Chapitre 11: Découverte.

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Arms by Christina Perri,

"J'ai fais de mon mieux pour ne jamais te laisser voir la vérité."

"J'espère que tu arriveras à voir à travers mes murs."

Point de vue d'Harry:

Sac à dos sur les épaules, le regard baissé et les mains dans les poches, je marche d'un pas rapide. Je connais le chemin par cœur vers l'appartement de mon ami. Car oui, je n'avais nul autre endroit où aller, et Louis était toujours très accueillant et ne posait jamais trop de questions. Je ne pourrai plus retourner dans cette vieille chambre, je ne pourrai plus mettre les pieds là bas désormais, ce serai trop risqué et je pourrais tomber sur de vieilles connaissances. Le visage saignant et le regard foudroyant de Zayn après mon cou fatal refont surface dans mon esprit et ça en est plutôt troublant. Je le crains, ce qui est normal après tout ce qu'il m'a fait subir. Mais maintenant lui et ses complices aussi pouvaient me craindre, à cette pensée, un petit sourire vicieux se dessinait sur mon visage. J'aimais me sentir puissant, j'aimais dominer car cette sensation me laissait croire que je n'étais pas victime, et que je ne l'avait jamais été.

Je venais de pénétrer dans le hall de l'immeuble, et entamais directement les escaliers. J'étais sûr de moi, je ne dirais rien à Louis, comme à mon habitude puis je me retirerai dans la salle de bain pour me soigner. Par contre je n'avais aucune idée de mensonge pour pouvoir passer la nuit chez lui. J'improviserai sur le moment, je ne vois rien d'autre. Mon doigt appuie sur la sonnette, et des bruits de pas me parviennent immédiatement. La porte s'ouvre, Louis m'accueille le sourire au lèvres, ses cheveux chatins répartis dans tous le sens, il porte un T-Shirt Vans, un jogging et est en chaussettes, sa tenue "cool" que je connais bien. Mais très vite, son expression joyeuse se fane et se transforme en regard interrogateur et anxieux.

"Harry... Dis moi que je rêve! Tu es encore blessé! Bon rentre allez."Il me prend le bras et me tire à l'intérieur, la porte claque derrière nous. Il est plus autoritaire que d'habitude, je me demande pourquoi.

"Hmm oui je suis tombé... en courant... dans la rue."Quelle mensonge ridicule, je suis ridicule. En effet d'après l'expression de mon ami je peux comprendre qui je ne suis absolument pas crédible, mais je garde mon sérieux, dans l'espoir qu'il y croit tout de même.

"Pfff... Et comme d'hab monsieur va vouloir emprunter la salle de bain pour se soigner! D'ailleurs je ne comprends pas, pourquoi ne vas tu jamais te soigner chez toi? Tu ne me dis rien Harry, pourquoi es tu si secret? Je ne disais rien jusqu'à présent, mais là je commence sérieusement à m'inquiéter. Je suis sûr que tu te bat Haz, me prends pas pour un con, ça se voit que tu as reçu des coups. Et pour pas te mentir ça me fait peur, tu me fais peur. Vas tu me dire un jour ce qui cloche chez toi? Mais parle par pitié!"C'est certain qu'il n'est pas comme d'habitude, mais cette fois je n'allais pas réussir à passer au travers. Il en avait assez, ça se voyait et je peux le comprendre. J'aurais tellement voulu me confier à lui, tout lui dire. Mais un contrat était signé, je risquais la mort, l'emprisonnement, c'était impossible de lui dévoiler quoi que se soit. Cela faisait des années que nous entretenions une si bonne amitié, il connaissait beaucoup de ma vie, plus que quiconque. Nous avons évolué ensemble, et pour ma part je n'avais pas changé en bien.

"Il me faut une clope."Ma main trouve automatiquement le paquet dans ma poche.

"C'est une blague? C'est tout ce que tu trouve à dire? Mais tu saigne bordel, ton crâne est sûrement ouvert, et toi tu fais quoi? Tu fume! Nan mais j'y crois pas..."Il s'énerve et frotte son visage avec un air exaspéré.

"Louis s'il te plaît... Il faut que tu comprenne. Il y a des choses que je ne peux pas diffuser, j'ai juste besoin d'aide. Ne pose pas de questions, dis toi que je vais bien OK?"

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