reticent ᵏⁱᵐ ᵗᵃᵉʰʸᵘⁿᵍ

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Miran-ahhhhhh~

Tae ? Pourquoi t'es encore réveillé ?

Tae... J'aime bienque tu em'appelles tae

Enfni, tout le monde m'appelle tse mais c'est spécual venant de toi, tu cvois ?

Taehyung-ah, t'es bourré ?

Je sias pas... Kookie et Chim m'ont emmené pour célébrer

Jhe buvais que du Coca

Ils m'onyt dit que c'était du coca

Je saks pqs ce qu'on qu'on célébrait non plus

Tu peux m'appeler encore tea ?

Tae, je pense que tu as besoin de dormir

Bois un grand verre d'eau et fais une sieste,
ok ? Nous en parlerons demain

Tu vois c'est ce que j'aime chez toi,. Tes toujoyrs si attentionné etr douce

Et jolie. Tes vraiment jolei

Charmante

Je sais que j'ai dis que ca n'avait pas besoun d'être un rencard

Mais pour ce que ca vaut, je levoulais vraiment

Je t'aime bien Miran-ah

Mias ce ne doit pas être réciproqeu si tu ne veux pas

C;est pas grave

_

La peur remplit mon ventre alors que je boutonne ma blouse, en jetant nerveusement un coup d'oeil par la fenêtre pour regarder le ciel qui passe d'un doux lilas à un bleu électrique.

L'arrivée d'un nouveau jour.

Un lundi.

L'heure des cours.

L'heure de voir Taehyung.

L'assaut des messages m'a réveillé vers 3 heures du matin, et j'ai essayé, mais je n'arrivais pas à trouver une réponse à ses derniers commentaires.

Le sommeil m'a manqué pour le reste de la nuit, et je me suis assise sur mon lit, fixant le mur en face de moi, grattant dans les recoins les plus profonds de mon cerveau pour trouver les mots qui conviendraient, mais je n'ai rien trouvé.

Je venais à peine de réaliser mes sentiments pour lui, et qu'il me les rende avec une telle rapidité est une surprise qui me laisse sans voix.

Mais le doute persistant que ses mots ont été prononcés dans la brume de l'alcool m'a fait repenser à tout et à rien, et le temps de monter dans le bus pour l'université, je suis plus étourdie que jamais.

Les cours de Lia ne commencent que plus tard dans la journée, et le manque de sa compagnie ne fait que rendre les pensées dans mon esprit plus fortes, jusqu'à ce que je n'entende même plus le monde qui m'entoure.

Au moment où je vois la porte de mon cours de théâtre, je deviens nerveuse... étourdie. Chaque pas en avant est plus difficile à faire, et au moment où j'arrive à la porte, je suis presque certaine que je vais m'enfuir à la moindre provocation.

Comme d'habitude, je suis la première arrivée, et je pousse un gros soupir en entrant dans la classe qui est vide.

Je sens des picotements d'électricité statique le long de ma peau, et je ne peux pas m'empêcher de regarder la porte dès qu'un élève entre.