avertissements : mentions de suicide (c'est dazai, à quoi vous attendiez-vous ?), de mort, d'armes à feu, de violence, d'alcool. dans l'ensemble, j'aime la façon dont cela s'est avéré et la dynamique :)
Vous êtes occupé à nettoyer des verres lorsque la porte du bar s'ouvre et se referme. Ce son qui vient ensuite est un bourdonnement insouciant, accompagné du faible chant des paroles "double suicide". Vous n'avez pas besoin d'interrompre votre tâche et de vous retourner pour voir qui est le patron. Si vous deviez deviner que c'était le mafieux couvert de bandages.
Inconsciemment, un petit sourire danse sur votre visage quand vous l'entendez s'asseoir au bar mais vous forcez rapidement ce sourire à s'effacer. « J'ai bien peur que vos amis ne soient pas encore là, Dazai », informez-vous.
Lorsque vous vous retournez enfin pour lui faire face, Dazai ne semble pas le moins du monde dérangé par cela. "Oh ça va. Je t'ai pour me tenir compagnie », répond Dazai, son ton enjoué et flirteur.
Roulant des yeux mais ne réprimant pas un petit rire, vous allez chercher la liqueur préférée de Dazai. À ce stade, vous n'aviez même pas besoin de lui demander ce qu'il voulait commander. Même si vous étiez sûr que Dazai boirait avec plaisir tout ce que vous lui donneriez.
Dazai vous regarde rêveusement pendant que vous préparez son alcool. Ce n'était un secret pour aucun de vous que Dazai était complètement amoureux de vous. Il n'a fait aucun effort pour le cacher, mais jusqu'à présent, vous avez ignoré la plupart de ses avances. Même s'il pouvait être charmant en de rares occasions, vous ne pouviez pas vous impliquer avec un dirigeant de la mafia portuaire. Les avoir comme clients était déjà un peu trop proche.
"Tu as plus de bandages que la dernière fois que je t'ai vu" commentas-tu, tes yeux vacillant jusqu'au tissu blanc sur la joue de Dazai avant de lui faire glisser sa tasse maintenant pleine. « Tout va bien au travail ? »
Le sourire béat ne quitte pas le visage de Dazai à votre question. En fait, il prend une gorgée de sa boisson sans se soucier du monde. « Inquiets pour moi, n'est-ce pas ? Eh bien, je suppose que les choses ont été occupées ces derniers temps. Surtout avec cet assassin qui court partout et tout ».
Pendant que Dazai parlait, vous avez recommencé à nettoyer, mais à ces derniers mots, vous vous êtes arrêté net. "Assassin?".
"Ouais ..." dit Dazai, tourbillonnant nonchalamment autour du contenu de son verre. « Quelqu'un est en train de tuer des membres de la mafia portuaire. On ne parle pas ici de valets de pied. Nous parlons de haut placés. Les cadres tremblent dans leurs bottes. En attendant, j'espère que ce tueur arrivera bientôt jusqu'à moi », soupire Dazai.
Vous espérez que vous n'apparaissez pas aussi nerveux que vous vous sentez. Juste pour être sûr, vous respirez profondément pour stabiliser votre voix avant de répondre à Dazai. « Ne dis pas ça, Osamu. Qui m'amusera pendant mes quarts de travail si tu es mort ».
Même si vous plaisantez surtout, Dazai semble ravi de votre déclaration. Donc, vous aimez l'avoir avec vous. Il est sur le point de faire une remarque séductrice quand son téléphone sonne, l'interrompant. Baissant les yeux dessus, Dazai laissa échapper un gémissement de regret avant de fermer le reste de son verre. "Je déteste le dire, Belladonna, mais on dirait que je dois partir plus tôt".
Déposant un pourboire plus que généreux sur le bar, Dazai arrange sa cravate avant de partir. Votre cœur bat anxieusement en le regardant partir. Il n'a pas l'air de te soupçonner mais qui sait. Il faudrait être particulièrement prudent.
Le reste de votre quart de travail se déroule paisiblement. Quand il est enfin temps de fermer, nettoyez le bar rapidement. Une fois cela fait, vérifiez que votre arme est à votre ceinture et que vous avez des balles supplémentaires dans votre poche avant de vous diriger vers votre deuxième travail.
Être barman n'était qu'un travail à temps partiel. Quand vous n'étiez pas au Bar Lupin, vous tuiez ces mêmes membres de la mafia auxquels Dazai faisait référence auparavant. Votre cible pour ce soir était un entrepôt géré par la mafia portuaire.
Vous avez perdu le compte du nombre d'hommes victimes de votre arme. Tout ce que vous saviez, c'est qu'à la fin, leur sang tachait votre uniforme. Jurant à mi-voix, vous fixiez les gouttelettes rouges. "Cela ne va pas sortir facilement" vous avez grommelé alors que vous vous teniez dans l'entrepôt, entouré de cadavres.
Eh bien, tu ferais mieux de rentrer chez toi et de commencer ta lessive. Vous êtes sur le point de partir avant que vous ne sentiez le canon d'un pistolet heurter l'arrière de votre tête. Vos yeux s'écarquillent. Non, comment as-tu pu en rater un ? !
"Je dois dire que je ne m'attendais pas à ça" une voix familière résonne dans vos oreilles. Pas question... de toutes les personnes qui auraient pu te prendre en flagrant délit... « Alors c'est toi. Tu es l'assassin, Belladonna », dit Dazai.
Le silence envahit l'atmosphère le plus longtemps jusqu'à ce que vous abandonniez. "D'accord, tu m'as eu. Dépêche-toi et tire-moi dessus. Finissez-en avec » vous abandonnez.
Vous vous attendez à ce que votre cerveau soit soufflé. Malgré toutes les plaisanteries ludiques que vous avez partagées, Dazai était un gangster. C'était son boulot de te tuer. Pourquoi ne le ferait-il pas ? Vous avez assassiné ses collègues.
A votre grande surprise, la mort ne vient pas. Au lieu de cela, Dazai abaisse son arme. Incrédule, vous vous tournez vers lui au moment où Dazai remet son arme dans sa veste. « Ne sois pas stupide. Je ne pourrais jamais » rit Dazai. "Je t'aime trop pour faire ça".
Vous inspirez fortement à ses paroles. Comme vous l'avez déjà dit, le béguin de Dazai était évident. Mais l'amour... c'était autre chose.
Instinctivement, vos doigts frôlent votre pistolet attaché à votre ceinture. Ce mouvement n'échappe pas au regard de Dazai. Normalement, une telle chose inciterait quelqu'un à repenser sa décision, mais Dazai sourit doucement. « Vas-y, sors-le si tu veux. Tue-moi".
Clignotant, vous vous retrouvez pris au dépourvu. « Q-quoi ? Est-ce que tu plaisantes?".
"Pas du tout" Dazai revient, tombant docilement à genoux devant vous. "Ce serait un honneur d'être tué par vous, ma chère".
Tremblant, vous faites ce qu'il a dit et récupérez votre arme. Vous le dirigez vers la tête de Dazai, votre doigt dansant juste au-dessus de la gâchette. Si c'était quelqu'un d'autre à votre merci, vous n'auriez pas hésité, mais pour une raison quelconque... vous ne pouvez pas franchir la dernière étape.
Vaincu, votre arme vous échappe des mains et heurte le sol avec un bruit sourd. Honte à ta tête les mains baissées. "Je-je ne peux pas le faire" tu as chuchoté. Vous ne savez pas pourquoi, mais l'idée d'exécuter Dazai est tout simplement impensable. Peut-être que toutes ces nuits passées ensemble à lui faire boire signifiaient plus pour vous que vous ne le pensiez.
Sans un mot, Dazai se lève. Avant que vous ne vous en rendiez compte, sa main attrape doucement votre menton. Il lève alors la tête pour que vous n'ayez pas d'autre choix que de croiser son regard. L'expression douce qu'il vous donne ne semble pas appropriée à cette situation, mais elle fait néanmoins battre votre cœur de manière inattendue.
« Et alors, allez-vous me transformer en votre patron ? » Vous vous interrogez, encore un peu confus. Il ne laisserait sûrement pas tomber tout ce que vous avez fait ?
"Non, tu n'auras pas à t'inquiéter pour ça non plus" Dazai sourit d'un air rassurant. "Je prévois de te garder en sécurité, mon petit assassin".
Il dit le surnom comme s'il était censé être affectueux, mais vous mettez ça de côté. Au lieu de cela, vous commencez à secouer frénétiquement la tête. « Dazai, tu ne peux pas faire ça. S'ils découvrent-".
Vous empêchant de finir votre phrase, Dazai dépose un baiser sur votre front avant de vous rapprocher de sa poitrine. « Tu me sous-estimes, Belladonna. Je suis beaucoup plus capable que vous ne le pensez. La seule façon de quitter cette Terre est de commettre un double suicide romantique avec moi. A part ça, personne ne va te toucher ».
