Folie (Gladio x reader)

8

Pdv (T/P) :

Je me réveillai vers midi, vu la position du soleil dans le ciel. Je me levai et me dirigea vers la fenêtre. Je me laissai bercée par la brise chaude. J'étais bien ici. Je me sentais bien, comme si je n'étais jamais allé à la Fondation Æther.

-(T/P) ?

J'ouvris à Gladio. Il avait l'air inquiet et furieux. Je clignai des yeux. Qu'est-ce qu'il avait ?

-Je peux te poser une question ? me demanda-t-il.

-Qu'est-ce qu'il y'a ? demandai-je.

-Je veux savoir pourquoi tu as quitté le Paradis Æther, répondit-il.

J'avais l'impression de tomber de haut, de très haut. Mes jambes menaçaient de s'écrouler. Mon corps tremblait. Mes yeux étaient agrandis par la peur. Ma main, toujours sur la poignée, la serrai si fort que ça me faisait mal. Ma peau était pâle comme celle d'un mort.

-(T/P) ? dit Gladio.

Sa voix me semblait lointaine. J'avais la tête qui tournait. Je me sentis tomber, mais je n'atteins pas le sol : Gladio m'avait rattrapé. Des larmes coulèrent de mes yeux qui étaient en train de se fermer. Je luttai pour ne pas sombrer dans l'inconscience. Gladio me secoua légèrement.

-Je t'en supplie, murmura-t-il, ne t'évanouie pas !

Mais mes yeux en avaient décider autrement : je m'évanouie.

Quand je me réveillai, j'étais allongé dans mon lit. Ma tête me faisait mal et j'avais du mal à ouvrir les yeux. Quand je réussis à les ouvrir, je remarquai que Gladio était là, assis sur une chaise posée à côté de mon lit.

-Ça va mieux ? me demanda-t-il.

-On peut dire ça comme ça, marmonnai-je. 

-Tu peux me dire pourquoi tu as quitté la Fondation ?

Je baissai les yeux. Mes larmes dévalaient silencieusement mes joues. Je serrai ma couverture pour ne pas éclater en sanglots.

-Tu n'es pas obligé, si tu ne veux pas, dit précipitamment Gladio.

Je ne répondis pas. Devais-je lui dire ? J'avais envie de le garder pour moi, d'oublier mais...Ce ne serait pas mieux de lui dire ?

-J'y vais, me prévint-il.

Il se leva mais je lui attrapai le poignet. Il regarda mon visage couvert de larmes. Je devais avoir une tête horrible.

-Je vais te le dire, annonçai-je.

Je lui lâchai le poignet et il se rassit. Je pris une grande inspiration, essayant avec un demi-succès d'arrêter mes larmes.

-J'ai découvert que...