« Je dis juste que peut-être que le deuxième roman est meilleur que le premier. Vous êtes libre d'avoir votre propre opinion, c'est exactement ce que je pense.
"Eh bien, tu as tort."
« Quoi que vous disiez », rit Y/N en roulant des yeux vers l'homme masqué assis en face d'elle. Elle sirotait un bol de bouillon chaud après son retour de sa dernière mission. C'était une belle journée et elle pensa que ce serait une bonne idée de sortir et de manger quelque chose avec son shinobi préféré. Il était dangereusement possessif à l'égard de ses romans d'amour et ressentait un immense embarras lorsque Y/N décidait de les reprendre également.
Pendant une semaine après avoir terminé la série, elle s'est moquée de lui parce qu'il aimait la romance jaillissante et pâteuse qui mentait sur les pages, sans parler des chapitres les plus inappropriés qui ne laissaient rien à l'imagination. Maître Jiraiya ne plaisantait pas lorsqu'il disait qu'il faisait des « recherches » aux bains.
"Nous devrions sortir plus souvent", a-t-il commenté. "C'est agréable de se détendre avec toutes ces affaires d'Akatsuki."
"Certainement. Nous sortions comme ça tout le temps avant que vous commenciez à entraîner ces enfants », fredonnait-elle. C'était vrai. Ils avaient des sorties normales à ce moment-là, car la seule chose qu'ils faisaient était de partir en mission et de se détendre à la maison jusqu'à la prochaine sortie. Après que Naruto et Sasuke aient révélé leur personnalité unique et se soient retrouvés dans des situations délicates, les temps ont changé et ils ont passé beaucoup plus de temps séparés qu'avant. « Sans parler du fait que sortir avec toi me donne une excuse pour manger ce que je veux.
Il hocha la tête en réponse, ses yeux se baissant une fois de plus sur son roman qu'il survolait. Cela ne la dérangeait pas qu'il lise à table. Qu'était-il censé faire ? Manger? Il n'était pas question qu'il enlève le masque. Il se contentait de lui donner de la compagnie.
Sa lecture a donné à Y/N une excuse pour l'admirer. Ses yeux se levaient de la table à chaque fois qu'il regardait les pages, et elle observait tous ses traits. Elle jura qu'il était l'un des hommes les plus beaux qu'elle ait jamais rencontré, même avec le masque. Sans masque, il ressemblait probablement à un dieu. C'était agréable de le regarder se détendre dans son roman, s'amuser sans se soucier du monde.
Elle aimait encore plus lui parler. Il savait toujours ce qu'il fallait dire pour qu'elle se sente importante et voulait, même dans ses pires jours, qu'il soit là pour améliorer les choses. Il était courageux et fort, mais gentil et doux en cas de besoin. Ses paroles douces lors des soirées où ils sortaient ensemble, ou son inquiétude lorsqu'elle se blessait, ou le bonheur les fois où elle le faisait rire. Chaque instant signifiait bien plus pour elle qu'il ne le pensait.
Il était évident pour tout le monde qu'elle avait un attachement pour lui. Quel genre exactement était la partie compliquée. Même s'ils étaient amis depuis assez longtemps, elle avait l'impression qu'il était plus qu'un simple ami ou même un meilleur ami. Il se sentait plus comme un partenaire qu'autre chose, que ce soit un partenaire criminel ou un partenaire amoureux. Elle l'aimait de tous les os de son corps, plus qu'elle n'aimait ses camarades ou ses amis, elle prenait soin de lui comme elle le ferait pour un amant.
Peut-être était-ce parce qu'elle était si timide qu'elle ne pouvait pas lui dire ce qu'elle ressentait après tout ce temps. C'était peut-être la peur du rejet. C'était peut-être la peur de la mort. Elle ne savait pas vraiment ce qui l'empêchait de lui avouer son amour, de lui dire tous ces mots qu'elle gardait sous clé. Elle voulait qu'il y ait quelque chose de plus, mais il n'avait jamais laissé entendre qu'il tenait à elle de cette façon, et il aurait sûrement dit quelque chose s'il avait ressenti cela. Cela semblait tout simplement impossible.
