𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 23 𝔇𝔞𝔫𝔰 𝔲𝔫𝔢 𝔥𝔢𝔲𝔯𝔢

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Melya


Vingt-huit,

Vingt-neuf,

Trente...

Un crie de souffrance s'échappe de mes lèvres.

Trente-un ,

Mes poings se desserrent.

Trente deux,

Trente trois fois,

Trente quatre,

Mon corps entier se paralyse.

Trente cinq,

Trente six,

Mes pleurent se remplacent par un choc.

Les coups s'enchaînent sur mon dos, mon bras, mon ventre, mes cuisses.

MON CORPS ENTIER !

Je ne fais que compter les coups de fouet mais je n'ai plus la force, l'affliction ne se ressens plus. il y a deux minutes je hurlais de rage, de tristesse, de douleur, mes larmes coulaient comme une rivière puissante.

Mais maintenant mon corps est figé, mes yeux dans le vide, je suis une âme perdue, mes larmes glissant sur mes joues, lui n'en a rien à foutre que je ne réagisse plus.

Mais c'est encore mieux de ressentir cette peine que d'être toucher.

Quarant-cinq...

Quanrante six..

Quarante sept fois.

À ce moment là j'ai juste eu envie que la mort vienne me happer.

Là-haut peut être que ça sera mieux ?

Quarante huit...

Mes jambes ne maintiennent plus ma douleur, je suis harassé d'être arrêté, car oui je le suis avec un homme qui me tient, faisant trois fois mon poids.

Quarante neuf...

Mes paupières deviennent lourdes, mes genoux tombent au sol ne supportant plus ce calvaire, toute ma peine, mon désarroi, ma souffrance, et surtout la réalité qui se passe en ralenti sous mes yeux qui deviennent flous, lâchent prise en même temps que mon corps s'écroule au sol, mes iris fixant le mur.

La voix et les coups résonnent comme un écho dans ma tête.

Pourquoi je vis ?

Cinquante.

Ma vue se brouille petit à petit, mes paupière finissent par se fermer. Il a fallu qu'il me donne cinquante coups pour que je perde connaissance.

Tu es faible !

Cette voix résonne en boucle dans mon esprit, des moqueries se font entendre jusqu'à ce que mon esprit s'endorme définitivement.






Je me lève en massant mon crâne, l'air perdu je me demande encore où je me trouve.

Je balade mes pupilles autour de la pièce avant d'apercevoir un lit.

Un lit ?

Je suis sur un lit, mon mal se ressenti  tout au long de mon corps au moment où j'ai tenté de gesticuler.

Mon bras est parsemer de bleu, la trace du fouet s'est dessinée sur ma paume.

Ce n'est pas très agréable à voir, bon dieu quand est ce que ce cauchemar prendra fin, jusqu'à quand arrivai-je à tenir le coup.

𝐌𝐄𝐋𝐘𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant