Chapitre 6

230 11 0
                                    

Steve se tient derrière moi, à l'entrée du toit terrasse.

- Tu m'as fait peur.

- Excuses moi. Ce n'était pas mon  intention.

Je vois qu'il hésite à s'approcher. Je pose ma main à soté de moi et tapote la place libre.

- Tu peux venir si tu veux.

Apparement soulagé que je ne le repousse pas, il s'exécute.

Il s'assoit à ma droite en tailleur et nous contemplons la vue que nous offre New-York e pleine nuit.

- Tu ne dors pas ? me demande il.

- Non, j'avais un coup de fil à passer, et j'ai énormément de mal à dormir. Et toi ?

- Non plus. Mes nuits sont assez courtes depuis que je me suis réveiller.

- J'en ai entendu parler. 

- En même temps après 70 ans de sommeil c'est logique non ? me dit il avec un rire sans joie.

- Possible. Je dois t'avouer que j'ai fais des recherches sur toi. 

- Tu as trouvés quoi ?

- On viens de la même époque, on est tout les deux nés au alentours de la première guerre mondiale, on aurait été dans le même camps d'entrainement pour l'armée. 

Je vois à son visage qu'il n'est pas le moins du monde étonné par mes révelation sur mon age.

- Tu le savais déjà que je venais de la même époque pas vrai ?

- Oui.

- Pourquoi ne pas me l'avoir dit ?

- Je n'en sais rien. Et puis tu ne parles de ton passé. C'est peut être pour une bonne raison.

- Si tu entends par là que j'ai des souvenirs clair de cette époque détrompes toi.

Il parut surpris par ma réponse.

- Je souffre de ce qu'on appel la Prosopagnosie. C'est une maladie qui fait que je ne reconnais pas les visages. Suite à un évènement de ma vie, mon cerveau à voulu se protégé en mettant un voile sur mon passé. Je serais incapable de me souvenir d'un visage que j'ai croisé. 

- Même pour les personnes les plus récentes ?

- Ça dépends des moments. Si je suis en crise ou non, mais j'ai développé des "techniques" comme associés les styles vestimentaires au gens. Mais c'est temporaire. Avant c'était permanent, mais ça va un peu mieux maintenant. Disons que ça fait 35 ans que ce n'est plus permanent.

- Tu ne te souviens pas d'Herskin ?

- Son visage est flou, par contre je n'ai pas oublié Howard Stark. C'est étrange de se dire que j'ai connus le père de Tony.

- À  qui le dis tu ? me dit il avec un petit rire. Et ça va mieux aujourd'hui ?

- J'ai quelques "rechutes" parfois. Mais ça va de mieux en mieux. Il n'empêche que si je ne connais pas personnellement les gens, il y a peu de chance que je retienne leurs visages plus de quelques jours.

- Et quand tu dis un voile sur ton passé ...

- J'ai des souvenirs très clairs des disons  45 dernières années. Enfin clairs tout est relatif. Autrement dit a partir de mon entrée chez les Naichō je peux me le rappeler seul. Avant c'est plus complexe, disons  plus floue.

The first loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant