Une histoire de Bang (Bakugo x OC)

8. IMPACT

>Point de vue Tsukiyomi<

*Un vendredi en fin de journée*

Bakugo et moi venions de sortir de la dernière séance d'entraînement de la journée. Nous avions entamé une dispute depuis déjà plusieurs minutes et la poursuivions en marchant vers les vestiaires. Nos confrontations étaient moins fréquentes et moins tumultueuses mais toujours bien là. On ne change pas si facilement. Aizawa-sensei nous avait ordonné de partir car nous avions délibérément désobéi aux instructions. Arrivés où ne chemins devaient se séparer, nous nous arrêtâmes pour profiter de ces dernières minutes de joute verbale.

« Si tu te comportais ne serait-ce qu'un peu moins comme un imbécile, tout se passerait beaucoup mieux » lui dis-je. Mon niveau d'agacement atteignait déjà des sommets.

« La ferme ! Je n'ai pas de conseil à recevoir d'une Yankee ». Le rouge de ses yeux s'était intensifié – si tant est que cela soit possible.

« Au contraire, ce n'est pas avec un demi-cerveau comme le tien que tu arriveras à quoi que ce soit. Tu devrais me remercier. »

« Je t'ai dit de la fermer. » Je crus voir des flammes s'échapper de ses pupilles. Je jubilais.

« Je n'ai pas à t'obéir. Tu ne me fais pas peur Bakugo ». C'était vrai.

« Tais-toi ou c'est moi qui te ferai taire » dit-il d'un ton menaçant.

Ça marchait peut-être chez les autres, mais ces menaces en papier je ne les connaissais que trop bien.

« Ha ! J'aimerais bien voir ça. La Terre aura arrêté de tourner sur elle-même le jour où tu seras capable de – »

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase qu'il avait déjà attrapé mon bras droit avec fermeté, à mi-chemin entre mon coude et mon épaule. Sa main droite avait glissé le long de mon visage et son pouce vint se poser sur ma joue tandis que ses 4 autres doigts se courbèrent derrière mon oreille, pressant légèrement les abords de ma nuque. La pression de ses doigts monta d'un cran et en un éclair, il attira mon visage à un centimètre du sien. Son nez effleura le mien puis, sans une once d'hésitation, il pressa agressivement ses lèvres contre les miennes.

Mon sang se mit à bouillir jusqu'à m'étourdir. Tout ce qui nous entourait devint flou puis disparut, comme un fondu en fin de film. La Terre avait-elle vraiment arrêté de tourner ?

Après un temps que j'aurais été incapable d'estimer, il recula. Ses lèvres se détachèrent des miennes et il enfonça ses mains profondément dans ses poches. J'étais médusée. Le décor reprit peu à peu sa place autour de nous. Mon esprit quant à lui était encore ailleurs, loin. Il revint sur Terre aux premiers mots de Bakugo :

« Tu parles vraiment beaucoup trop » dit-il, comme le résultat d'une analyse de ce qu'il venait de se passer.

A mon absence de réponse, il ajouta :

« Je t'avais dit que je te ferais taire ».

Il affichait un sourire insolent de fierté. Il tourna les talons et partit. Je me secouai intérieurement pour provoquer une réaction. Mon cerveau, comme mon corps, était figé. Une réaction, peu importe laquelle, mais quelque chose !  J'avais ce sentiment désagréable qu'il avait gagné. Quoi ? Je n'aurais su le dire. Mais c'était inacceptable ! Je maudissais mon absence de répartie, habituellement bien affûtée, mais qui cette fois-ci me faisait cruellement défaut. Bakugo était déjà à une vingtaine de mètres lorsque mon cerveau m'autorisa enfin à parler de nouveau :

« N-n-n'espère pas t'en sortir comme ça ! » bégayai-je. « On n'en a pas fini Bakugo ! ».

J'avais déjà fait mieux côté répartie.

Il rit aux éclats et sans se retourner répondit : « On n'en a pas fini ? OK. Préviens-moi quand tu en voudras encore ! ».

J'étais battue.
 
 
 
 
 
**********Note de l'autrice **********

Aaaaah enfin 😍

Vous pensez quoi de ce premier Kiss ? Trop cliché ? Trop prévisible ? Trop tôt ? Trop tard ?

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