Chapitre 18:

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Putain, fait chier. Pourquoi il fallait que je tombe sur lui en premier.

- Qu'est-ce que tu fous ici gamine ?

Après ma découverte du message accroché à l'aconit j'ai essayée de préparer un plan où je devrais attraper celui qui venait dans ma chambre sans se faire repérer par la centaine de soldat du bataillon.
La premier partie de mon plan consistait à construire une sorte de base sur un arbre où je le prendrais la main dans le sac.

J'avais demandé au major Erwin, alias mon cousin, de me fournir des planches en bois épaisse pour tenir un poids humain. Et après l'entraînement habituel je me suis précipité dans la forêt des arbres géants pour commencer la construction de mon abris.

Mais comme par hasard le caporal de mes deux m'a suivit.

- Je suis venus me balader rien de plus, ai-je mentis.

-Avec des planches dans les bras, un marteau et des clous ?

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Un soupir de résignation est sortie de ma bouche, je l'ai fusillé du regard parce que j'en avait marre qu'il me mette des bâtons dans les roues.

- Vous avez pas autre chose à faire que de venir me...vous êtes venus faire quoi enfaîte ?

Un de ses sourcil s'est lever. Signe qu'il était surpris de mon insolence. Moi même je le suis. Mais il se peut que ma rancune m'aide à lui tenir tête.

- Depuis quand  tu parles comme ça à tes supérieurs ?

-Depuis quand vous traquez vos subordonnés, ai-je rétorqué.

Il s'est avancé à quelques centimètres de moi, j'ai sentie son souffle atterrir sur mon visage. La température est devenue très insupportable d'un coup. Ses yeux étaient dans les miens, j'ai pus apercevoir que les siens étaient d'un bleu marine.

- C'est pas parce que Erwin t'as dans ses bonnes grâces que tu peux faire la fière avec tes supérieurs gamine.

- Dans ses bonnes grâces ? Ai-je répéter, les sourcils froncés sous l'incompréhension.

- Ne fait pas l'idiote, je t'es vus sortir de son bureau ce matin et Hanji m'a prévenus que tu y était hier soir alors que tu devais faire ta punition.

J'hallucine ! Il croit que...non je vais demander pour être sûre.

- Rassurez-moi vous ne penser pas que j'ai une liaison avec le major ?

Il a reculer de quelques pas avant de lâcher son onomatopé fétiche.

- La position dans laquelle tu était avec lui sur son lit je m'en fous. Moi je te préviens  que ça ne marche pas avec moi ton petit jeu.

La rage est venus envahir tous mon être. Il sous-entendait que j'etait une petite trainée. Et en plus que je me jouer de ma "bonne grâce " avec mon cousin.

Et j'aurais dû réfléchir avant de parler mais ma colère a pris le contrôle de ma langue :

- Vous êtes vraiment un enfoiré, ai-je lâché avant de planter de mes grappins et de me sentire partie en avant.

Je ne sais pas s'il a entendus mais je m'en foutais. Les arbres défilaient et devenaient une masse verte qui filait à toute vitesse. Jusqu'à que j'en oublie que mes réserves de gaz étaient à moitié pleine. 

Pourquoi toi? Livai x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant