𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 50 𝔖𝔲𝔯𝔭𝔯𝔦𝔰𝔢

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Melya

Tout ayant horriblement mal a la tête je me réajuste avec beaucoup de difficultés, je me sens tout d'un coup désorienté.
Je cligne les yeux à mainte reprises de sorte à m'adapter à la lumière du jour.

Je pense que j'ai un peu trop dormir. Une grimace sur ma face confirme ma fatigue.

Mon cerveau commence peu à peu à se mettre en marche pendant que je détaille la pièce des yeux.

_Et merde ! Jurai-je tout à coup revenu à la réalité.

Non...

Non...

Il n'a pas osé ce taré.

La scène de la nuit précédente me vient brusquement à l'esprit, une sorte de reprise de mémoire.

Cette chambre, ooh oui cette chambre...je la reconnaitrai entre mille. Cette chambre où nous avons passé notre temps à nous disputer tout comme à somnoler ensemble dans une paix indéchiffrable.

Je souris comme une conne, bon ça peut paraître bête mais il m'a encore kidnappé. C'est à nouveau mon ravisseur. Alors on en conclu que je suis en Italie.

Bordel quel con.

Il m'a ligotée à une chaise juste en face de son lit, en vrai quand on y pense il est plus qu'un connard, il m'a encore droguée.

L'air de rien je me contente de patienter jusqu'à son arrivé sans hurler. Je vais différencier cette fois pour voir ce que sa donne.

Moi qui me croyais entrain de regarder netflix en ce moment même, j'avais complètement négligé que ce gars est un dégénéré.

Il pouvait bien me séquestrer chez moi mais non..il a fallu qu'il me retienne ici en Italie.

Heureusement que Dylan s'occupe de l'entreprise...Putain je voulais des congés moi, pas passé du temps avec un bipolaire ma parole.

_T'aime ta surprise prunelle ?

_Ma parole t'es taré Easton !

Il se contente d'élargir son sourire amusé.

_Qu'est ce que tu ignore dans Je.ne.t'aime.pas ! Disai-je mot pour mot.

Ses mains s'appuient sur sur les mains de ma chaise, il s'approche de moi.

La tête haute, je m'interdis de perdre l'équilibre il faut que je sois forte mentalement.

_Si seulement tu savais l'impacte que tes mots me font Melya.

Mes lèvres s'étirent dans un coin, un sourire plutôt malicieux alors que lui semble intégralement annihiler.

_Détache moi !

Des trépidations se joignent à mon corps lorsque le bout de ses lèvres me susurre à l'oreille :

_Comme tu le souhaite ma reine.

Mon souffle se coupe puis je ferme les yeux, c'est à cet instant là que mon corps me confirme à quelle point j'apprécie toujours ses touchés.

𝐌𝐄𝐋𝐘𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant