Chapitre 5 : Des amis ?

489 36 3
                                    


OUR NEVER ENDING STORY
Fanfiction

CHAPITRE 5 : DES AMIS ?
Nancy Kinami // 31 Octobre 2008

5h26 •

Amie ?

Je n'ai pas rêvé il m'a qualifié d'amie ?

- Tu me considère comme une amie ? Demandais je.

- C'est quoi cette question, bien sûr que oui. Comme toute les personnes présentes ici. Répondis t'il comme si il s'agissait d'une évidence.

Mon cœur se mit à accélérer.
Cela signifie que j'ai des amis ?

Des amis ? Pour de vrai ?

Comme je l'ai dit, je n'ai jamais eu de vrai amis à proprement parlé, alors le fait de me dire qu'en réalité j'en ai depuis maintenant 3 ans....

- Pourquoi ça a l'air de t'étonner ?

- Je pensais que vous me considéreriez comme une simple pote.

- Pff n'importe quoi. Parle donc moins fort au lieu de dire des conneries. Lança Izana à moitié endormi.

Rindo et moi rigolâmes légèrement avant qu'il ne mette sa main sur mon épaule.

- Premièrement, si on te considérait comme une simple pote, on ne t'aurais pas invité. Et deuxièmement, on t'a toujours considéré comme une amie. On traîne toujours ensemble et on t'apprécie tous énormément alors ça me semblait tout à fait juste.

- Pourquoi tu a dit que j'étais une amie « extraordinaire » ? Demandais je.

- euh.... J'en sais rien. Tu ma perdu avec toutes tes questions, j'ai complètement zappé. Me répondis t'il d'un ton accusateur.

- Eh c'est pas ma faute !

- Ta gueule ! Hurla à son tour Nakamura qu'on venait probablement de réveiller.

Rindo et moi échangeâmes un regard complice avant de rigoler en silence.

  11h56

Sortant de la salle de classe, je me dirigeais vers la sortie du bahut.
Aucun de nous n'avait assumé cette matinée à part Rindo qui semblait en pleine forme. Alors forcément, avoir la tête dans le cul et passer un contrôle, ça fait des ravages. Personnellement je l'ai foiré, et je sais d'ores et déjà que Mochi est dans le même cas, puisqu'il c'est carrément endormi sur la table, rendant ainsi copie blanche.
Bon vous me direz, rater un contrôle coeff 4 c'est pas si grave. Si ? Ah. Bon bah si c'est comme ça alors, laissez moi sauter du toit du bâtiment. Avec le peu de chance qu'il me reste, je pourrais peut être éviter la colère des dieux que je vais bouffer en pleine tronche en rentrant chez mes parents aux prochaines vacances. Enfin, mon père ne dira probablement rien, mais ma belle-mère ne risque pas d'être ravie.

Je marcha en direction du métro d'un pas pressé. Habituellement, je serais passé au club pour vérifier que quelqu'un s'en occupe, malheureusement le métro le samedi à la réputation d'être bondé et en plus de ça, partir quelques minutes après son arrivée. En clair : je n'ai pas vraiment le temps.
Arrivée devant la gare je me mis à courir vers ma ligne, qui ne tarderait pas à partir.
Je rentra dans le véhicule, déjà bien rempli. Encore heureux, je ne suis pas arrivé trop tard, il reste donc quelques places assises. Je pris donc place à côté d'un garçon à peine plus âgé que moi, qui semblait captiver par son cours.
Je comprend pas les gens comme ça. Comment il fait sérieux ? Le métro est l'un des endroits les plus bruyant que je connaisse. Même avec la musique à fond dans mon casque j'arrive à entendre et discerner les discussions.
Je sortie mon téléphone et regarda mes notifications. Parmis elles, plusieurs messages de mes... euh...amis étaient visibles.
C'est toujours bizarre de les qualifier comme ça, mais c'est faisable.

Our never ending story Où les histoires vivent. Découvrez maintenant