Chapitre 2

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Ella

La sonnette sonne juste au moment où j'avale ma dernière gorgée de mon thé. Ma mère me rejoint de mon côté en me demandant de laisser mon assiette et ma tasse sur la table, et de rejoindre Nicolas qui m'attend à l'extérieur.

- Dépêche-toi d'y aller, il t'attend. N'oublie pas de saluer la troupe pour moi d'accord. Je t'aime.

- Ok, ok, j'y vais. Je t'aime aussi maman. À ce soir, bisous.

Je ferme la porte derrière moi. En m'empressant de rejoindre Nicolas, Maria, et Mina dans la voiture de ce dernier. Je m'assois à l'avant, tout en embrassant Nicolas d'un baiser rapide sur la bouche, pour ensuite saluer les deux harpies qui me servent de meilleures amies à l'arrière de la voiture.

- Salut les gonzesses, comment c'est passer votre week-end en amoureuse ?

- Bien merci Isabella, Maria m'a fait la surprise de m'emmener à la plage. Elle nous avait réservé un week-end SPA, dans un hôtel 4 étoiles. Ça a été un cadeau d'anniversaire inoubliable. À côte, mon cadeau a fait bien fade.

- Hey Mina, mon cœur, ce que tu m'as offert pour notre 3 anniversaire a été magique et magnifique, n'en doute jamais.... Compris ? Dit Marie en prenant dans ses mains le visage de Mina pour qu'elle puisse la regarder dans les yeux.

Aux mots de ma copine, mon cerveau ne fait qu'un tour pour comprendre ce que de quoi le couple est en train de parler. Que je me mets à hurler dans la voiture de joie.

- OH MY GOD !

- Isabella doucement, j'ai failli nous faire avoir un accident, et si ça avait été le cas t'as mère m'aurait tué une seconde fois, Dis Nicolas.

- Désolé mon cœur. Vous deux, je n'y crois pas vous avez sauté le pas. Félicitations, j'espère que vous vous êtes bien amusé. À la vue de vos têtes rouges comme des tomates, je crois que j'ai ma réponse.

Nicolas toussote pour me dire que je me mêle de ce qui ne me regarde pas. Je hausse les épaules pour lui faire comprendre que je ne vois pas de quoi il parle, tout en continuant de discuter avec mes moitiés.

Nous arrivons à l'école après quinze minutes de route. Je sors de la voiture commence à marcher, mais m'arrête en me rattrapant de justesse à l'avant de la voiture. Nicolas, qui m'a vue sur le point de tomber sans presse de me rejoindre, suivit des filles justes derrière lui.

- Isabella ! Ça va. Me demande-t-il en prennent délicatement mon visage dans ses mains.

J'encre mon regard dans le sien jusqu'à ce que ma vision redevienne stable. Je respire de grand goulet d'air frais de ce matin d'hiver au point de sentier mes poumons me brûler. En plus des vertiges, un désagréable mal de tête commence à faire son apparition. Mes yeux se remplissent de l'arme par l'inconfort que m'apportent mes poumons et mon crâne.

- Hey biche, tu es sûr que ça va ? Tu es toute pâle. On devrait t'emmener à l'infirmerie, Dit Mina inquiète.

Mon regard quitte celui de Nicolas pour rejoindre celui de mon amie. Je peux y lire toute l'inquiétude qu'elle éprouve pour moi là maintenant. Mes yeux changent une nouvelle fois de direction pour se poser sur le pare-brise de la voiture de mon copain. Et effectivement, je fais peur à voir.

- Je n'ai pas très bien dormi, ma tête m'a fait mal toute la nuit. Vous voulez bien m'emmener voir l'infirmière, j'ai du mal à tenir debout.

Ils acquiescent tous les trois et commencent à m'aider à marcher, mais les arrêtent tout de suite dans leurs mouvements en sentent mes jambes me lâcher.

- Isabella ! Dis mes trois amies en même temps.

- Ça ne va pas le faire, je vais la porter sur mon dos. Vous deux partez devant et prévenez Madame Fuliot que l'on arrive.

IncurableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant