Chapitre 18

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Chapitre 18

– Comment ça ? 'fin... tu leur ‎as parlé de moi ?

Khalil : Pas vraiment. En fait c'est plus Tesnim qui l'a fait.

– Tesnim ?

Khalil : Ouais. Elle a rencontré la mère de Souf forcément et j'sais pas comment ils en sont venus là mais elle leur a dit qu'elle me connaissait depuis la primaire, que le monde est p'tit tout ça. Je suppose qu'elle a dû parler de toi à un moment parce que depuis elles me parlent tout le temps de toi, elles veulent à tout prix te rencontrer.

– Mais qu'est-ce qu'elle leur a dit ?

Khalil : J'en sais pas plus que toi, sûrement qu'on se parlait quand on était p'tits.

Tesnim... Tesnim... Tesnim... Elle en rate pas une.

Khalil : Si tu veux pas tranqu-

Il n'a pas le temps de finir sa phrase que son téléphone sonne. Il décroche et se met à parler en arabe donc j'arrive pas à suivre sa conversation. Une chose est sûre : il parle sûrement à sa mère ou à sa tante.

J'attends qu'il finisse de parler mais il me tend le téléphone.

Khalil : C'est ma tante, elle veut te parler.

– A moi ? Dana ?

Khalil : Ouais.

Je prends le téléphone et réponds.

– « Allô ?

Tante : Oui salam aleykoum Dana ça va ?

– Aleykoum salam. Ça va al hamdulillah merci et vous ?

Tante : Al hamdulillah ça va. Tu peux me tutoyer.

– Ah oui... d'accord.

Tante : T'es invitée à manger chez nous ce soir. On accepte pas de refus attention ! Tu viens et puis c'est tout !

– Ah (rires) bah... ok d'accord j'accepte.

Tante : Voilaaa c'est ce que je voulais entendre ! On se dit à tout à l'heure alors ok ?

– Oui inshAllah.

Tante : InshAllah allez salam aleykoum.

– Aleykoum salam. »

Elle raccroche et je repasse le téléphone à Khalil.

Khalil : Elle t'a dit quoi ?

– Je viens manger chez elle ce soir.

Khalil : T'es pas obligée si tu veux pas.

– Nan nan ça me dérange pas. C'est juste que... j'ai pas le temps de me préparer. Je suis bien là ?

Khalil : Ouais t'es normal.

– Oui mais je suis présentable ?

Khalil : J'sais pas moi... ouais t'es bien ça va.

Je lui lance un scarface et il continue de manger sa glace.

– Je dois ramener quelque chose non ? C'est malpoli de venir les mains vides chez quelqu'un.

Khalil : Tu vas pas rencontrer le président calme-toi.

Je le regarde qui mange sans me calculer et je me rends compte qu'il est vraiment bête. N'importe qui aurait remarqué que je stresse parce que je vais rencontrer sa famille mais lui il est ailleurs.

– T'es vraiment à part Khalil.

Khalil : De quoi ? Pourquoi tu dis ça ?

– Pour rien ! Tu viens faut que je leur trouve un cadeau.

Dana : Jusqu'au bout de mes rêvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant