𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 13 𝔇𝔦𝔫𝔢𝔯

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Melya

La lumière du soleil traverse le rideau, je tombe sur cette belle lumière du matin.

Je reste stoïque sur ce lit, j'aimerai bien profiter de cet instant.

Je cède à la tentation puis me retourne tout doucement, j'ai mal à la cuisse.

Instinctivement je me redresse et me colle au dos du lit lorsque je découvre une silhouette.

Bon dieu j'allais avoir un arrêt cardiaque.

Heureusement que ce n'est pas lui.

Les évènements de la veille refont surface, j'avale difficilement ma salive, une chose est sûr c'est que je me dois de tout digérer.

_tu t'es finalement réveillé, dit la blonde avec une voix douce.

Elle vêtu d'une combinaison noir simple manche courte, j'en viens à la conclusion que c'est la même fille qui s'est disputé avec Kévine et qui m'a complimenté.

Elle est mince mais pas tant que ça, concernant la taille je lui donnerai au moin 1 mètre 70.

_je..enfin depuis quand est ce que je dormais ?

_Depuis hier ma belle.

J'ouvre grand les yeux,

Hier ?

Je dormais depuis hier non mais..

_Tu avais besoin de repos et aussi j'ai soigner ta blessure sur la cuisse.

_e.euh merci, fis-je la gorge noué.

Une mauvaise pensée à perforer mon esprit ce qui me laisse perplexe telle une gifle qu'ils m'ont donnée.

J'ai mal très mal, je veux rentrée chez moi, retrouvée mon lit sans s'accommoder de l'intégralité de ces traumatismes dont j'ai tolérer pendant tout ce temps. Je désire suivre mon plan à la lettre qui dès que je finirai mes études je partirai le plus loin possible pour être en paix sans mon père, sans violence physique ni torture mental, sans répugner qui que ce soit car je dégoûte toute les personnes qui m'entoure.

Donc j'opte pour me maintenir de la sorte, isolé sans être invectiver ni passer pour une faible ni moin que rien.

_Écoute je suis désolée mais Easton est ainsi et personne ne l'a fait changer jusqu'à présent tout ce que je peux te conseillé c'est d'éviter de le fuire car même au bout du monde il te retrouvera.

Je peux lire en elle la gentillesse elle semble plus humaine. Elle n'a pas complètement tord.

J'ai baissé la tête tout au long de son récit, avant de prononcer d'une voix brisée :

_Pourrai-je sortir d'ici vivante ?

Je plonge mes iris vert inondé de larmes dans les siens et j'y ai lu de l'inquiétude.

Même elle n'en sais rien, même elle ne sais pas si je sortirai vivante.

Dans ce cas qui voudra croupir dans un lieu où la mort est assurée.

Je Refoule mes sanglots qui sont au bord de la crise, pas devant elle.

Cependant je suis lié à cette mafia lors même que je m'enfuis ou pas, l'unique réalité qui pourra me faire gagner ma liberté c'est sa mort.

Mais je crois bien que je serai six pieds sous terre avant lui...putain c'est comme si la vie m'ordonne de vivre avec le peu de temps qu'il me reste comme une putain de maladie.

𝐌𝐄𝐋𝐘𝐀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant