Chapitre 5 : Les cinq princes.

16 0 6
                                    

Deux jours s'étaient écoulés depuis qu'Océane avait apprit la nouvelle. Les rois étaient arrivés avec leurs fils.

Le premier se nommais Louis. Il avait 1 ans de plus qu'Océane , des cheveux noirs et des yeux bruns et était bien décidé à conquérir le cœur de la princesse.

Le second se nommais Gaëtan. Il avait le même âge que la princesse, des cheveux bruns très foncés, des yeux verts.

Le troisième se prénommait Tristan. Un de ses yeux amande était caché par une mèche de ses cheveux - qui étaient de couleurs noirs comme le charbon. Ce garçon portait en lui un passé sombre et douloureux... 

Et le quatrième répondait au nom de Lot. Il avait des cheveux blonds et des yeux bleus. Il était extrêmement peureux et n'était certainement pas décidé à concourir pour devenir roi...

La famille d'Océane fit la connaissance des quatre jeunes hommes et de leurs père. Mais Océane sentait au fond d'elle même, une étrange sensation comme si la forêt courrait un grave danger...

***

Le soir, une grande cérémonie fut organisée. Les rois et les reines discutaient gaiement dans la grande salle de réception, décorées de grands lustres. De chaque coté de la pièce, des feux brûlaient tranquillement dans les grandes cheminées décorées avec l'emblème du roi. Voulant fuir ces discutions incessantes, Océane s'éclipse et trouve refuge dans les jardins du château. Il faisait chaud malgré l'heure avancée. Les parfums de lavande, de rose et de fleur de lys embaument le chemin où les feuilles des saules et l'eau du lac se rencontrent. Par rapport à l'intérieur du château, les jardins sont bien calmes, ce qui rassure la jeune fille.

- Bonsoir., dit une voix derrière elle.

La princesse, surprise, sursaute avant de se retourner. Tristan se tient devant elle.

- Veilliez m'excuser. Si je vous dérange, je peux vous laisser., continu t il en réalisant une révérence.

- Non, au contraire.

Tristan la regarde longuement avant de déclarer en souriant :

- Vous êtes sublime ce soir.

- Merci... Vous aussi, vous êtes ravissant., répond l'adolescente, le rose aux joues.

Les deux marchèrent un moment sans rien dire. L'odeur des fleurs de lys embaumait l'air. Les jeunes gens s'arrêtèrent finalement à un banc.

- J'ai entendu votre père dire que vous montiez à cheval. Est-ce vrai ?, demande le garçon aux cheveux d'ébène afin de briser le silence.

La princesse hoche la tête en répondant :

- Oui, en effet. Depuis que je suis enfant, je monte à cheval. Et vous ?

Le prince détourne le regard, visiblement gêne.

- Vous ne savez pas monter à cheval ?

- Si, bien sûr... Mais lors d'une ballade, mon cheval s'est cabré et je suis tombé. Ne vous en faites pas, je ne me suis pas fais mal, mais j'ai eu la peur de ma vie... Mon père a tout tenté pour que j'oublie ma peur, mais rien n'y fait... Dès que je m'approche d'un cheval, je tremble de tous mes membres et je n'arrive pas plus à bouger... Je ne sais si je pourrais participer au tournoi.

- J'ai peut être un moyen de vous aidez., répondit Océane en prenant la main du jeune homme. Suivez moi.

Océane emmène alors le garçon dans les écuries et s'approche seule du box de Lune.

- Tout va bien, Lune... Du calme... Il ne te ferai rien..., dit la jeune fille à l'étalon d'une voix calme et douce.

- Princesse, je...

La jeune fille s'approche de nouveau vers Tristan et lui prend la main.

- Vous n'avait rien à craindre. Tout va bien se passer. Tout ce que je vous demande, c'est de fermer les yeux, de vous laisser guider et surtout de rester calme.

Tristan s'exécute et, le cœur battant, se laisse guider par Océane. 


Sous sa paume, il sens alors une chaleur. En rouvrant les yeux, il se rend compte que sa main est sûr sur l'encolure de Lune. Il se rend également compte qu'il ne tremble pas, et il peut bouger sans difficulté. Un sourire lui fend alors le visage. Il se tourne vers Océane qui lui rend son sourire. Soudain, il sens des larmes couler sur ses joues. Il essaye de se calmer mais les larmes continue à couler.

- Ce sont des larmes de joie. N'essayez pas de les retenir., précise Océane.

- Princesse... Je ne sais comment vous remercier...

- Ce n'est rien. En tout cas, je vous trouve très courageux.

- Pour être courageux, il ne faut avoir peur de rien, or...

- Non., le stoppe t elle en prenant sa main dans la sienne. Être courageux, c'est avant tout, réussir à dépasser sa peur.

Tous deux rentrèrent annoncer la nouvelle au père de Tristan. 


- Père ! Père ! Père, vous n'allez jamais me croire !, crie le jeune prince en entrant dans la grande salle illuminée.

- Calme toi, mon garçon, calme toi. Que t'arrive-t-il donc ?, demande son père, qui était en pleine conversation avec le Roi.

- Père, c'est incroyable ! J'ai vaincu ma peur ! Je peux approcher un cheval sans crainte !

- Est-ce vrai ?, demande t il en se levant.

- Oui monseigneur. J'étais présente.

- C'est surtout grâce à vous princesse., ajoute Tristan en prenant les mains d'Océane. Je ne vous s'en serais jamais assez reconnaissant. 

- Il n'y pas de quoi enfin., répond t elle en souriant.

- Oh, princesse ! Vous faites vraiment des miracles ! Votre père m'a raconté tout ce que vous aviez déjà fait pour aidez le royaume.

- Je n'ai pas fais grand-chose vous savez..., dit elle en rougissant.

- Vous avez tout de même réussit à calmer un des plus grand étalons de la garde royale à l'âge de quatre ans. Vous avez aider le village lors de la sécheresse alors que vous n'aviez que six ans. Vous avez su protéger votre royaume de l'épidémie de peste qui ravageait le pays lors de vos dix ans. Et je crois que j'en n'oublie. Vous venez de sortir mon fils de sa plus grande peur. Il n'y a pas de doute possible. Vous tenez vraiment tout de vos parents. Merci infiniment princesse., raconte alors le père de Tristan.

La princesse reste muette. Elle est fière mais également très gênée. Et c'est Tristan qui vient la ''sauvée''.

- J'aimerais emmené la princesse en ballade à cheval. M'autoriser vous à l'emmener monseigneur ?, demande t il au père de la princesse.

- Oui. Mais n'allez pas vers la forêt. C'est mon unique condition.

Les deux adolescents acquiescent puis repartent en direction des écuries.

Aventurière dans l'AmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant