Receuil Oneshot Ship Arcane

Jayce X Viktor- Asphyxie

Idée : L'attelle dorsale de Viktor ne prenait pas en compte sa poitrine avec son bender en plus pour cacher ses formes dysphoriques ou encore des choses passagères comme les règles. C'est ainsi qu'un jour il se retrouva à manquer d'air après une quinte de toux. C'est ainsi que Jayce, jusque là dans ses pensées, aida son ami tout en lui rassurant, qu'il était magnifique, même sans être dans le bon corps. C'est ainsi que né un désir charnel provenant de ses fantasmes mais aussi d'avoir envie d'un moment calme et apaisant, dans la chaleur de leur corps collés ensemble pour s'endormir.

Viktor trans!

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Depuis leur rencontre et de leur réussite concernant l'Hex-Tech, leur partenariat n'avait jamais été aussi fort. Ils avançaient lentement mais sûrement et malgré leurs nombreuses heures passé au labo et de leur nuits blanches où leur cerveau n'arrivait plus à réfléchir, finissant par sortir des anecdotes et rigoler entre eux.

Ils avaient une complexité incroyable et Jayce se sentait flatté qu'une personne aussi insociable que Viktor soit devenu un véritable ami, s'inquiétant pour lui, et même s'il parlait peu, il se souciait de lui. Et Jayce en faisait autant pour lui, lui ramenant du café, s'inquiétant lorsqu'il allait mal... Mais il restait tout de même respectueux et n'insistait pas lorsqu'il ne souhaitait pas dormir .

Et c'était un quotidien sympathique : ils travaillaient avec passion, faisaient quelques pauses café et s'entraidaient.

Mais Jayce avait développé un syndrome qu'il ne devrait pas avoir lieu, des fantasme a ne surtout pas imaginer puisque c'était totalement embarrassant et que cela contrariait souvent ses plans comme par exemple le fait de simplement faire son travail où il se retrouvait plutôt à brasser de l'air, à être pensif et perdant le fil, croyant passer 10 minutes alors que cela faisait déjà plus de deux heures qu'il était comme ça. Mais Viktor ne semblait pas le remarquer, bien trop occupé pour faire avancer la science, le progrès de la science. Et heureusement pour Jayce car il n'était vraiment pas discret en la matière. C'était devenu comme une mauvaise habitude, comme un syndrome récurrent qui venait quand ça lui chantait, ça allait et venait sans qu'il le demande, c'était totalement aléatoire et cela le perturbait grandement lorsqu'il remarquait ce qu'il était en train de faire en constatant que cela faisait plus d'une demi-heure qu'il était dans cet état. Il se maudissait grandement d'être celui qu'il était. Il pouvait bien faire de grandes choses mais il restait tout de même la personne qui avait tout les mérites et semblait parfait aux yeux des autres alors que lui-même savait qu'il n'était absolument pas parfait. Et Viktor lui aussi avait comprit ce fait, bien qu'il avait facilement accepté ses défauts mais il aimerait faire comprendre qu'il était pas parfait, que lui aussi était humain et présentait des défauts susceptibles de tout faire foirer.

Et le voici encore entrain de réfléchir pendant il ne sait combien de temps, il se tourna alors grâce à sa chaise de bureau qui pouvait pivoter afin de regarder le cadran de l'horloge postré sur l'un des murs lisses du labo et constata avec surprise qu'il avait passé encore une fois plus d'une heure à se tourner les pouces. Il se maudissait vraiment, il s'entendait dire en marmonnant rageusement : "Et voilà Jayce, tu as encore perdu un temps précieux.". Voulant alors se disputer, essayer de faire que cela sera la dernière fois qu'il fera ça, mais il savait que cela ne sera pas la dernière fois, c'était bien trop ancré en lui ces temps-ci.

Il se levait pour aller se faire un café, prenant sa tasse imprimé de sa tête avec marqué "L'Homme du Progrès", ce qu'il trouvait très gênant. Cette étiquette qu'on lui collait à la peau le mettait mal à l'aise. Après tout il l'avait déjà pensé plus d'une fois et il recommençait. Il n'était pas celui qui faisait les miracles seul. Il n'était pas parfait. Il n'était pas une sorte de héro ou quoi que ce soit. Viktor l'avait aidé, c'était la vérité. Et c'est avec cette pensée qu'il atteignit la cafetière où il vit qu'il restait assez pour une tasse. Il savait que le café devait être froid depuis le temps où l'un d'eux avait fait coulé le café, et il finit par verser le liquide dans sa tasse, allant alors le réchauffer et en attendant que son café se réchauffait, il patientait en relançant une tournée de café, après tout ils ne devaient jamais manquer de café, auquel cas cela devenait contraignant, surtout à deux heures du matin où une simple chose mal faite pouvait les mettre de mauvaise humeur. Ils détestaient tout deux lorsqu'il n'y avait plus de café, alors ils se relayaient pour ça. Celui qui finissait les dernières gouttes devait refaire du café, c'était simple comme ça. Une fois la machine en route, il se dit qu'au moins c'était fait et qu'ils n'auront pas de problème de ce côté, puis il finit par prendre sa tasse devenu chaude grâce à l'électromagnétisme. Cependant il ne se brûlait pas, la tasse était prévue à cet effet et tant mieux car se brûler la main n'a jamais été une partie de plaisir, surtout que ses mains servaient à beaucoup de choses, à son quotidien, à ses affaires personnelles comme s'habiller mais aussi pour le professionnel. Cela était une chose dangereuse et il faisait attention à prendre en compte tout potentiel danger à ce sujet. Il constatait encore une fois qu'il était déjà depuis trop longtemps hors de son bureau de travail, finissant une nouvelle fois par se maudire et se donna l'ordre que s'il n'avançait pas, qu'il allait rester davantage dans le labo pour faire quelque chose d'utile, de ne pas faire perdre du temps.