Chapitre 3

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Ella

Ça va faire bientôt deux heures que j'ai fini tous mes examens, et on n'a toujours pas de nouvelle des résultats de mon état de santé. Plus les minutes passe plus je stresse. Je peux sentir ma mère assise à côté de moi en avoir elle aussi marre de patienter sans aucun médecin pour venir nous voir et nous dire comment ça c'est passer. Ce n'est pas comme si on demandait la lune. Je n'ai même plus mon téléphone pour tenir au courant Nicolas et les filles de mon état, les médecins on dit à ma mère que pour le moment je dois éviter tout ce qui est numérique pour soulage ma tête.

- Ma chérie, tu te sens un peu mieux ?

Je voir très bien que ma mère prend sur elle. Elle a peur, la dernière fois que l'on est venu à l'hôpital c'était pour dire au revoir a grand-mère. Elle comme moi on déteste les hôpitaux. Qui aime ça de toute façon ? Ha si les médecins pour faire ce métier il faut obligatoirement aimer les hôpitaux.

- Je vais mieux maman, ma vision est redevenue normal. Et ma tête ne me fait plus mal. Je suis sûr que tout ce que j'ai eu est dû au fait que je sois très fatigue c'est dernier temps. Ne t'en fais pas tout vas bien.

- D'accord t'en mieux alors, mais attendons les résultats des médecins pour en n'être sûr.

J'acquiesce, et me rallonge dans mon lit. Je me perds dans mes penses qui devinent de plus en plus noir au fil des minutes qui passe. « Respire Isabella tout va bien se passer. Tu es juste fatigue, tout va bien ». J'ai beau essayer de me calmer mais rien n'y fait. Si ça continue je vais faire une crise de panique. Il en est hors de question, je risque d'inquiète ma mère encore plus. Elle n'a pas besoin de ça maintenant.

Un coup à la porte me sort de mes pense morose. Le docteur rentre suivie d'une femme dans la trentaine.

- Nous avons vos résultats. Mais avant j'aimerai vous présenter le docteure Dupont qui est spécialiste de la neurologie. Je vais lui laisser ma place. Je vous dis à tout a l'heure mesdames.

Je n'aime pas ça. Pourquoi une spécialiste de neurologie voudrait me voir. Je commence à avoir extrêmes peurs. Je tourne mon regard vers ma mère qui me regarde de la même manière que moi. Elle n'est pas rassurée elle non plus.

- Bonsoirs mesdames. Je me présente je m'appelle Stéphanie, et comme la dit mon collègue je suis spécialiste dans la neurologie. Je suis la aujourd'hui car lors du scanner. Elle se déplace dans la pièce pour se mettre près de la fenêtre a côte de ma mère et moi, pour y colle une radio. Nous avons vue juste ici juste au-dessus de mon doigt, c'est ce qui est noir. Il y de forte chance que ce soit malheureusement une tumeur aux cerveaux. Pour en être su...

- Attendez une seconde, une tumeur ? Ma fille aurait une tumeur, mais elle n'a que 19 ans, comment elle pourrait avoir une tumeur.

« Tumeur... j'ai une tumeur, ce n'est pas possible ». Mon cerveau a arrêté de fonctionner à ces mots. Je n'entends plus rien ne vois plus rien dû à mes yeux noyer de larme. Mon corp temple de froid, de peur. Je n'arrive à penser a rien d'autre qu'aux mots tumeur...tumeur...tumeur.

- Est-ce que je vais mourir. La phrase est sortie de ma bouche avant que je me rende compte de ce que je venais de dire devant ma mère. Mais je devais savoir, je dois savoir. Dit le moi est-ce que je vais mourir.

- Il n'est pas question de mourir Isabella. Nous devons d'abord te faire une IRM, pour connaitre exactement la taille de la tumeur. Nous ferron un prélèvement dans la tumeur afin de déterminer son type. Et Aussi savoir son avancer.

- Ça ne répond pas à la question ! Je m'énerve, c'est bien beau tout ça mais moi je veux savoir si je vais y reste.

- Isabella, madame Smith je comprends que vous soyez choqué, mais tu es jeune Isabella, et tout dépend du type de tumeur que tu as. Je ne préfère pas te dire que ta tumeur est bénigne alors que nous n'en savon encore rien. Pour après t'annoncer que c'est plus grave que ce que nous pension.

- Vous pourriez me laisser seul avec ma fille s'il vous plaît.

- Bien sûr, n'exister pas venir me voir pour plus d'explication.

La doctoresse sort de la pièce, et ma mère monte dans le lit puis s'allonger à côté de moi. Elle me prend dans ses bras et j'explose automatique en larme. « Pourquoi moi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal ? » Je veux parler, mais dès que j'ouvre la bouche c'est des cris qui en sort. Des cris de douleur, pour moi et maman. Si ma tumeur est grave elle va me perdre moi, sa bouée qui la maintient à la surface, qui l'empêcher de se noyer de chagrin. Je ne veux pas, et ne peux pas la laisser.

- Je ne veux pas mourir maman, dis-je dans les bras de ma mère.

- Tu ne mourras pas ma chérie, quoi qu'il arrive je serais là avec toi ma puce.... Mon petit cœur ça va aller, chut calme toi ça va aller. Je te le promets.

Je sais qu'elle ment, mais là maintenant je m'en fiche. Tout ce que je veux c'est être dans ses bras, et m'y perdre pour toujours, que le temps s'arrêté et qu'il ne redémarre jamais, malheureusement nous ne sommes pas dans un film, mais dans la réalité. Et la vie est cruelle. Elle m'a pris tout ce que j'avais, maintenant elle me prend moi pour finir sa « joyeuse » boucle.

D'un autre côté je suis heureuse quelle me prenne moi et pas ma mère, si quelqu'un m'entendait il penserait que je suis folle. Ne nous menton pas à nous-même, qui aime voir un de c'est proche mourir et ne rien faire. Celui qui ne fait rien n'est pas humain. Après l'être humain est très individualiste, il pense toujours à lui avant autrui.

- Isabella tu m'entend ?

- Hien ? ha, pardon maman j'étais dans mes penser. Tu me disais quoi ?

- Je vois ça ! je vais aller voir le docteur Dupont, je l'ai coupé dans ses explications tout à l'heure. En attendant repose toi, tu en as besoin avec tout ce que nous avons appris aujourd'hui. Je te fais un bisou, je ne pense pas avoir le temps de revenir avant la fin des visites d'aujourd'hui. Je t'aime, je serais là demain à la première heure.

- D'accord, je t'aime aussi. Fait attention sur la route, a demain.

Ma mère part, et d'un seul coup j'ai l'impression qu'il fait -10 dans ma chambre. Je ne m'en rends compte que maintenant, ma mère était mon encre qui me maintenait à la surface depuis que j'ai appris que j'ai une putain de tumeur au cerveau. Oui, je me noie, dans ma peur, ma solitude, dans la réalité. Je vais mourir, peut-être ce soir, demain, dans un an. Alors, oui, j'ai peur, je n'ai que 19 ans, toute la vie devant moi. Je voulais voyager à travers le monde, me construire un futur inoubliable, que je pourrais partager avec mes enfants, et mes futurs petits-enfants. Mais non, il a fallu que je tombe malade. « Doucement Isabella, tu as entendu ce que Stéphanie a dit, ça se trouve, tu ne vas pas mourir, respire tout vas bien se passer. » J'essaye de me rassurer, mais ce n'est pas une très grande réussite.

Je regarde l'heure à la pendule accrocher au mur en face de mon lit et voie qu'il est plus de 20 h. « Ma maman à du rentré. »

Ça m'énerve de ne pas avoir de portable, je peux discuter avec personne pour m'occuper.

Je me lève, puis pars en direction de toilette. J'entre et trouve au pied du lavabo ma petite sacoche violette que j'utilise quand je pars en vacances. En l'ouvrant, j'y trouve tout ce dont j'aurais besoin pour mes quelques jours du moins, je l'espère, à l'hôpital. Je prends mon gel douche, et vais me doucher. Je reste sous l'eau ce qui me semble des heures a pleuré encore et encore assise a même le sol, mes jambes replier sur moi-même avec ma tête enfuit dedans.

IncurableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant