Fils de la magie

14 - Une nouvelle ère à Poudlard

Eloïse et Neville firent un pas vers les escaliers et ce fut à ce moment qu'Harry décida de sortir de sa cachette, il fallait qu'il parle des héritiers à Eloïse. La poufsouffle et le gryffondor se tournèrent d'un seul coup vers lui et le regardèrent très gênés.

- Harry ... Que... qu'est-ce que tu fais dans les serres.

- Luna nous a dit de venir ici.

La dénommée sortie à son tour, tournoyant et saluant d'une révérence les deux amis. À sa suite, fini par sortir, Draco, Virgo et Alicia. A la vue du serpentard, on put les voir se tendre. Virgo donna un coup de coude à Alicia qui comprit automatiquement et rassura son amie jaune et cuivre en donnant une petite tape sur l'épaule du blond.

- Fais pas la tête Draco, tu leur fais peur.

Il la fusilla du regard et se contenta de regarder dans la direction opposée. Étonnamment, Alicia était une des seules personnes qui ne recevait pas de pique de la part de Malfoy depuis le début. Elle était peut-être une née-moldu, mais avec son grand cœur et sa fougue au Quidditch, elle était devenue le coach secret de Malfoy. C'était d'ailleurs le secret le mieux gardé de Poudlard. Il avait seulement fallu que les deux se rencontrent sur le terrain de Quidditch, en plein entraînement du blond, et qu'elle le rattrape in extremis d'une chute potentiellement mortelle. A voler avec elle, il avait compris qu'Alicia était un génie du balai. Alors, moyennant échange elle avait commencé à lui donner des cours, pour qu'il puisse faire obstacle à Potter lors des matchs, les deux y avaient gagné beaucoup.

Harry remarqua les réactions de Draco et comprit qu'il y avait quelque chose, les deux se connaissaient et ils semblaient même l'écouter. Mais en cet instant, le plus important était la Chambre de Poufsouffle.

- Eloïse et Neville, on va devoir parler, mais pas ici, plutôt là-bas - dit-il en pointant les escaliers.

Trop curieuse, Midgen accepta et Neville la suivit, descendant les escaliers un par un. Une fois en bas, ils tombèrent sur un petit couloir avec des murs recouverts de mousse. Au bout, se trouvaient trois portes. Eloïse se sentit attirée par la porte du centre, d'où sortait une petite brise et l'ouvrit donc. Chacun leur tour ils purent entrer et admirer une superbe serre, qui donnait sur la forêt interdite, mais c'était un espace encore jamais vu, une sorte de grande clairière, entourée d'arbres lugubres. Au centre, l'herbe était claire et verdoyante, un petit ruisseau la traversait sur lequel la lumière du soleil s'y reflétait sans peine. Ils purent apercevoir un troupeau de licornes non loin, se prélassant sous les rayons de lumière.

Dans la serre, il y avait des plantes dans tous les sens, mais mises de telle manière que le tout soit très coloré et chatoyant. Ils perçurent des petits rires et de toutes petites fées vinrent tourner autour d'eux comme si elles les accueillaient. Au centre de la pièce, des tables étaient placées pour former un "U", où du matériel pour les plantes était placé, bien rangé. à l'intérieur du "U", il y avait trois canapés, placés de la même manière, avec une petite table basse, qui donnaient directement sur la clairière. C'était un lieu vraiment chaleureux et lumineux, qui donnait envie de se relaxer au gré du vent qui s'engouffrait délicatement dans la pièce.

Les fées tirèrent tout le monde en direction des canapés, sauf Eloïse qui fut amenée jusqu'à la clairière où une licorne la rejoignit. Timidement et avec l'acceptation de l'animal légendaire, elle put le caresser. Elle était sûrement une des plus grandes que les élèves avaient pu observer, d'un pelage blanc nacre couplé d'une crinière argentée à couper le souffle. Quand la licorne posa sa corne au niveau du coeur de la jeune femme, une grande lumière éclaira le lieu éblouissant tout le monde. Elle finit par s'estomper peu à peu, pour laisser Eloïse les yeux grands ouverts face à l'animal. Celui-ci tourna, en faisant clapoter ses sabots sur le sol, heureux.