avertissements : un peu d'angoisse mais avec une fin pelucheuse
Ils avaient encore un autre match. Oikawa était un autre pas de plus vers son objectif de finalement participer aux championnats nationaux. Tu aurais dû être heureux mais tu ne l'as pas été. C'est parce que pendant que vous attendiez votre petit ami à l'extérieur, ses fans l'attendaient également. En serrant les dents, vous ne pouviez pas vous empêcher d'entendre ce qu'ils disaient à son sujet. "Oikawa-chan est si mignon" crièrent-ils en union, gagnant le roulement des yeux de vous-même. "Mon Dieu, j'aimerais qu'il sorte avec moi".
Grosse chance. Ne savaient-ils pas qu'il te voyait déjà ? Ou ne s'en souciaient-ils pas ? Ils commençaient vraiment à te faire chier mais tu essayais de te rappeler qu'à la fin Tooru quittait le jeu avec toi. Il a été tellement occupé ces derniers temps avec les entraînements et les camps d'entraînement. Cela signifie que vous ne vous êtes pas beaucoup vus, mais ce soir allait finalement être juste pour vous deux. Tu allais retourner chez lui et passer la nuit à faire des câlins, à parler de tout et de rien, et à regarder des films. Votre cœur battait d'excitation rien qu'à cette pensée !
Finalement, Oikawa sortit, mais avant que tu puisses lui faire signe, le groupe de filles évanouies bondit. Vous avez regardé avec de la jalousie pratiquement s'écouler de vos oreilles alors qu'ils lui disaient à quel point il était incroyable et comment ils lui avaient apporté des cadeaux. "C'est adorable, merci" rayonna Oikawa en prenant un cookie qui lui était offert et en le fourrant dans sa bouche.
Pourquoi acceptait-il leurs cadeaux comme ça ?! L'envie d'aller là-bas et de l'entraîner loin de la foule était si tentante que vous pouviez sentir vos mains trembler. Ne voulant pas faire de scène, vous mâchiez le côté de votre joue pour retenir vos appréhensions et finalement Oikawa vous remarqua au loin.
Ses yeux se sont illuminés quand il vous a vu, ce qui vous a un peu rassuré. Puis il a dit au revoir à son entourage, qui a fait la moue à l'annonce de son départ. « C'était un bon jeu, non ? » Oikawa a souri, après vous avoir accueilli avec un léger bisou sur les lèvres. "Vous avez vu ce service sauté, n'est-ce pas ? Celui qui t'est dédié, mon porte-bonheur » il fait un clin d'œil, te faisant rire.
Aussi mignon qu'il était en ce moment, tu voulais vraiment changer de sujet. Ce n'était pas comme si tu n'aimais pas le volley-ball. Vous avez aimé assister aux matchs d'Oikawa et l'encourager comme son « porte-bonheur ». Surtout, vous vouliez qu'il réalise ses rêves, mais en même temps... vous souhaitiez qu'Oikawa soit meilleur pour prendre du temps pour vous et pour le sport. À l'occasion, il avait l'impression que le volley-ball était toute sa vie et que vous vouliez aussi faire partie de son monde.
Eh bien, peut-être que vous auriez finalement compris cela parce que, comme mentionné, ce soir ne concernerait que vous et lui. « Alors, comment allons-nous revenir chez vous ? » Vous avez demandé, en tenant compte des mains talentueuses d'Oikawa pour pouvoir jouer avec ses doigts. "J'ai le film parfait en tête pour que nous le regardions".
À cela, le visage de votre petit ami s'est soudainement décomposé. C'était quoi cette recherche ? "Oh oui, nous traînions ce soir", a déclaré Oikawa en se frottant la nuque. Qu'avait-il oublié ou quoi ? Vous avez parlé de votre enthousiasme à l'idée de passer du temps seul avec lui pour toujours. Ou n'écoutait-il pas ? "Eh bien, j'allais en fait faire un entraînement supplémentaire ce soir".
Cette nouvelle vous a fait lâcher instantanément sa main. "Êtes-vous sérieux?". En soupirant, Oikawa a essayé de reprendre votre main mais vous l'avez giflé. « Vous pratiquez toujours Tooru. Tu ne peux pas prendre un jour de congé pour moi ? » Exigeas-tu, des larmes de colère se formant déjà aux coins de tes yeux. Tu ne voulais pas pleurer mais tu étais tellement frustré que tu pouvais crier.
