The Next Generation (tome 0)

I

Et même quand tout espoir semble vint, la petite lueur de la lune les aura touché. Suivez la lumière et vous serez guidé

POV SORA

Ça fait longtemps... Longtemps que vous et moi ne nous sommes pas vu. Je suis contente de vous retrouver.

Pour ce qui ne me connaîtrait pas, je me présente : Sora. Si vous voulez savoir tout ce qu'il reste à savoir, lisez mon histoire (et préparez peut-être des mouchoirs).

La dernière fois que j'ai vu Mikey, il n'était plus que l'ombre de lui-même. Je l'avais déjà vu au plus bas... Chaque personnes perdues avait été comme un fardeau qui le tirait vers la noirceur de son âme au point d'éveiller en lui une sombre colère.

Mais cette fois ci, c'était différent. Il ne se battait même plus contre lui-même. Il était enfermé dans des sentiments beaucoup trop fort qu'il pensait contrôler.

Fuji lui manquait. Ça faisait déjà sept mois qu'ils s'étaient séparés pour des raisons que nous ignorons tous même si je me doutais que ça avait un rapport plus qu'étroit avec son kidnapping.

Après s'être séparés d'elle, il a... Ramené sa copie. Du moins il a essayé. Elle avait teint ses cheveux de la même couleur que ceux de Fuji, elle se maquillait pour lui ressembler, elle avait des lentilles de contact de la même couleur.

Je sais ce que vous pouvez en penser parce que je suis du même avis, c'est malsain. Il ne voulait pas vraiment passer à autre chose. Ou du moins il n'y arrivait pas

De mon côté j'ai essayé de reprendre contact avec elle mais elle avait complètement disparu. Son numéro ne répondait plus et je n'avais aucune idée d'un lieu où elle aurait pu aller.

-Shinichirô : Maman !

Mon fils est arrivé comme une petite furie me tirant de ma rêverie.
Il s'est accroché à mon pied

-Shin : Kiyo...

-Tu veux aller jouer avec lui aujourd'hui mon cœur ?

Je l'ai pris dans mes bras en le serrant contre moi.

Il a fait oui de la tête.

Mon fils était la lueur de la lune qui me sortait de la noirceur et de la tristesse.

C'était la seule chose à laquelle je me raccrochais désespérément même dans les pires moments.

Baji... La douleur n'était jamais partie. La blessure ne c'était jamais refermer. On dit souvent que le temps répare mais moi le temps ne m'avait en aucun cas réparé. Chaque jour qui passait était un jour de trop sans lui. Baji n'avait pas été à mes yeux qu'une « amourette de collégien ». Avec lui j'avais eu l'impression d'être vivante. Ses mains, son sourire, son odeur... Sa voix... Tout de lui même manquait.

Y penser m'a remis les larmes aux yeux et j'ai serré mon fils contre moi pour qu'il ne me voit pas dans cet état.

Plus il grandissait, plus il lui ressemblait. Que ce soit dans son caractère ou son physique. Shin était la copie de son père teinté d'un brin de douceur et de légèreté. C'était peut-être les seules choses qu'il avait voulu prendre de moi.