Receuil Oneshot Ship Arcane

SilcoXVander- Calme après la tempête

Idée : Dans le monde qu'est l'omégaverse, Silco est malheureusement un oméga qui s'efforce à montrer les crocs, mais il sait que son pire ennemi à un coeur en or et le sauvera d'une mort certaine.

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Lors de la guerre civile menant Piltover à la basse-ville, Vander avait été le personnage principal, l'Alpha qui avait su mener le groupe mais malheureusement.. Cela avait mal finit. Silco ne comprenait pas en quoi changer d'avis était une bonne idée. Les dégâts causés ne reviendront jamais, les pertes seront toujours dans les coeurs des habitants, plus rien ne sera pareil à présent.

Silco lui n'était pas dans la lumière, il était dans l'ombre. Après tout, qui voudrait suivre un oméga? Les omégas étaient davantage méprisés dans ce monde, dans ce monde mêlant violence et crimes en tout genre. Dans le meilleur cas, les omégas finissaient au "bordel", mais certainement pas en une personne voulant rassembler du monde, mener. Il n'y avait jamais eus un oméga dans ce style.

Mais il s'était promis de le devenir, pour les minorités. La basse-ville, la "Nation de Zaun", et les pauvres habitants qui subisaient misères et violences, seront un jour dans la lumière, à leur tour.

Malheureusement, les années passèrent depuis la fin tragique de la guerre civile, la fin de la trahison de son meilleur ami, de son frère...

Il était devenu un meneur, un chef. Et tous le respectait. Il était intelligent et ça c'était une qualité. Et grâce à cette intelligence, il en avait créé une force, il avait de la main-d'oeuvre, des personnes qui croyaient à sa cause. Et plus personne ne voulait l'insulter. Il commençait petit à petit à créer son business. Le shimmer était puissant et la puissance faisait envie dans ce monde où le plus fort pourrait régner sur tout.

Mais.. Hélas, les ennuis étaient toujours à sa porte et l'on avait essayé bien des fois à abuser de lui. Essayant de le tuer, ou même juste de le violer pour l'humilier, ce qui marcherait totalement. Heureusement que Sevika et les autres étaient loyaux. Mais plus on le trahissait, plus les trahisons se faisaient fortes et un soir.. Ce fut la trahison de trop. Qui avait osé amené les pacifieurs jusqu'à lui!? Il n'avait pas le temps de s'en soucier, il devait fuir. Heureusement que Sevika lui faisait gagner du temps. Il eut donc le temps de s'éloigner malgré sa faible endurance. Il y avait de nombreux défauts à être né oméga, comme par exemple le fait d'être plus faible physiquement que les autres. De pouvoir être manipulable, heureusement, il savait pouvoir tenir tête, souvent. Mais il savait qu'une personne sur Terre pouvait en être capable, et elle était encore en vie. Étrangement, comme si le destin avait voulu le remettre une couche de souffrance, il sentit quelque chose de froid et douloureux s'enfoncer dans sa jambe gauche. Il hurla de douleur en sentant l'inflation du muscle, du sang qui coulait, s'imprégnant dans le tissus. Il avait été tiré à la jambe pour l'empêcher de se cacher.

Il finit par réellement paniquer, on voulait sa mort et la seule idée qui lui soit parvenu, c'est en passant devant La Dernière goutte. Il savait qu'il était bien tard, ou plutôt tôt vu que le matin se levait péniblement, mais il devait tenter sa chance. Il finit par tambouriner à la porte, battant des poings, les abîmant rapidement. Il saignait des jointures, il avait de frêles mains après tout. Il continuait avec désespoir, la souffrance de ses mains ne semblant être rien comparé à la peur de mourir. Puis, il faillit tombé cruellement en avant en sentant la porte se dérober, s'enfonçant vers l'intérieur de l'établissement. Heureusement, il regagna l'équilibre in-extremis.

"Silco!?". L'étonnement de son vieil ami mais aussi traitre était justifiable. Il y avait de la surprise, mais c'était de la mauvaise surprise. Il savait que Vander ne voulait plus rien avoir à faire avec lui. L'Alpha allait commencer à dire probablement qu'il devrait rentrer chez lui, mais en voyant son " frère " avec des sueurs froides, respirant difficilement, pris d'un mauvais équilibre et le regard suppliant. Il se dit que c'était grave.