Chapitre 10

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Steve

Tony me sort de ma lecture en me questionnant sur Alix.

- Alors comme ça on flirt avec la nouvelle ? me demande Tony.

- Qu'est-ce qui te fait dire ça ? je dis en me tournant vers lui.

- J'ai reçu une notification de Jarvis quand vous êtes sorti de la salle d'entraînement. Tu la portais dans tes bras comme un grand bébé.

Elle a fini par se rendormir dans mes bras. Je l'ai donc remontée dans sa chambre.

Avant quand j'essayais de faire ça, monter des escaliers en la portant, c'était très compliquer. Il faut dire qu'à l'époque je n'avais pas la même force que j'ai maintenant. 

Elle ne m'a pas dit pourquoi ou pour qui elle pleurait. Mais quand je l'ai déposée dans son lit, elle parlait dans son sommeil.

Elle répétait en boucle «  Qui es tu ? Pourquoi tu m'as laissée? Pourquoi m'avoir abandonné ? ».

Et en comprenant qu'elle a du rencontrer quelqu'un pendant ces 70 dernières années et qu'ils ont surement rompu, mon coeur se serre. Moi je ne l'ai pas oubliée. Je pense que je n'aurais pas réussis à refaire ma vie après elle. Je l'ai aimée tellement fort... je l'aime tellement que jamais je n'aurais pu être avec quelqu'un d'autre.

Maintenant si elle a réussi c'est une bonne chose pour elle. Enfin je suppose. Mais une question demeure, pourquoi elle ne se souvient pas de moi ?

Quand on a discuté sur le toit elle se souvenait d'Herskine et de Howard, même de Peggy. On l'a évoquée à quelques reprises. Mais moi je demeure une inconnu.

- Oui, enfin Non. J'en sais rien c'est compliqué. dis je désemparé.

- J'ai une question pour toi Captain. Est ce que c'est Alix, je veux dire LA Alix dont m'a parler mon père à plusieurs reprise. L'amour de ta vie ?


Alix

En me réveillant tout à l'heure j'étais de retour dans mon lit.

Je me suis endormie. 

Je me suis endormie dans les bras de Steve, jamais je n'ai aussi bien dormi de ma vie. Je dois avoir parlé dans mon sommeil, car j'ai trouvé un mot sur ma table de nuit en me réveillant.

" Je ne te poserais pas la question, mais si tu as envie de me parler de lui ou  de ce qui n'allais pas, je suis là pour toi. " 

De lui ?

Mais de qui parle il ? Et surtout qu'est ce que j'ai dis. 

Il m'arrive souvent de parler. Parfois en français, en anglais, en japonnais et il m'est déjà arriver de me réveiller au téléphone avec quelqu'un et de lui parler en russe.

Mon cerveau chauffe à toute vitesse. Se pourrait-il qu'il sache quelque chose ?

Des coups à ma porte me font sursauter et sortir de ma rêverie. Je crie entrer et je reconnais les pas de Natasha.

- Salut ma belle.

Je la salue également, mais je vois que quelque chose la tracasse. Quand je lui demande se qu'il se passe, elle s'assoie au bout de mon lit sur lequel je suis assise et quand j'entend ses paroles, mon coeur rate un battement.


Steve

- Steve, est ce que c'est elle dont mon père m'a parlé ?

Cela fait 1 minute que je reste plonger dans mes souvenirs suite à la question de Tony. Evidement que Haward connaissait Alix. Ils étaient de bon amis et surtout ils avaient travaillé ensemble avant que je ne sois choisis pour le projet.

J'aurais du me douter que Haward parlerais de ses amis de "jeunesses"  à Tony.

- Oui, Oui c'est elle. C'est bien "La Alix" comme tu dis. dis je en baissant le regard vers mes pieds. Je n'ai pas penser au fait que ton père aurait pu te parlé de nous.

- Tu rigoles ? Le nombre de fois où ils m a raconter la manière dont vous vous aimiez, vous regardiez, la manière dont vous parliez l'un de l'autre. L'amour pur que vous partagiez. Et qu'il vous charriaient tout les deux sur le fait que Alix avait choisis un demi-portion plutôt que lui. Quand j'étais jeune, j'ai rêvé d'un amour comme ça. Sois dit en passant, si tu le répète a quelqu'un je te tue.

- C'est noté. je ne peux empêcher un petit sourire triste d'apparaître sur mon visage.

- Comment ça se fait qu'elle n'a pas l'air de se souvenir de toi ?

La question qui tue.

- J'en sais rien, pour tout te dire, je ne comprends même pas comment elle peut être là après 70. Je veux dire toujours en vie et tel que je l'ai vue la dernière fois. Ce n'est pas pour me déplaire bien au contraire, mais ...

- Tu aurais aimé que se soit comme avant.

- C'est ça. dis je le regard triste. Egoïstement c'est ce que j'aurais voulu. Mais je devrais être heureux de juste la savoir en vie. Je me sens égoïste de ne pas savoir me contenter du fait de l'avoir au près de moi, en bonne santé et vivante. C'est égocentrique au possible.

Tony soupire et pose sa mains droite sur mon épaule gauche avant de me lancer un regard lourd de sens.

- Je t'arrête tout de suite, tu es la personne la moins égoïste et égocentrique que je connaisse et c'est normal de vouloir plus pour la simple et bonne raison que tu l'aimes. Et je suis sure qu'elle t'aime aussi. Pourquoi tu ne lui racontes pas votre passer commun ?

Je pourrais. J'en ai déjà eu l'occasion d'ailleurs. Mais ...

- Tu ne rappelles pas à une personnes qu'elle a des sentiments pour toi. Si l'amour est réel, réciproque et partager, on est même pas obliger de dire ces trois pauvres mots. Les regards qu'on échanges avec cette personne parlent pour nous. Les moments partager ensemble. Les sourires échanger. Tout ça parle pour nous et réclamer à une personne qu'elle t'aime, qu'elle te le dise. C'est tout simplement de l'égoïsme pur et dure. Et surtout elle a vécu 70 ans. Il est normal qu'elle ne soit plus la même qu'à l'époque. Et qui sais ? Ses sentiments ont peut-être changer.

***

Hello. Juste pour vous prévenir que vu que se sont les vacances, je ne poste pas la semaine prochaine.

Voilà bisous !

The first loveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant