Mes pensées bleues

NDA: Fin

Bon.. Vous commencez à me connaître maintenant. Vous savez que publier le dernier chapitre de mes fictions n'est pas chose facile. Ça me fait quelque chose à chaque fois, et je dois l'avouer, je suis un peu triste parce que c'est une aventure qui prend fin.

Si vous avez lu les remerciements, vous savez que finir la publication de celle-ci a été encore plus compliqué. Ça va beaucoup plus loin qu'une simple fiction, elle a été ma thérapie.

Publier la dernière partie, ce n'était pas mettre un point final. C'était faire quelque chose que je recule depuis bientôt 8 ans. C'était accepter. C'était dire au revoir.

J'ai cru, naïvement, que j'avais fait mon deuil. En écrivant ce tome 2, je me suis rendue compte que je l'avais juste ignoré. Pendant un moment, je n'ai pas eu la force de poursuivre mon deuil, je l'ai mis de côté, en me disant que tout allait bien. Toutes mes émotions ont ressurgi en écrivant, et c'est seulement là que je me suis rendue compte que je ne l'avais pas accepté.

Une partie de moi sait que je ne pourrais jamais l'accepter. Une autre sait que c'est ce qu'il faut faire pour aller mieux. Je dois la laisser partir. Accepter ne veut pas dire ne plus rien ressentir ou oublier. Accepter, c'est comprendre que l'on doit vivre avec, c'est comprendre que l'on a le droit d'être heureux.

J'ai dis qu'écrire ce Tome avait été compliqué. Il m'a fait ressortir des émotions que j'avais volontairement ignorées pendant 5 ans.

Le publier (entièrement) c'est encore plus difficile, parce que ça rend les choses concrètes, réelles.

Depuis quelques chapitres, j'ai pris conscience de l'engagement que j'ai pris. La pression montée de plus en plus. Je ne voyais pas les chapitres comme "un de plus", mais comme "un jour de moins avant d'accepter". J'ai espéré que ce jour n'arrive jamais. Et finalement, on y est. Je ne sais pas si je suis réellement prête. 8 ans que ça dure, alors je me dois de l'être. Alice m'a appris à être patiente. Les choses ont besoin de temps. Se presser ne fait qu'empirer les choses. 

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C'est le moment où je dois te dire au revoir. Et oui, je dois le faire ici, de cette façon parce que c'est le seul moyen pour que je puisse le faire. 

Tu me manques, et ça ne changera jamais. Il y aura toujours cette part de vide dans mon cœur. Je ne pourrais jamais le remplacer.

Tu es ma mère, et je te remercie d'avoir été à mes côtés. Je suis fière d'être ta fille.  

Tu resteras, à jamais, dans mon cœur et je continuerai de t'aimer.