Chapitre 74

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Je crois que de ma vie entière je n'ai jamais été aussi sale que maintenant. Je n'ai sans doute jamais autant apprécié une douche, et Dieu sait que j'adore ça. Encore plus quand il y a Allison dans les parages.

Sauf maintenant.

Elle me regarde comme si j'avais été battue pendant des heures, et c'est l'cas, mais je n'ai pas envie qu'elle me regarde comme ça.
Si elle savait que c'est sa tante qui m'a fait ça je n'sais pas du tout comment elle réagirait, et je n'veux pas l'savoir. Passer à autre chose, c'est la seule chose à faire. J'ai horreur de lui mentir. De mentir tout court. Tout l'monde sait que la vérité finit toujours par éclater un jour.

Moi : Ne me regarde pas comme ça, s'il te plaît, lui demandais-je légèrement agacée.

Allison : Je- je suis désolée... mais la personne qui t'a fait ça est horrible et sadique...

Moi : Il faut croire. Je suis fatiguée j'vais m'coucher, tu m'rejoins quand t'as mangé.

Allison : D'accord...

Une fois dans ma chambre j'essaye de mettre de la crème sur les plus grosses blessures mais je n'y arrive pas.

Ma sœur toque à ma porte et entre quand je lui dis.

Cora : J'ai cru entendre que t'avais du mal à prendre soin d'toi toute seule ? dit-elle en entrant.

Moi : Ouais, mais bras sont pas assez longs, dis-je saoulée.

Cora : Et il n'y a que ça... qui t'énerve ?

Moi : Bien sûr que non, tu l'sais très bien.

Cora : Yep je sais que tu mens mais je ne sais pas pourquoi, alors dis-moi, pourquoi tu mens à Allison depuis tout à l'heure ?

Moi : Et bien... c'est parce que je sais qui m'a fait tout ça, dis-je en montrant les blessures.

Cora : Et c'est..?

Moi : Quelqu'un, cette personne m'a fait promettre de ne rien dire donc je compte sur toi.

Cora : Tu sais très bien que tu pourras toujours compter sur moi. Je sais que tu détestes mentir et que tu n'as qu'une parole mais dans ce cas là, évite de t'en prendre à Allison qu-

Moi : M'en prendre à Allison ? Mais je- ce n'est pas c'que je fais enfin ça-

Cora : Je sais calme toi, dit-elle en prenant la crème de mes mains. Mais j'ai entendu comment tu lui as parlé tout à l'heure et-

Moi : C'est pas vrai... Derek et toi êtes vraiment des pervers ! J'aurai-

Cora : Non non c'est pas c'que tu crois ! J'ai pas fait exprès j'passais juste devant la porte et mon ouïe s'est emballée !

Moi : J'aurai quand même jamais d'vie privée avec vous c'est dingue.

Cora : Vraiment désolée...

Moi : Peu importe je- je ne m'en prends pas à elle, c'est juste que depuis cette nuit elle me regarde comme si j'étais toute fragile et ça, ça a l'don de m'énerver...

Cora : Mets-toi à sa place, sa copine s'est fait torturer quand même.

Moi : Ok ok ça va, j'ai compris, dis-je en levant les mains en l'air.

Cora : Parfait, maintenant laisse moi finir ça, dit-elle en me mettant de la crème.

Moi : D'accord.

Elle me masse là où les plus gros hématomes se sont formés et Allison arrive enfin.

Allison : Tu vas mieux ? me demande-t-elle.

Moi : Yep, cette douche m'a fait du bien et ma deuxième infirmière est pas si mauvaise que ça.

Cora me met un coup d'poing dans l'épaule et je me moque d'elle.

Cora : Bon je vous laisse tranquille, tu prends la relève Allison ? dit-elle en lui tendant la crème.

Allison : Bien sûr, dit-elle en la saisissant.

Cora : Bonne nuit les filles, et ne faites pas d'bêtises ! dit-elle en se dirigeant vers la porte.

Allison : Merci à toi aussi, dit-elle en riant. Ce n'est pas notre genre t'inquiète pas.

Moi : Ça dépend de quel genre de bêtises on parle mais oui, t'inquiète, dis-je le sourire aux lèvres.

Cora : Et après c'est nous les pervers ! pouffe-t-elle. C'est d'famille apparemment, dit-elle en fermant la porte.

Allison : Donc... t'es une perverse ? dit-elle en massant mes blessures.

Moi : Très légèrement, dis-je en haussant les épaules.

Allison : Mh mh, et tu avais l'intention de faire qu'elle genre de bêtise ? me demande-t-elle d'un ton plus suave.

Moi : Et bien... dis-je en me tournant et en prenant la crème de sa main pour la poser sur le meuble à côté d'elle. Un petit indice peut-être ? dis-je en m'avançant vers elle jusqu'à c'qu'elle recule pour tomber sur le lit.

Allison : Oui j'veux bien un indice, dit-elle en souriant.

Moi : D'accord alors... ça n'a rien d'illégal, dis-je en venant m'asseoir sur ses hanches.

Allison : Bien, un autre indice ?

Je me penche sur elle et embrasse son cou tout en douceur.

Allison : Si c'est ça l'indice il va m'falloir beaucoup d'autres indices, dit-elle joueuse.

Je sourie et embrasse ses lèvres un peu plus férocement que précédemment.
La nuit passe et je vous laisse imaginer ce qui a bien pu se passer, entre la chasseuse et moi.

Je me réveille pleine d'énergie ce matin. Je descends faire le p'tit déjeuner mais apparemment j'ai été devancée par ma chère sœur.

Moi : Qu'est-ce que tu fais déjà levée ? lui demandais-je surprise.

Cora : J'ai eu du mal à fermer l'œil cette nuit, dit-elle un grand sourire aux lèvres.

Moi : Owh...

Cora : Toi aussi ?

Moi : Je- nan j'ai passé une bonne nuit, dis-je en souriant.

Cora : C'est pas c'que j'ai demandé, dit-elle en riant. Sérieusement, il vous arrive de dormir la nuit ?

Moi : Bien sûr, dis-je en riant à mon tour.

Cora : Vous êtes des grandes malades, dit-elle complètement ahurie.

Moi : Quoi ça t'est jamais arrivé ? dis-je en rigolant.

Cora : Je ne répondrais pas à cette question.

Moi : Pas grave j'connais déjà la réponse, me moquais-je.

Cora : Hilarant ! C'est pas-

La sonnette retentit et je pars ouvrir.

Stiles : Saluttt ! dit-il enthousiaste en entrant.

Moi : Hey, pourquoi t'es là aussi tôt ?

Stiles : Je vois qu't'es très contente de m'voir j'te remercie, dit-il mécontent de l'accueil.

Moi : Mais siii, t'es l'un d'mes humains préférés voyons, dis-je en ébouriffant ses cheveux après lui avoir sauté dessus.

Stiles : Bien, j'préfère ça. T'as l'air de bonne humeur c'matin, y'a une raison ? dit-il en jouant avec ses sourcils.

Moi : La même raison qu'toi, dis-je en souriant.

Stiles : Quoi mais- comment- orhh t'es trop cheloue...

Moi : Je sais, dis-je en rigolant. Qu'est-ce qui t'amène alors ?

Stiles : Et bien figure toi que j'ai un plan qui pourrait bien À TOUS, nous sauver les miches de la grande guerre loups-garous/chasseurs qui arrive à grand pas, dit-il fièrement.

Une Hale cachéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant