Chapitre 1

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𝕃𝕒 ℕ𝕠𝕟 𝕞𝕖𝕣

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𝕃𝕒 ℕ𝕠𝕟 𝕞𝕖𝕣. 𝕃𝕖𝕤 𝕥é𝕟è𝕓𝕣𝕖𝕤, 𝕝𝕖 𝕊𝕙𝕒𝕕𝕠𝕨 𝕗𝕠𝕝𝕕. Peu importe comme vous l'appelez, cet endroit reste le même. Les enfers. Le lieu de la mort. Le cauchemar de tous les enfants. Ce qu'on croyait inimaginable, existe, bel et bien. L'hérétique noir en est la cause. Et il en sera toujours la cause dans mille ans. Pour toujours il restera celui qui a tué des milliers de personnes. Le meurtrier que tout le monde hait. Le meurtrier qui a divisé le pays. Celui qui a tué sa propre humanité. On ledit "mort" même si je n'y crois pas vraiment. Enfaite peut-être que je ne veux accepter le fait qu'il soit mort. Je n'en sais rien. Un peu des deux sûrement.

Je pense que j'ai surtout peur que si -par le plus grand des miracles- il soit encore en vie, qu'il fasse pire qu'il n'a déjà fait. Qu'il tue plus de gens qu'il en a déjà tué. Son visage refit surface dans mon esprit. Doucement la colère s'empara de moi. Je fermais les yeux essayant de retrouver mon calme habituel. C'est compliqué mais j'essaye. Je ne peux perdre le contrôle de mon pouvoir maintenant. C'est inconcevable.

- Alya ?

Je me retournai pour découvrir des yeux marrons. Fedyor . Fedyor était comme un frère pour moi. Depuis que j'avais quitté Mal et Alina, Fedyor était le seul homme avec qui j'avais lié un lien. Je m'étais enfuit du Keramzin et je m'étais réfugié au Little Palace en tant que soigneuse...

- Oui ?

- Tout va bien ?

Je poussai un soupir avant de regarder le Fold.

- Je sais... Murmura Fedyor.. Il fait peur. Comme ce qu'il cache. Mais je l'ai traversé beaucoup de fois et je suis encore en vie. Ils vont arriver. Je le sais.

- Mmmh, répondis-je simplement.

Un homme de grande taille vêtu d'un Kefta Rouge brodé de bordeaux, au visage dur s'approcha dangereusement de nous et se mis à marcher juste à ma droite.

- Le général vous attend, c'est urgent.

- Ivan ? Demanda doucement Fedyor, que ce passe-t-il ?

- Je ne sais pas.

Je déglutis. Cette phrase ne m'annonce rien qui vaille. Il me saisit le bras, je fis signe à Fedyor (qui voulais réagir) de ne rien faire que tout va bien, que je gère une situation que je ne gère absolument pas.

On marchait très vite. J'étais presque à courir. Toutes les têtes se retournaient sur notre passage. Les soldats, les grisha, tous au camp savait où j'allais. Enfin j'aperçus devant nous une tente noir entourée de grisha.

- Allez-y seule. J'ai des choses à régler.

Je le regardais incrédule.

- Vous vous foutez de moi j'espère ?

Toutes les têtes se tournaient vers nous l'homme me regardais. Surpris. Personne n'osait tenir tête à Ivan.

- Non. Entrez ou je vous force à y aller et dans ses cas-là vous aurez mal.

Je soupirais, je n'ai pas tout mon temps, je dois préparer l'arrivée du Skiff de Mal, alors doucement je poussai la "porte" de la tente. C'était une tout autre atmosphère. Une table était installée tout à fait au fond entouré de quatre grishas, une petite estrade me faisait face. Mais je ne montai pas dessus. Un homme me faisait face. Vêtu d'un Kefta noir. Ce que je redoutais arriva. Il se retourna d'une lenteur terrible. Alors je croisai son regard. Les paroles de ma mère me revinrent en tête. « Un regard de quartz tout comme toi. Des cheveux corbeau et un visage affiné. ». Dit comme ça la ressemblance était... quelque peu flagrante. Je fis un pas en arrière.

- Tout vas bien ? demanda-t-il

Une main se posa sur mon dos pour me retenir. Un soigneur sûrement.

- Oui... Euh... Désolé.

- Parfait avancez je vous prie.

Doucement j'avança. Me posa devant lui. Le regard vissé sur le sol. Si cet homme était celui que je crois. Il était hors de question que je croise son regard.

- Le Skiff n'est pas encore arrivé je suppose.

- Non mon général.

- Parfait, venez voir. J'ai besoin de votre aide vous êtes d'ici n'est-ce pas ?

- Oui mon général.

« Oh oui que je suis d'ici. » Doucement je vins me mettre à côté de lui. Il me désigna un endroit sur la carte. Je ne pouvais détacher mon regard de sa main. Mon souffle était compliqué, j'avais beau être soigneuse, mon coeur s'emballait.

- Cette ville est-elle dangereuse ?

- Balakirev ?

- Mmmh ... Oui.

- Oui assez mon général. Pour nous en tout cas. Les Drüskelle y sont très présent. Ils risquent de vous faire prisonnier. . Ou de nous tuer, même si je peux nous faire passer... je m'arrêtai assez rapidement comme le général me dévisageait.

- Bien. Nous passerons par l'Ouest alors.

- Vous partez ?

- Je crois que j'ai trouvé celle qui nous sauveras tous Mme ..

Là je paniquai. Si je lui dis mon vrai nom je suis morte. Si je lui mens il découvrira un jour et serai morte aussi. Mais je n'ai pas le choix. Je dois mentir. Ça en fera un de plus sur la liste, on est plus à ça près.

- Alya, Alya Lantsov.

After thisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant