𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 69 𝔐𝔞𝔩𝔥𝔢𝔲𝔯𝔢

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Melya

Un mois plus tard.

La belle vue que m'offre ce parc est divinement incroyable. Je peux voir le visage des enfants s'illuminer de sourire radieux. Leurs yeux pétillent d'excitation et d'émerveillement devant les jeux et les activités qui les entourent. Leurs rires résonnent dans l'air, remplissant l'atmosphère de gaieté et de légèreté.

Ils courent, sautent, grimpent avec une énergie débordante, sans se soucier du monde qui les entoure. C'est comme s'ils étaient dans leurs propre petit univers magique, où tout est possible.

Leur joie est si pure et authentique qu'elle égaye mon cœur.

Moi aussi j'aurais bien aimé avoir cette vie, une vie sans soucis, une vie avec une famille, une vraie famille.

Je désirais que la normalité et voilà où nous en sommes dorénavant.

Je suis peut être sous leur prise, seulement j'ai un droit, c'est d'aller où je veux à condition que des hommes me suivent...ma mère est obsédé du fait que n'accepte pas de fait partir de leurs vie.

Ce n'est aucunement une vie ce que je perçois...c'est l'enfer. L'enfer sur terre.

Une larme glisse sur ma joue pendant que je passe tendrement mes mains sur mon ventre qui jusque là n'a pas encore grossi.

Pleure encore Melya...

Pleure comme tu sais si bien le faire.

La tristesse est écrasante semblable à une vague qui submerge tout. Personne sur terre n'arrivera à comblé le vide qu'il a laissé. La solitude s'installe constamment me rappelant terriblement de chaque souvenirs qu'ont partageaient.

Je me rappelle encore de là fois où je l'avais serrée tellement fort et finalement...s'en était la dernière.

Désormais, il n'est plus là.

Je baisse la tête tout en cachant ma figure de mes mains.
J'éclate en sanglot lorsque je me remémore.

Je l'ai vu être enterrer,

Ils l'ont enterrer sous mes yeux.
Encore une fois la vie m'a prouvé que c'était une réalité.

Flashback un mois avant.

Cloîtré dans cette salle avec Octavio, son garde me tient fermement comme s'il savait que je suis capable de bondir sur son chef. À vrai dire je l'avais déjà fait.

Je le toise vindicativement. Encore une fois je ressens de la culpabilité d'être aussi impuissante car j'ai quand bien même là, Celui qui m'a privé d'avoir une famille...l'assassin du père de ce petit bout d'être que j'ai dans le ventre.

Il me décoche une violente gifle, machinalement ma tête se retourne sur le côté face à la force exercé.
Je tiens ma joue qui me brûle de douleur, mes cheveux cache l'entièreté de ma figure...je me sens vulnérable autant que je bouillonne de rage.

À coup sûr, ma mère n'en n'a rien à foutre, elle s'en bas complètement les couilles de ma gueule.

C'est une malade, ils sont tous pas nette ici.

𝐌𝐄𝐋𝐘𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant