Chapitre 1

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En cette journée d'hiver, le soleil était de sortie et frappait déjà fort malgré l'heure matinale, le thermomètre affichant des valeurs trop élevées pour la saison

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En cette journée d'hiver, le soleil était de sortie et frappait déjà fort malgré l'heure matinale, le thermomètre affichant des valeurs trop élevées pour la saison. Et, le léger vent qui s'enfuyait au travers des branches d'arbres qui recouvraient progressivement leur aspect printanier n'aidait en rien à rafraichir l'atmosphère.

Au milieu de ce tableau, à toute vitesse, un ballon ovale traversait le terrain de part en part.

Les cris se mêlaient aux bruis des durs chocs et aux consignes d'un entraîneur qui tentait tant bien que mal de se faire entendre.

Une haute intensité, voilà ce qui se dégageait de la scène.

Chaque équipe essayait d'imposer sa domination à l'autre, alors même que quelques minutes plus tard les deux s'identifieront à nouveau comme un seul et même groupe.

Effectivement, l'équipe de France de rugby se préparait durement pour son prochain match qui la verra affronter sa plus vieille rivale, chez elle, à Twickenham, dans le temps du rugby anglais.

Un nouveau Crunch qui s'annonçait passionnant, du moins sur le papier, tant les joueurs français semblaient sûrs de leurs forces et de leurs victoires à venir.

Ainsi, l'effervescence était palpable.

Malgré tout, un joueur demeurait au sol, en retrait.

Son visage se déchirait sous une douleur lancinante dû à sa cheville blessée et désormais gonflée. Ses mains entouraient la zone de son corps touchée pour essayer de diminuer la douleur qui l'animait. Sans succès, l'obligeant à s'allonger, un bras recouvrant son visage et ses yeux pour cacher tant bien que mal ses traits tirés par la douleur.

Autour de lui, le jeu ne s'était toujours pas arrêté. Mais, cela n'empêcha pas le médecin de l'équipe d'accourir à son niveau pour lui porter secours, vigilant. Juste à temps pour empêcher le sang qui coulait de son nez de ne faire plus de dégât qu'il n'en avait déjà fait. Et, il ne put empêcher sa voix de trahir une certaine inquiétude.

Finalement, l'entraineur français siffla l'arrêt temporaire du jeu, venant immédiatement s'enquérir de l'état de santé de son numéro dix.

-C'est la cheville. Annonça le médecin à l'attention du staff se rassemblant progressivement autour d'eux

-C'est sérieux ? Demanda le sélectionneur national

-Je crois bien. Concéda-t-il

D'une seule oreille seulement le joueur écoutait leur conversation, encore absorbé par une douleur se faisant de moins en moins importante, mais tout de même bien présente.

Et, si son taux d'adrénaline était monté extrêmement haut face à la violence du choc, celui-ci sembla redescendre en flèche. Suffisamment, pour lui imposer un moment d'absence où, le regard dans le vide, il voyait s'afférer plusieurs personnes autour de lui sans pouvoir réagir.

I walk to rememberOù les histoires vivent. Découvrez maintenant