Chapitre 8

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SLOANE

Je suis au sous-sol avec Mike et Onze et elle n'arrête pas de jouer avec mon talkie-walkie ce qui m'énerve.

Moi : s'il te plaît tu peux arrêter ?

Elle ne m'écoute pas et elle continue de jouer avec.

Moi : t'es sourde ? Je croyais qu'on était amis toutes les deux. Mais les amis se disent la vérité.

Elle me regarde sans rien dire pour autant.

Moi : tu nous as fait croire que Will allait bien, qu'il était toujours en vie. Mais c'était pas vrai ! Tu avais peut-être cru m'aider, mais c'était pas le cas. Tu m'as fait du mal. Tu comprends ? Ce que tu as fait ça craint...finalement Lucas avait bien raison sur toi.

Je me lève et je remonte.

Maman : Sloane ça va ma chérie ?

Moi : ça va !

Je monte dans ma chambre et je ferme la porte.

MIKE

Sloane monte énervée et je pars m'asseoir à côté de moi.

Moi : faut pas lui en vouloir. C'est juste que Sloane tient énormément à Will, c'est plus qu'un meilleur ami pour elle, c'est comme un frère.

Onze : mais c'est toi son frère ?

Moi : oui, mais tu peux considérais tes amis comme des frères ou des sœurs.

Elle hoche la tête sans rien dire et d'un coup on entend quelqu'un chanter dans le talkie-walkie. Après quelques secondes on entend plus rien et je la regarde.

Moi : est-ce que c'était...c'était...

Onze : Will.

...

SLOANE

Mike : on perd le signal, mais vous avez entendu, pas vrai ?

Lucas : oui, j'ai entendu un bébé.

Mike : quoi ?

Lucas : Mike, tu es sur la fréquence d'un babyphone. Sans doute les Blackburn à côté.

Mike : c'était un bébé ? C'était Will ! Il chantait cette musique.

Lucas : ta bien vu, hier ils ont sorti le corps de Will.

Dustin : vous êtes sûr que c'était la bonne fréquence.

Mike : oui !

...

Il y a toujours rien et Mike perd espoir.

Mike : ça ne marche pas. Dit-il en prenant le talkie-walkie des mains de Onze. Il faudrait quelque chose de plus puissant.

Dustin : la radio de monsieur Clarke.

Mike : ouais. Dit-il en souriant.

Lucas : elle est au collège. Impossible d'emmener la barjot sans se faire remarquer. Non mais...regarde-la. Dit-il en pointant Onze du doigt.

On la regarde toute et elle ne comprend pas.

Moi : j'ai peut-être des trucs dans ma chambre.

Je me lève et je prends la main de Onze en la faisant se lever.

Moi : suis-moi.

On monte dans ma chambre alors que les garçons nous attendent. Je fouille dans mes vêtements et je trouve une robe rose et une perruque blonde. Ça devrait faire l'affaire. Je lui donne la robe.

Moi : tient mais ça.

Je me retourne et elle se change, on s'assoit ensuite sur mon lit et je mets la perruque sur sa tête, et je la place mieux. Je la regarde et je souris légèrement.

Moi : t'es jolie comme ça.

Elle se lève pour se regarder dans le miroir et elle se met à sourire. Quand elle arrête de se regarder on rejoint les garçons et on part prendre nos vélos pour aller au collège. 

Coup De Foudre ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant