Chapitre 82

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Gérard : Ah les détecteur de mouvements, quelle belle invention, rigolait l'homme.

Derek : Enflure ! Tu bruleras en enfer comme tu as fait brûler les miens, grinça-t-il, la mâchoire serrée.

Gérard : Peut-être, mais avant, j'éradiquerais votre race de ce monde, et ce, jusqu'au dernier, disait-il avec un sourire en coin.

Derek : Je doute que tu aies assez d'années devant toi pour y arriver.

Gérard : Parlons un peu de ce que tu as fait à mon vieil ami, j'ai entendu dire que tu n'étais pas totalement innocent dans cette histoire, ce que j'ignore, c'est pourquoi. Pourquoi alors que nous avions comme un "accord" depuis plusieurs années, tu finis par craquer alors que tu as été sage pendant tout ce temps ? Je suis curieux.

Derek : J'avais faim il faut croire, ment-il en haussant les épaules.

Moi : Ce n'est pas lui tout est faux !

Derek : Tu te tais ! me crie-t-il les sourcils froncés à leur maximum, dû à la colère.

Moi : Sinon quoi ? C'est toujours moi qui suis maître de moi-même encore, marmonnais-je, peu encline à obéir.

Il grogna, comprenant qu'il n'arriverait à rien en me menaçant avec son regard de chiot.

Gérard : Vous n'avez pas l'air très motivés à parler, je ne suis pas sûr que vous voulez que j'utilise les grands moyens, quand même, ne serait-ce pas plus simple de tout me dire maintenant ? Il n'y aura pas de sang versé, pas de douleurs et de souffrances inutiles.

Moi : Derek ne sait rien.

Gérard : Mais toi oui.

Moi : Pas plus que lui.

Gérard : Tu mens ! crie-t-il comme un fou.

Surprise je sursaute, son visage avait changé, ses yeux sont presque devenus noirs de rage et son air était encore plus menaçant qu'il y a quelques minutes.

Gérard : Je ne sais pas qui tu es mais je sens que tu ne me dis pas tout. Alors je vais te le demander une dernière fois, qui a tué mon ami ?

Moi : C'est un loup-garou, répondis-je, un sourire narquois sur les lèvres, totalement consciente d'être insolente.

Gérard : Ooh tu veux donc jouer à cela, très bien, ça me convient, dit-il un sourire carnassier sur le visage. Je serais sans pitié.

Moi : Moi aussi.

Alors qu'il attrapait une sorte de pieux en fer, j'arrachais le petit bout de métal de ma ceinture avant de le jeter sur mon frère, qui l'attrapa de justesse.
Je pus lire sur ses lèvres énervées un "arrête de le chercher !", ce qui me fit sourire. Je lui fis un rapide doigt d'honneur, sachant très bien ce qui allait se passer à présent.

Gérard se retourna vers nous et avait désormais une genre de matraque à la main. Il appuya sur un bouton dessus et celle-ci se mit a faire des éclairs bleus avec un bruit que je n'appréciais que très peu. Il me pointa avec.

Gérard : Tout ce qui se passera à présent sera entièrement de ta faute.

Et il pointa Derek avant de lui donner plusieurs coups dans l'abdomen.

Une Hale cachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant