Chapitre 17: Privé d'espoir.

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(A absolument écouter avec The Lonely de Christina Perri>>>média)


~« Harry, Harry !!! Oh mon dieu tu es là.. Non, par pitié, ne pleure pas... Ne panique pas, tout ira bien.

Promis ?

Oui, promis. »

« Ta mère n'est qu'une pétasse, tu entends ? C'est une salope ! »

« Tu n'es rien à mes yeux Harry, tu ne comprends donc pas ? Je ne t'aime pas et je ne t'ai jamais aimé. »

« Viens, si tu me suis je te promets que tous tes problèmes seront réglé. Il n'y a rien de plus simple que d'échanger un peu de drogue. »

« Tu es un monstre, et tu ne pourras jamais effacer des actes. » « Bonne chance... »~

Des échos acharnés, frappant mon âme, martelant mon intérieur de tous les côtés. Ils résonnaient, hurlaient en boucle dans mes oreilles.

Je perdais la tête, accablé par le froid, la faim, la soif et le manque tortueux d'un quelconque soulagement. En terme de torture, il n'existait pas pire que l'emprisonnement, la solitude et l'obscurité totale. Mon corps frissonnait de toutes parts, je soufflais pour tenter de me réchauffer. Mais en vain, le froid glacial de Mars me poignardait de tous les côtés. Je ne percevais rien d'autre que l'intérieur de mes innombrables pensées.

Combien de fois avais-je hurlé pour demander du secours ? Ma voix s'était égosillée à n'en plus pouvoir. Mais rien ni personne ne pouvait m'entendre. J'avais mal, profondément mal. Qu'avait Zayn en tête ? Allait-il bel et bien me laisser dépérir ici ? Toucherait-il à Alexandra ? Cet homme était prêt à tout, et il pourrait commettre l'irréparable.

Je tirais pour la millième fois sur mes cordes, désespérant un peu plus chaque secondes.

« JE VOUS DETESTE !!! » J'hurlais de toutes mes tripes et avec ma haine la plus profonde. Fallait-il que ça se passe toujours comme ça ? Fallait-il que je reste emprisonné dans l'incommensurable troue noir du malheur ?

Je ne pouvais à peine bouger, mon corps me faisait affreusement souffrir. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était, perdant petit à petit la notion du temps.

***

Point de vue d'Alexandra :

Mes larmes croulaient depuis une éternité le long de mes pommettes, mes lèvres tremblaient sous la douleur intérieure. L'inquiétude, le manque et l'angoisse ne cessaient de me ronger. Mes mains agrippaient le bord du balcon, pendant que la nuit recouvrait tout Paris. Un froid des plus glacial pénétrait également dans ce grand étendu lugubre.

Le vent passa, me faisant frissonner et laissant mes cheveux blonds battre en arrière.

« Mais où es-tu... » Je chuchotais la voix fragile.

Je ne doutais pas d'Harry, non, plus maintenant. Jamais il aurait pu faire une telle chose, il ne serait jamais partit sur un coup de tête sans me prévenir. Et pourquoi ça ? Parce que nous étions bien trop impliqués maintenant, nous étions liés par des promesses. C'est pour cela que j'avais peur, j'étais effrayée car il était arrivé quelque chose de grave, c'était une certitude. Je me rappelais cette fois où je me croyais abandonnée, ce moment marquant aux Champs-Élysées. La courte réaparition d'Harry après sa disparition, et puis le rejet de ma présence. Ce jour là, il l'avait dit lui-même, il n'était pas lui. La question de s'était jamais posée dans ma tête : « Que lui était-il arrivé pour être dans un tel état et changer subitement ? » Il avait dit ne pas pouvoir m'expliquer, je n'ai tout simplement pas relevé.

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