Chapitre 76

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Moi : Une bonne idée ? C'est ça que tu allais dire ?  dis-je légèrement agacée. J'espère que tu t'rends bien compte des absurdités qu'tu-

Cora : Ok je pense que j'vais allez refaire du café, tu m'accompagnes Lydia ?

Lydia : Avec plaisir ! Enfin pas- ouais si en fait avec plaisir, dit-elle en s'empressant de partir.

Derek : J'vous accompagne.

Liam/Isaac : Moi aussi.

Stiles : Moi j'vais rester un peu pour-

Malia : Toi tu viens par là t'en as assez fait, dit-elle en le tirant par le col.

Stiles : O-Ok...

Ils sont tous partis. C'est ridicule de quoi ont-ils eu si peur ?

Allison : Des absurdités mh ?

Moi : Ce n'est pas tout à fait c'que j'voulais dire. Ce que je voulais dire c'était plutôt : te rends-tu compte de l'énormité de ta bêtise ? Oui c'était plus quelque chose comme ça et-

Allison : Fais attention à c'que tu dis Hale, me prévient-elle.

Moi : Orrh très bien, je vais allez prendre l'air et ensuite on parlera. Inutile de mettre de l'huile sur le feu mainte-

Allison : Non je ne suis pas d'accord. On va parler et maintenant. De quoi t'as peur ?

Moi : J'ai pas peur, soupirais-je.

Allison : Alors qu'est-ce qui t'dérange ?

Moi : Et bien tout ! Tout ça... ce plan est complètement tordu. J'aime pas ça du tout. Ton grand-père tuerait sa propre fille pour une arbalète en caoutchouc... Alors qu'est-ce qu'il fera s'il apprend qu'c'est toi ?

Allison : Tu as peut-être raison oui, mais on ne peut pas savoir si on n'essaye pas. Peut-être qu'il-

Moi : Ou peut-être pas.

Allison : C'est pas en restant ici à réfléchir qu'on l'saura.

Moi : Tu veux vraiment faire ça ?

Allison : Tu as déjà fait des choses plus stupides, et puis c'est pas comme si on avait beaucoup d'autres plans en réserve.

Moi : Comment ça ?

Allison : Laisse tombé, souffle-t-elle.

Moi : Et après c'est moi l'immature, non mais quel culot !

Allison : J'ai jamais dit que tu étais immature ! s'offusqua-t-elle.

Moi : Ah, bien c'était peut-être pas toi alors... bon désolée ça va... je te suivrais quoi que tu veuilles faire, lui dis-je en abandonnant l'idée de la raisonner.

Allison : Parfait, dit-elle en venant picorer mes lèvres fièrement avant de partir dans la cuisine.

Je m'retrouve là, toute seule, debout comme une plante, à errer dans le salon.
Je me rends compte que ma copine a un problème, elle veut absolument tout contrôler. Ou c'est peut-être moi. Qui sait...
Je rejoins tout l'monde dans la cuisine et tous les regards se posent sur moi.

Moi : Quoi ?

Personne ne répond.

Moi : Bon balancez, c'est quoi l'problème ?

Allison rigole en se faisant un thé et embrasse ma joue en passant derrière moi.

Lydia : Je ne pensais pas que tu accepterais un jour qu'Allison fasse une connerie d'ce genre.

Une Hale cachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant