avertissements : sukuna étant énergique et contraignant le lecteur. c'est plus du côté obscur mais rien de bien méchant
Tu parles de deux jours épuisants. L'événement d'échange avait horriblement mal tourné et, curieusement, ce n'était pas parce que Sukuna avait fait une apparition. En fait, le sortilège n'avait pas montré son visage, sauf le bref instant du premier jour. Les problèmes venaient d'une autre partie qui se trouvait être également une malédiction de grade spécial.
Certaines personnes étaient mortes, mais il y avait un bon côté. Yuji et le reste des étudiants allaient bien et pendant son combat contre la mystérieuse malédiction, Itadori était devenu plus fort. Peut-être que grâce à cette force retrouvée, il a pu supprimer Sukuna même lorsque vous étiez là.
Pas une seule fois Sukuna ne s'est montrée pendant le match de baseball auquel vous avez tous participé deux jours plus tard. Pour la première fois depuis longtemps, vous vous sentiez complètement à l'aise. Peut-être qu'avant de trop réfléchir, vous avez commencé à craindre que l'obsession de Sukuna pour vous ne soit un problème. Peut-être que votre amitié avec Itadori pourrait rester la même sans aucun risque potentiel.
Cette nuit-là, après que les étudiants de Kyoto soient rentrés chez eux, vous vous êtes couché soulagé. Soulagé mais extrêmement fatigué. En bâillant, vous vous effondrez pratiquement sur votre lit dès que vous entrez dans votre chambre située au sein de l'école de Tokyo. "Enfin, une nuit de paix et de calme" marmonnez-vous dans votre oreiller.
Les yeux lourds, vous sentez que vous commencez à dériver. Dreamland est à portée de main et tout d'un coup, la porte de votre chambre s'est ouverte. Pensant que peut-être les intrus de l'école étaient revenus pour en redemander, vous vous redressez en sursaut. Ce que vous trouvez n'est pas cela. C'est plutôt Itadori qui se tient devant votre porte.
"Oh Yuji, hey" vous saluez, en vous frottant les yeux alors que le garçon aux cheveux fraise ferme la porte derrière lui. "Que faites-vous ici?".
Vous êtes à peine capable de cligner des yeux avant qu'Itadori ne se précipite vers vous et ne vous repousse sur votre matelas. Un halètement s'échappe de tes lèvres mais à part ça tu es trop choqué pour dire autre chose. En quelques secondes, vous êtes épinglé, avec Yuji tenant vos mains sur votre main avec une prise qui n'est que trop familière. Acceptez que ce n'est pas la façon dont Yuji vous toucherait normalement. Non, c'était la même manière que Sukuna avait quand tu t'avais traîné loin de Todo auparavant.
C'est alors que vous vous demandez qui est vraiment votre visiteur. Il est difficile de voir dans l'obscurité mais lorsque vos yeux s'ajustent un peu plus, les lignes noires qui recouvrent des morceaux de peau de Yuji deviennent visibles. Tant pis pour lui de vous laisser seul.
"Pourquoi espèce de bâtard, lâche-moi !" avez-vous grondé, essayant de vous dégager en vain. Te voir lutter fait grandir le sourire sur le visage de Sukuna. Il appréciait cela et honnêtement, vous ne devriez pas être surpris. Il était sadique. Vous craigniez les autres choses malades qu'il avait en tête pour vous. "Laissez-moi partir ou je vais-".
Vous êtes coupé par le rire maniaque de Sukuna. « Tu vas quoi ? Je suis vraiment curieux. Que vas-tu me faire petit mouton ? ».
Certes, vous n'étiez pas sûr de ce que vous feriez. Tu étais piégé sous le roi des malédictions en ce moment. En prenant un peu de repos en ce moment, vous n'étiez pas au meilleur de votre forme. L'idée de crier t'a traversé l'esprit mais ta chambre se trouvait juste à côté des dortoirs des autres étudiants. Même si quelqu'un vous entendait, Gojo n'était pas en vue et il serait le seul à pouvoir rivaliser avec Sukuna. Attirer quelqu'un d'autre ici serait comme l'attirer vers la mort. Vous ne pouviez pas faire cela en toute bonne conscience.
Il semble donc que vous soyez impuissant. Sukuna a dû s'attendre à ce que vous ne puissiez pas répondre. De sa main libre, il attrape votre menton et l'autre continue de vous maintenir épinglé. Ses longs ongles commencent à s'enfoncer dans ta peau mais tout ce que tu peux faire c'est grimacer de douleur. "Je pensais avoir clairement indiqué que je n'avais aucune intention de te faire du mal".
Était-il sérieux ? Les marques de griffes qu'il laissait sur vos poignets et vos joues vous racontaient une autre histoire. "J'aurais pu me tromper" avez-vous craché. « Que diriez-vous de m'éclairer sur ce que vous cherchez alors ? Ou est-ce que tu aimes juste me traquer, espèce de malédiction dégoûtante ?!".
Puis vient un autre petit rire bas. Vous souhaitiez qu'une de vos insultes ait une sorte d'effet sur lui. "Il n'y en a que deux qui m'intéressent. C'est toi et le garçon avec la technique des dix ombres ». Jusqu'à présent, la seule émotion que vous avez essayé d'exprimer était la colère et la haine, vous ne vouliez pas donner à Sukuna la satisfaction de lui montrer autre chose. À la mention de Fushiguro, vous ne pouvez pas empêcher votre façade de faiblir.
"Qu'est-ce que tu veux avec Megumi ?!" vous avez exigé.
« Je pensais que tu voulais savoir ce que je voulais de toi ? J'ai bien peur de ne rien pouvoir vous dire d'autre que ça mais tout sortira quand le moment sera venu » ricane Sukuna. « Quant à toi, petite brebis, je t'ai déjà dit que je voulais que tu sois à moi. Je suis ici pour vous demander de simplement soumettre ».
La main qui était sur ton menton commence à glisser sur ta forme. Oh non. Pas question que tu fasses ça. Vous ne pourrez peut-être pas vous éloigner de lui, mais vous pourriez lui cracher au visage, ce que vous faites. Sukuna a été sa propre version de la miséricorde avec vous jusqu'à présent, mais pour la seconde, la fureur scintille sur son visage. La main qu'il avait autrefois utilisée pour explorer ton corps se lève comme s'il allait te frapper mais il s'arrête net. Cela vient à une surprise. Depuis quand le roi des malédictions hésite-t-il à punir qui que ce soit ?
"Je laisserais mon petit mouton s'en tirer mais tu apprendras le respect" grogne Sukuna. Puis ses lèvres se retroussent en un sourire menaçant. « Ne fais pas semblant de ne pas vouloir me soumettre. Je le sais. Peut-être avez-vous besoin d'un rappel de la connexion que nous avons ».
Il apprend vers le bas et tout comme cette nuit sous la pluie, ses lèvres sont sur les vôtres. Vous détestez l'admettre mais vous ne vous défendez pas une seconde entière. Son baiser allume un feu dans ton ventre qui à la fois t'excite et te mortifie. Vous en avez encore assez depuis pour savoir que vous ne pouvez pas laisser cela aller trop loin. « Yuji, reviens. Reprenez votre corps à ce bâtard ».
Vos paroles ont plus d'effet sur Yuji que vous ne l'aviez prévu. Les yeux rouges de Sukuna se transforment en un brun doux et les tatouages commencent à s'estomper. Même la voix de Yuji revient. "[O/N] ? Quoi? Comment Didi-". Il semble réaliser alors qu'il plane au-dessus de vous. Libérant rapidement vos mains, Yuji jaillit de vous. « Depuis quand étais-je dans ta chambre ?! Attendez... Sukuna... Je suis vraiment désolé [Y/N]. Est-ce qu'il t'a fait mal?".
Les battements de votre cœur sont revenus à la normale. En dépit d'être le vaisseau de la malédiction obsédé par vous, être près de Yuji ne manquait jamais de vous détendre. Avec lui, vous vous sentez à l'aise de lui sourire en secouant la tête. "C'est bon Yuji. Ne vous inquiétez pas. Je sais que tu ne voulais pas".
Bien sûr, il y a des marques d'ongles éparpillées partout sur vous, mais elles ne sont pas trop graves. Cela ne vous dérange pas vraiment. Tout ce que vous voulez, c'est que Yuji aille bien. Connaissant le type de personne qu'il est, il est susceptible de se blâmer, alors essayez de le mettre à l'aise. Malheureusement, Yuji se soucie en fait de vos coupes et il les a repérées presque tout de suite.
« Non, ce n'est pas bien. Depuis que tu as rencontré Sukuna, il veut quelque chose de toi. La seule façon pour lui de te laisser tranquille, c'est que je reste loin de toi ».
Clignotant de surprise, vous vous levez de votre lit pour faire un pas vers Itadori. « Attends Yuji, ne le laisse pas t'atteindre comme ça. Nous sommes amis".
"Et c'est pourquoi je dois te protéger". C'est la dernière chose que dit Yuji avant de partir vers sa chambre. Vous essayez de le poursuivre mais Yuji est exceptionnellement rapide. En un rien de temps, il est hors de vue. Debout sur le seuil de votre chambre, vous soupirez. Sukuna n'est vraiment pas parti et maintenant tu viens potentiellement de perdre un bon ami. Voilà pour ces nuits de repos paisibles que vous aviez espérées plus tôt.
