Chapitre 7

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Aiden

Je sors du bureau de mon père en rigolant « petit monstre », il a commencé à m'appeler comme ça quand j'ai eu 3 ans, je ne fessais que des bêtises. Mes parents ne savaient plus quoi faire pour que j'arrête de tout casser sur mon passage, ils en devenaient fous. Puis un beau jour, mon père m'a appelé petit monstre et c'est rester au fil des années.

Je rejoins le parking où se trouve ma voiture, je monte du coter conducteur en sortent mon portable de la poche arrière de mon jean. Je l'allume pour voir 3 appelles manque d'Aaron et un du coach. J'appuie sur rappeler, Aaron décroche au bout de la troisième tonalité.

- Putain, mais t'es où ? me questionne-t-il, le matche commence dans 30 minutes et notre capitaine n'est même pas là.

- Calme-toi Aaron, je suis là dans 15 minutes, je rétorque, je suis juste allez chercher mon père à l'hosto. Dit au coach que j'arrive, pour pas qu'il fasse un arrêt cardiaque.

- Ok, mais dit à ton père de grouiller, a t'a l'heur mon pote.

Aaron raccroche juste au moment où je l'entends appeler le coach, je regarde dans mon rétroviseur pour voir mon père arriver près de la voiture. Il s'arrête quand il voit une femme arriver vers lui. Mon père va tout de suite dans sa direction l'air inquiet. Il pose sa main sur le haut de son épaule, en sortant un papier de sa mallette, elle lui prend et explose en sanglot. Je vois bien qu'il est complètement pris au dépourvu, il hésite un instant avant de la prendre dans ses bras. « Non mais je rêve », mon père en train d'enlacer une femme. Je me frotte les yeux pour être sûr de ne pas rêver. Mais non, Elijah est bel et bien en train de prendre une femme dans ses bras. Le ciel va nous tomber sur la tête ou quoi. De puis que ma mère est morte il y 10 ans, je n'ai pas le souvenir d'avoir vue Elijah aussi proche d'une autre femme. Ladite femme s'éloigne de mon père l'air confus, puis part en direction du deuxième étage du parking. Elijah revient près de la voiture ouvres le coffre pour y déposer ces affaires. Il me rejoint dans à l'avant l'air de rien en tournant son regard vers moi.

- Je peux savoir, c'était quoi ça ? questionnai-je mon père.

- Ça ne te regarde en aucun cas jeune homme, réplique-t-il, tu devrais te dépêcher ou sinon tu vas être en retard ».

Je tourne mon regard sur l'écran de mon portable pour voir qu'effectivement si l'on ne part pas maintenant, on allait être en retard.

- Ne pense pas t'en tire comme ça, à la fin du match, tu vas passer à la casserole mon cher père, j'achève avant d'allumer le moteur.

Elijah sourie, mais ne renchérit pas à ma réplique sachant d'avance qu'il a perdu face à mon obstination que je tiens de ma mère. Nous arrivons dix minutes plus tard au stade, je me stationne juste devant l'entre des joueurs ou j'y retrouve Aaron et le coach à bout de nerfs. Je sors mon sac d'équipements du coffret et cour en directions de l'entrée. Elijah me crie qu'il va garer la voiture, et qu'il me rejoint à la fin du match. Le coach Nelson me fait la morale comme quoi qu'en t'en que capitaine, je me devais de montrer l'exemple et d'arriver le premier dans les vestiaires. Je rétorque que mon retard était exceptionnel et aussi à cause de mon père qui a mis dix mille ans à sortir du travail. À peine arrive dans les vestiaires que j'enlève mes vêtements pour enfiler mes protections pour le match. Ce match est le plus important de la saison pour mes coéquipiers et moi, c'est aujourd'hui que ce joue notre avenir dans le football. C'est aujourd'hui ou jamais si on veut être sélectionné par une équipe professionnelle.

Une fois prêt, j'appelle toute mon équipe à me rejoindre au centre du vestiaire. Nous nous mettons en cercle avant de mettre nos bras sur les épaules de nos équipiers à côté de nous pour former un cercle parfait avant de crie ensemble :

IncurableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant