Voilà deux heure que l'intervention pour sauver le prince à commencer. Océane préfère s'isoler dans sa chambre pour pleurer.
Cassandre finit par la rejoindre, inquiète pour son amie.
- Océane ?
- Pourquoi ? Pourquoi lui ? Pourquoi ?, répète la brune en sanglotant.
- Allons calme toi...
Cassandre s'assoit à coté de la princesse et la prend dans ses bras.
- Pourquoi ! Cassandre, pourquoi ?
- Je suis sûre qu'il va s'en sortir..., la rassure t elle.
Océane resserre son étreinte comme un animal craintif.
- Aller... Calme toi...
- Cassandre... Il est devenu plus qu'un prétendant à mes yeux... Il est devenu... un ami. Un confident..., sanglote la jeune fille.
- Tout va s'arranger...
- Pourquoi ce sont toujours les meilleurs personnes qui partent en premiers ?, demande Océane entre deux sanglots.
- Si tu aller dans un champs de fleurs, laquelle choisirais tu en premier ?
- Une des plus belles., répond elle.
- Tu as ta réponse...
***
Pendant deux jours, le médecin remue ciel et terre pour sauver Tristan. Et, comme une évidence, la solution il vint à lui.
Deux heures s'écoulèrent. L'intervention terminée, le médecin demande à ce que le prince soit conduit dans l'une des chambres les mieux éclairées et demande également que la princesse aille dans cette chambre.
Les yeux rougis par les pleurs, Océane attend le réveil du jeune prince. Dans ses mains, elle tiens la rose qu'il lui avait offerte lors de la ballade, le jour de leur rencontre. Elle était presque fanée mais peu importe.
Quand les premiers rayons de soleil atteignent le visage de Tristan, Océane se rapproche, espérant de tout son cœur de le voir ouvrir a nouveau les yeux.
La première chose que le jeune prince voit en ouvrant les yeux, c'est le visage de celle qu'il aime. Il lui souris tendrement.
Il rougis alors quand elle chuchote son prénom.
- Océane..., lui répond t il, d'une voix qu'elle ne lui connaissait pas.
La princesse se penche doucement et enlace celui qu'elle avait aidé tant de fois.
- Tout va bien maintenant. Il ne vous arrivera plus rien., le rassure t elle.
Tristan se relève dans son lit et regarde Océane dans les yeux.
- Et Louis ? Que lui est-il arrivé ?
- Vous avez été empoisonné. Louis a été écarté de la compétition et nous avons découvert de son épée était recouverte d'un poison incolore. Mais tout est rentrer dans l'ordre maintenant., lui raconte elle en lui prenant la main.
- Avec vous à mes cotés, je n'en doute pas une seule seconde..., ajoute le garçon en rougissant.
Le jeune homme voulut se lever mais Océane l'en empêche.
- Il faut que vous restiez au lit. Vous êtes...
- Je me sens bien., la coupe t il en posant un doigt sur ses lèvres. Je sais que je peux me lever. Mais, je n'y arriverai pas tout seul... Vous... Vous voulez bien m'aider ?
- D'accord., répond Océane en hochant la tête.
Les deux adolescents se dirigent vers la salle du trône main dans la main.
- Je suis heureux de vous voir aussi souriant, mon cher Tristan !, déclare François en apercevant les deux jeunes gens.
- Mon fils... Est-tu prêt à quitter le nid pour voler de tes propres ailes ?, demande le père de Tristan, les yeux remplis d'amour pour son enfant.
Tristan regarde Océane avant de déclarer :
- Ma vie est ici. Auprès de celle que j'aime.
En entendant ces mots, Océane sent comme si un éclair lui traversait le corps. Les souvenirs de sa rencontre avec Adrien, son sourire, ses yeux du vert de la chance et Asu défilèrent dans sa tête à une vitesse incroyable... En repensant à tout cela, elle recule de quelques pas en titubant légèrement.
- Tout va bien ? On dirait que vous avez vu un fantôme., s'inquiète le jeune prince en se tournant vers la brune.
- Oui... Veillez m'excusez mais... J'ai besoin d'être seule un moment..., s'excuse l'adolescente.
Océane quitte alors la grande salle en courant, les larmes au bord des yeux.
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Aventurière dans l'Ame
ParanormalOcéane, jeune princesse de 15 ans, ne souhaite qu'une chose : pouvoir aller voir au delà de l'enceinte du château où elle a grandie. Malheureusement, son père lui trace un tout autre destin... Malgré les interdictions de son père et grâce à sa meill...