Allongé dans votre lit ce soir-là, vous n'aviez pas réalisé à quel point il vous avait vraiment manqué, ce n'était pas comme si vous pouviez utiliser l'excuse que c'était parce que son côté du lit était vide, que c'était la moitié froide du lit. un lit qui lui manquait, parce qu'il n'y avait même jamais dormi, tu avais commencé à vivre dans ton appartement de Tokyo seulement après son départ pour l'Australie, tu ne pouvais pas dire que c'était l'endroit froid et aride qui lui manquait, parce que c'était purement toi.
Le vide que vous ressentiez dans votre poitrine et que vous essayiez constamment de nier commençait à vous alourdir.
Vous ne saviez pas pourquoi vous pensiez encore à lui, il avait clairement fait comprendre que vous ne pouviez pas figurer sur sa liste de priorités en ce moment, celle entre viser les scènes mondiales et entretenir des amitiés placées juste avant d'entretenir une relation amoureuse. avec toi, tu t'es dit que tu comprenais.
Mais en y repensant maintenant, vous réalisez que ce n'est vraiment pas le cas. Pas du tout.
Les choses entre vous deux se sont terminées en « bons » termes. C'est bien intentionné, il a fait de son mieux pour vous annoncer la nouvelle qu'il n'avait plus de temps pour vous le plus gentiment possible.
Vous l'aviez toujours soutenu. J'ai toujours espéré qu'il ferait tout ce dont tu savais qu'il était capable. S'il n'avait pas besoin de toi dans sa vie pour pouvoir le faire, alors ce n'était pas grave.
Seulement, ça n'allait pas.
Tu n'allais pas bien.
En y repensant maintenant, vous pensiez que vous auriez peut-être dû vous battre, lui dire qu'il était égoïste, peut-être même que vous l'auriez traité de paresseux pour ne même pas avoir tenté le coup, mais vous ne l'avez pas fait. Tout ce que vous avez fait, c'est verser quelques larmes, lui souhaiter bonne chance et vous en aller.
«C'est ce qu'il y a de mieux pour lui. C'est ce qu'il voulait. Je dois respecter cela.
Ce sont les choses que vous vous disiez souvent quand vous y pensiez – à propos de lui. Ce soir, cependant, c'était différent.
Vous ne pouviez pas empêcher la colère qui s'accumulait dans votre poitrine alors que vous regardiez l'écran de votre téléphone illuminé.
«Je vais bientôt être à Tokyo pour un tournoi. Pensez-vous que nous pourrions parler.
Il vous avait envoyé un texto. Pour la première fois depuis qu'il a rompu. Sur le moment, tu ne pouvais penser à rien d'autre qu'au fait qu'il t'avait quitté et que maintenant il voulait « parler », qu'est-ce qu'il voulait dire par « parler » ?
Votre colère s'est vite estompée et tout ce qu'elle a laissé dans son sillage était la tristesse qui bouillonnait dans votre poitrine.
Il était tard, 2 heures du matin à Tokyo, ce qui signifiait qu'il était 3 heures du matin à Sydney pour être exact, vous vous demandiez s'il était réveillé pour la même raison que vous, pensant à lui, ou dans son cas, pensant à vous.
Vos doigts bougeaient le long du clavier, lui écrivant une réponse qui n'était ni ici ni là.
"Es-tu sûr que c'est la meilleure idée?"
Vous vouliez ajouter un commentaire sarcastique, mais vous avez décidé de ne pas penser que cela ne ferait que mettre du sel dans votre propre blessure plutôt que dans la sienne, même si vous étiez audacieux de supposer qu'il se retrouvait même avec une blessure.
Sa réponse avait été immédiate, vous laissant croire qu'il attendait votre réponse depuis le moment où il vous avait contacté pour la première fois.
