Chapitre deux.

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Cela fait maintenant 1 mois que Louis est dans le coma, cela a été le drame sur les directioner.Toutes étaient anéantie, moi aussi, mais j'ai réussi à ne plus pleurer à chaudes larmes quand j'allais le voir.Je reconnais énormément la chance que j'ai d'aller parler à Louis Tomlinson, même sans réponse.J'ai rencontré Liam et Niall, je me souviens encore de ce moment.

Flashback.

Il était à peu près 22h15, j'étais dans la chambre de Louis, je ne lui parlais pas, je le regardais, je l'admirais même.Ses égratignures étaient de moins en moins visible.Je l'observais quand j'entendais des voix qui venaient de l'extérieur.Je m'approchais alors de la porte et j'ai pu entendre quelques mot, et je savais que c'était Hanna qui parlait, et deux autres personnes, j'avais déjà entendu ces voix mais je ne me souviens quand et où.J'avais encore l'oreille collée contre la porte quand elle s'ouvrit d'un seul coup, je fis un bon en arrière dû à la surprise.J'observais ces deux personnes.De beaux cheveux blond avec des yeux bleus océans, de fins cheveux ainsi qu'un sourire d'ange.Devant moi se tenaient mes deux idoles, ma main était sur ma bouche, je pleurais à chaudes larmes, de belles larmes de joie tombaient de mes yeux, c'est alors que je sentie une paires de bras musclés me soulever sans aucune difficulté, pour me reposer contre son torse, ce n'est quand relevant ma tête que je pu apercevoir Niall, me regardant souriant, je tournais la tête et vit Liam s'approcher de nous, je pleurais encore à chaudes larmes, je posais ma tête sur le torse de Niall, j'étais déjà prise dans deux bras qu'une seconde paire m'encerclait, nous étions tous les trois encerclées comme des amis qui se connaissaient depuis toujours, mais j'étais réellement bien dans leurs bras, j'aurais pu rester toute ma vie comme ça, toutes bonnes choses ont fin.Liam se détacha puis Niall et enfin moi-même.Liam prit la parole en premier :

-Salut, comment tu t'appelles ?

-A-aniya

-Et quel âge as-tu ma belle ?

-17 ans,dis-je manquant de m'étouffer à l'entente du surnom.

-Et pourquoi tu es ici ? Je veux dire, j'ai remarqué que tu étais une fan, et il ne les laisse pas rentrer donc... me demanda Niall.

-Eh bien, quand j'avais 15 ans, il m'ont diagnostiqué un cancer des poumons, et je passe mes journées et mes nuits dans cet hôpital car mes amis m'ont complètement laissés quand je leur ai dit que j'en avais un, et mes parents...Je ne sais même pas s'ils sont au courant que j'en ai un.Enfin bref, j'ai rencontré Hanna dans la salle d'attente elle pleurait alors je suis allée la voir, et plus tard j'ai appris qu'elle était la copine de Louis, mais elle me rappelait déjà quelqu'un car j'avais regardé votre interview.On commençait à faire connaissance quand un docteur est arrivé pour nous annoncé pourLouis.Ça a été le choc pour moi, mais tout autant pour Hanna.Quand elle m'a vu en pleurs, je crois qu'elle a compris que j'étais Directioner.

-Je suis désolé pour tes amis et ta famille...Je resterais là moi, je te le promet.Répliqua Niall.

-Merci...

Fin du Flashback.

J'étais tranquillement assise sur mon lit, la télévision allumée sur une chaîne de musique, un bon bol de fruit entre les jambes, j'écoutais, chantais dû au chanson que j'adore qui passait, et mangeais en même temps que mes autres actions.J'étais en train de manger mes bons raisins blanc sans pépins, quand la porte s'ouvrit soudainement, me causant un cri des plus aigus, mon bol fit un voyage dans les airs avant de venir s'écraser par terre.

-Peut importe la personne qui a fait ça, mais elle va me rembourser le double de mes fruits ! criais-je, furieuse.

-Je te paierais tout ceux du monde si cela te ferais plaisir, mais en attendant viens vite avec moi ! C'est très important.

Je reconnue alors la petit accent irlandais dans cette voix.Je tournais alors la tête vers lui : il n'avait pas vraiment d'émotion, son visage n'avait aucune trace de quelconque émotion.Ses lèvres étaient une ligne droite, pincées entre elles, ses sourcils étaient légèrement froncés, ses mains étaient des poings, mais ils ne les serraient pas.Je me levais de mon lit, parcourais la petite distance qu'il nous séparait, avant d'arriver près de lui.Il se retourna alors, son dos me faisait face, il commença à marcher, un peu vite à mon goût, je dus trottiner derrière lui.Il commença à marcher de plus en plus vite, à présent nous courions à travers l'hôpital malgré de nombreux médecins nous interdisant de le faire.Nous dévalions les escaliers à une grande vitesse, j'étais obligée de ralentir, sinon je tombais.Nous continuions à dévaler les marches, quand il s'arrêta brusquement, alors adroite comme je suis, je lui rentra dedans.

-Excuse-moi.

-C'est bon.A quel étage sommes-nous ?

-Attend.Je remontais les quelques marches qui nous séparerait de l'étage.On est au 3ème.

-Mince.

Niall repris sa course aussi brusquement qu'il l'avait commencé, il commença à remonter les marches deux à deux, mais je ne suis plus le rythme.

-Niall, attend.Il se retourna.Je ne suis plus ton rythme, j'ai mal.

-Putain je suis désolé ! J'ai même pas pensé ! Excuse moi Aniya.

-Niall c'est bon, ne t'énerves pas sur toi-même.Juste, moins vite, on peut marcher ça sera bon.

-Tu veux aller sur mon dos ?Il se baissa, me laissant atteindre son dos.

-Non non, ne t'inquiète pas, ça va all-

-Monte.

-Mais..

-Monte j'te dis, ça va aller pour moi.

-Si tu insistes..

J'hésitais un peu, mais finis par sauter sur son dos.Il se releva sans aucune difficulté, et commença à monter les quelques marches qui nous séparaient de bon étage.Je ne savais toujours pas où il voulait m'emmener.Il gravissait les marches à une allure tout à fait convenable, je posais ma tête sur son épaule, mes bras enroulés autour de son coup, ses bras tenaient fermement mes jambes, pendant que mes pied étaient croisés sur son torse.

-Aniya, est-ce que tu peux mettre tes pied en avant, et plat que je puisse ouvrir la porte ? 

-Bien sûr.

Je m'exécuta, c'était assez drôle à voir, deux adolescent haletant complètement à ouvrir une porte.On finit quand même par y arriver, je rigolais toujours contre son épaule quand il s'arrêta, me demandant juste de donner quelques coups avec mes pieds dans la porte, ce que je fis.Attendant que la porte s'ouvre, il me déposa devant, et se pencha vers mon oreille et y murmura distinctement «Tiens le coup.»Je le regarda, regarda la porte.210.Je pris peur.J'ai peur.Louis est mort ? Non, impossible.C'est pas possible.Il ne pouvait pas mourir si jeune, pas à 24 ans...Sauf que la porte s'ouvrit pendant mes réflexion,  j'ai bien cru que j'allais lâcher putain.J'étais en pleurs, complètement déboussolée, mes mains étaient sur mon visage le cachant, quand deux bras vinrent m'attraper fortement, essayant de me calmer mais c'était peine perdue.Comment se calmer ? Comment se calmer quand vous avez ce que j'ai devant les yeux ? Comment se calmer quand vous avez Louis Tomlinson, réveillé, debout devant vous ? Toujours dans ses bras, il m'amena dans sa chambre, certes petite mais je n'y faisais pas attention, pas dans un moment pareil.Il était assis sur son lit, j'étais encoreen train de pleurer toutes mes larmes quand je sentis une deuxième paires de bras nous entourer, ainsi qu'une autre et encore.Au final nous étions tous dans un câlin collectif, moi au milieu.Mes pleurs étaient de moins en moins fort, quitte à s'arrêter au bout de 10 minutes de joie intense.Je me reculais un peu de lui, afin de voir ses yeux.Ses magnifiques yeux bleus perçant.Je le regardais de ma petite taille, mais étant donné qu'il était assis, j'étais à la même hauteur.J'entendis plusieurs paires de pieds se diriger vers la sortie après avoir entendu un marmonnements, de Harry je crois.Mais je ne tournais pas la tête, je gardais contact avec Louis.De mes petits yeux marrons-vert non intéressant, je discutais avec de beaux bleus appartenant à mon idol.C'est alors qu'il me dit toujours les yeux dans les yeux :

-Alors, comme ça on a peur des gens déguisé en peluche, comme à Disney ?

Alors, pendant tout ce temps, il m'entendait ? Il écoutait, entendait, sans répondre mais, oh mon dieu.Ma seule réponse fut un large sourire, les larmes commençant à perler le long de mes joues.

Cancer.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant