Chapitre 18: Jeu de conscience.

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La cruauté des humains n'a absolument aucunes limites, quand la colère, la jalousie et le désire de vengeance s'emparent d'eux, rien ni personne ne pourra les arrêter. Oui, cette rage peut atteindre un degré des plus élevé quand l'homme décide de faire souffrir un autre. Nous allons nous amuser un peu, certain voit ça comme un simple jeu, mais détruire est-il vraiment amusant ? Les conséquences peuvent être fatales si on pousse le « jeu » trop loin. On dit que la pire sentence est la mort, mais mon avis est qu'il n'existe pas pire que la torture mentale ou même physique.

J'en avais peur, et je savais que Zayn n'hésiterais pas une seconde à effectuer cette sentence. J'allais avoir mal, et certainement plus mal que tout ce que j'avais pu subir auparavant. Se préparer mentalement ne servirai pas à grand chose, j'allais être impuissant, j'allais être victime et...Alexandra aussi. Je détestais ce sentiment au plus haut point, il fallait que j'agisse quoi que j'étais toujours attaché à ce vulgaire poteau.

Il arriva ce qui devait arriver, Zayn tira Alexandra d'une manière brutale qui me mettais déjà en rage. Celle-ci cria et essaya tant bien que mal de se dégager du monstre. Je m'empêchais de gueuler, car de toutes évidences je savais que c'était ce qu'il attendait, que je me mette en colère. Et ceci n'y changerait rien et au contraire l'amuserait encore plus. Mais mon cœur se serrait, et ma respiration accélérais de plus en plus, c'était du stresse et dans mon cas ça pouvait devenir grave. Résister, ne pas crier, ne pas rentrer dans son jeu... Merde, il venait de la plaquer contre le mur.

« Harry Harry ! » Elle criait. S'en était trop, c'était juste insupportable.

« Zayn... Je te préviens, il vaudrait mieux pour toi de la lâcher. » Je tentais de garder mon calme.

Son rire narquois résonna dans la boîte de fer qui nous emprisonnait. Il maintenait les poignets d'Alex contre le mur l'empêchant de bouger.

« Styles... Qu'est ce que tu compte faire ? Tu es attaché à un poteau, je ne vois pas ce que tu pourrais faire à part regarder. » Il restait dos à moi ne lâchant toujours pas la belle blonde. Celle-ci me semblait tellement fatiguée, c'était à peine si elle tenait debout.

« Tu l'as droguée bordel, dis moi ce que tu lui as donné enfoiré ! » Je criais, cette fois incapable de me contenir.

« Oh, un peu de tout tu sais, ça lui réussit assez bien je trouve. » Cet homme ne pouvait qu'être un monstre, je me suis toujours demandé si il avait un cœur.

« Tu mérite de crever ! » Je crachais. Il se retourna soudain pour me regarder droit dans les yeux.

« Mais toi aussi Styles, nous méritons tous de crever. Je préfère ça plutôt que de finir en taule. »

« Tu finiras en prison alors. »

«Si je vais en prison Harry, tu y sera aussi, nous coulerons tous les deux. » C'était une putain de blague ? Il me mettait à son niveau, il sous entendait que j'étais comme lui.

« Jamais. » Je dis froidement.

« Tu t'es engagé, tu as signé, tu finiras comme moi. »

« Mais je ne suis pas comme toi ! » J'hurlais.

« La police ne verras pas la différence. » Il répondait avec un calme irritant.

Je ne rétorquais rien, car je savais au fond de moi qu'il avait raison. Je savais, et j'en étais même persuadé qu'il n'y avait pas de justice dans ce monde. Ce qui était en train de se passer sous mes yeux en était d'ailleurs la preuve. Comment un petit ange tel qu'Alexandra pouvais se retrouver là, coincée dans les bras d'un mal propre ? Je devais me dégager de ces affreuses cordes, si personne d'autre ne pouvait le faire, je décidais de rendre moi même la justice. Je tâtais comme je pouvais l'état de cette corde qui apparemment s'était usée grâce à mes nombreuses tentatives de libération. Si je continuais à lui faire subir la même chose, peut être céderait-elle. Les yeux rivés sur l'homme aux horribles intentions, je magnais mes poignets de la manière la plus efficace possible, faisant glisser le cordage sur la parois métallique.

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