THE TREASURE

Chapitre 23: Entre deux mondes.

"Oh the reason I hold on

Oh cause I need this hole gone

Funny you're the broken one but I'm the only one who needed saving

Cause when you never see the light it's hard to know which one of us is caving"

Oh la raison pour laquelle je m'accroche

Oh j'ai besoin que ce vide disparaisse

C'est drôle, tu es celui qui est brisé pourtant je suis la seule qui avait besoin d'être sauvée

Parce que quand tu ne vois jamais la lumière c'est difficile de savoir lequel de nous deux abandonne

«Stay (Ft. Mikky Ekko)» par Rihanna

***

La jalousie, un des pires défauts de l'être humain. Elle est d'après moi la plus importante source de conflit dans ce monde. C'est elle qui amène l'envie de vengeance, l'envie de faire souffrir. Ces volontés ont souvent de graves conséquences. Pour une simple différence, pour quelque chose qu'un autre a de plus, ou pour un plus grand accomplissement que lui, l'humain désire se venger, il désire faire ressentir de la douleur à l'autre, il désire entraîner l'écoulement de ses larmes et pourquoi pas de son sang. Il le poussera même dans les cas extrêmes à abandonner toute volonté de résister et de se battre.

Mais la pire conséquence de la jalousie est bien le côté sadique de l'être, pourquoi vouloir l'abrègement des souffrance de celui qu'on envie, avec un simple coup de dague ou quelques poignées de médicaments ? Certains pensent autrement, il pensent à lui faire endurer une bien pire douleur, celle de le pousser à bout pour faire éclater sa colère, et enfin l'emprisonner dans le méandre de la culpabilité.

C'était comme si tout avait changé, comme si notre monde avait basculé dans l'obscurité la plus totale. Je qualifierais même cela d'effondrement. En seulement quelques minutes, la soit disant fête avait changé d'allure, en seulement trois secondes, Harry avait explosé, et lui aussi avait changé d'allure. Liam l'avait poussé à bout, là ou il n'est plus possible de se retenir, il lui avait fait subir une des pire souffrance.

Il y a certaines choses auxquelles on ne peut pas échapper, et surtout que l'on ne peux pas empêcher. Vous me diriez la mort, oui, ça n'est pas faut. Mais je veux parler ici de fatalité, de problèmes quotidiens, ou dans le cas d'Harry, d'excet de violence. Mais les abus d'injection de souffrance ne sont-ils pas pris en compte ? Non, celui qui frappe, celui qui porte la cicatrice, celui avec la rage sur le visage, celui qui a « l'air méchant » sera toujours le mauvais de l'histoire. Oui, c'est celui-ci qui sera puni, et on ne cherchera pas à le comprendre, pas même une seule seconde on ne cherchera à creuser au plus profond de lui. Des actes sont des actes et on ne peut les effacer, non, des actes peuvent s'expliquer, et je me battrai pour le faire entendre.

Les choses se sont passées avant même que chacun d'entre nous réalise. J'ai vu devant mes yeux Harry battre Liam a mort. J'ai hurlé, plus fort que tout, Louis a tiré de toutes ses forces son pauvres ami. Mais la fatalité a frappé, et Liam a abandonné tous mouvements, ses lèvres se sont entrouvertes et ses paupières se sont éteintes. Des sirènes assourdissantes ont accompagné Harry dans sa chute, j'ai voulu l'attraper, l'emmener loin avec moi mais il était déjà trop tard. La police est arrivée en quantité, suivie de prêt par l'ambulance. Ma main s'est désespérément tendue sous la pluie, dans la direction de cette atroce scène.

Harry a reculé avec une marque d'horreur sur le visage, son front saignait et ses larmes coulaient à flot. De puissantes lumières se sont braquées dans sa direction, j'ai crié son nom, mais il était comme un fantôme perdu dans ce mouvement d'affolement, il n'entendait plus ma voix. Et il a fuit, juste à temps, au moment ou les forces de l'ordre ont débarquées en quantité dans cette pelouse devenu champs de bataille. Habillé sombrement, il s'est confondu parmi les ombres, et je l'ai perdu de vue .