inconscient et l'a transporté par-dessus son épaule. Debout seul dans le couloir silencieux, Ishakan porta un cigare allumé à ses lèvres d'une main tachée de sang.

« ... Le premier », dit-il, et les syllabes s'envolèrent avec sa fumée.

Mariage Prédateur (+18) Partie 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant