ELLA
Ça y est, c'est le grand jour, je suis à l'aéroport avec ma mère et Stéphanie qui nous accompagne jusqu'à NY. Elle nous a dit que ça fait partie du protocole, elle dit qu'avoir un médecin avec nous est important s'il ne m'arrive qu'elle que chose pendant le vol.
Maria et Mina sont aussi avec moi, elles ne veulent pas me laisser partir loin d'elle.
- Tu as itéré à nous appeler tous les jours, sinon je te jure que je prends le premier vol à destination de NY. Me suis-je bien fais comprendre ma demoiselle ? Clame-t-elle.Je souris et les prends dans mes bras leur promettent de les tenir au courant de chaque avancée de ma tumeur et de mes traitements. Je m'éloigne d'elle et regarde derrière moi, pour espérer voir la silhouette de Nicolas parmi le hall bondé de l'aéroport.
- Je suis désolée ma chérie, il nous avait dits qu'il viendrait. Murmure-t-elle avec empathie.
- Je te jure que dès que tu as décollé, on va chez lui pour l'encastrer dans un mur ! Rugis Maria.
Je regarde les filles avec tristesse, mais aussi avec un léger sourire, car en connaissant les filles, Nicolas va vraiment finir dans un mur. Je les prends une dernière fois dans mes bras quand j'entends ma mère me dire que l'on doit aller faire notre enregistrement. Je m'éloigne d'elle à contrecœur. Et me retourner pour suivre ma mère qui entre dans le file d'attente. Nous nous enregistrons, puis continuons notre chemin en direction du contrôle des bagages. Au Moment où j'allais rentrer dans la file d'attente, je me retourne persuadée d'avoir entendu mon nom.
- Isabella...Isa!
- Nicolas ! Je me mis à courir dans sa direction, lui saute dans les bras en enroulant mes jambes autour de ses hanches, pour l'embraser sur la bouche.
- Tu étais ou bordel, je pensais que tu n'allais pas venir. Dis-je en sanglotant.
- Je suis désolé mon cœur, il y a eu un accident sur la route. J'ai envoyé un message aux filles pour les prévenir de te dire que j'allais être en retard. Mais elle mon répondu que tu avais déjà enregistré tes bagages, et que tu te dirigeais au contrôle de douane, Murmurer-t-il proche de mes lèvres.
Je presse mes lèvres sur les siennes, il me redonne mon baiser avec passion. Je mordille sa lèvre du bas pour lui faire comprendre que je veux plus qu'un baiser. Nicolas ne se fait pas prier et ouvre doucement sa bouche pour que ma langue rejoigne sa jumelle. Ce baiser n'a rien de sexuelle, il est doux, tout en étant passionner. C'est un baiser d'adieu et au fond de nous nous le savons. Nous ne savons pas si nous nous rêverons avant que je ne parte rejoindre mon père et ma grand-mère.... Oui, nous nous disons adieu ici, dans un aéroport.
- Je t'aime ma princesse, promet moi de me revenir, Dit-il en pleurent.
- Je t'aime aussi bébé. Je repose mes jambes à terre sans rien lui promettre car moi-même je ne sais pas si demain, je serais encore en vie.
- Je t'aime. Je l'embrasse une dernière fois et m'éloigne de lui pour rejoindre ma mère qui lui fait un signe d'au revoir.
- Isabella, je t'aime, tu m'as compris, tu as intérêt à revenir vivante sinon, c'est moi qui te tue ! Rugit-il dans le couloir ?
Je ne me retourne pas, si je le fais, je ne pourrais pas m'en aller, le laisser lui et les filles derrière moi. Donc je marche droit en direction de maman, elle met ses bras autour de mes épaules en me chuchotant que tout va bien se passer. À cet instant, je lui en veux de me faire quitter mon pays et tout ce que j'aime. Sauf que je l'ai aussi choisie en ne posant pas mon veto à mon transfert. Quelque part au fond de moi, je lui voulais ce changement. Je ne veux en aucun cas que mes deux meilleures amies et mon copain me voient dépérir à petit feu de ma tumeur. Je préfère qu'il garde de moi, le visage d'une jeune fille souriante, partiellement en bonne santé, et pas bourrés de médicament.
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Incurable
RomanceJe pensais que rien ne pouvait détruire mon monde. J'ai toujours été une gentille fille, on m'avait dit petite que si j'étais bonne avec autrui le ciel me le rendrait. Il me la rendue cher journal, mais pas de la façon que je l'espérais. C'est la pr...