SLOANE
Jonathan arrive vers nous.
Jonathan : aller on y va.
Onze on se lève et on les suit en dehors du Rink-O-Mania. On monte dans le van et Argyle démarre.
Argyle : je sais que ça peut paraître affligeant et tout, mais la prochaine reine du bal va s'en remettre. On parle de roue en caoutchouc, là.
Jonathan : en plastique. Pas du plastique super dur, tu vois. Du plastique tout mou.
Argyle : mmh. Carrément. Et tu t'es déjà demandé pourquoi les roues étaient pas en bois ? Ou en métal ? C'est pour que les gens se fassent pas mal quand on les explose.
Jonathan : oh.
Argyle : ouais parce que ça arrive plus souvent qu'on croit, ça, mec. Les attaques de patins à roulettes. Dit-il en regardant Onze.
Jonathan : la vache ! Au moins, c'était pas un patin à glace.
Argyle : elle aurait le pif en rondelles, comme du saucisson !
Jonathan : ah ! Oh !
Argyle : ça aurait pu être tellement pire.
Jonathan : tellement pire, ouais. Une micro-coupure dans l'ordre des choses, un léger bip.
Argyle : c'est trop marrant, comme mot.
Jonathan : bip.
Argyle : bip. Bip.
Jonathan : bip.
Argyle : bip.
Jonathan : bip.
Argyle : bip, bip, bip, bip, bip, bip.
Après plusieurs minutes on arrive chez les Byers et on sort du van, Onze ouvre la porte et quand on rentre on entend de la musique d'opéra.
Will : maman ?
On arrive dans le salon, et quand on regarde dans la cuisine on voit monsieur Bauman.
Monsieur Bauman : tiens, tiens ! Ça fait plaisir de vous voir, les enfants.
Jonathan : salut, Murray.
Murray : vous aimez le risotto ?
Jonathan : ouais.
...
Monsieur Bauman : et me voilà sur l'autoroute pour aller voir un client, à la recherche d'un motel pour passer la nuit, quand soudain, bam ! Dit-il en tapant sa main contre la table. Ça m'est revenu. Ces chers Byers n'ont-ils pas emménagé ici ?
Joyce : le monde est petit, hein ?
Monsieur Bauman : alors je me suis dit : ''soyons fous. Pourquoi j'irais pas dire bonjour à mes amis ?''
Joyce : c'est tellement gentil à vous.
Monsieur Bauman : encore plus gentil à vous de m'accueillir.
Joyce : et il cuisine, en plus.
Monsieur Bauman : et nettoie. Une vraie femme au foyer.
Joyce : vous devriez, rester.
Monsieur Bauman : ne me tentez pas Joyce. Vous savez bien que vous avez ce...
Joyce : mais oui, ce voyage d'affaires.
Will : un voyage d'affaires ? Quel voyage d'affaires ?
Joyce : oh, c'est vrai, j'allais oublier de vous en parler, les enfants. C'est tombé à la dernière minute...Figurez vous que je dois assister à une conférence demain en Alaska.
Will : en Alaska ?
Mike : demain ?
Monsieur Bauman : c'est fou, hein ?
Joyce : oui, c'est la qu'ils ont leurs bureaux, les Britannica. Joan et Brian Britannica.
Argyle : hm, est-ce que les esquimaux vivant toujours dans des igloos ou ils ont lâché l'affaire pour aller vivre en banlieue ? Demande-t-il a monsieur Bauman.
Monsieur Bauman : qui c'est lui ?
Joyce : du coup, Jonathan, ça veut dire que tu vas devoir, tu sais...tout gérer en mon absence.
Jonathan : attends. Quoi ? Qu'est-ce que t'as dit ?
Will : oh mon dieu.
Argyle : ta mère s'en va en Alaska. Lui dit-il en chuchotant.
Jonathan : tu vas en Alaska ?
Argyle : mh-mh.
Jonathan : et y a quoi en Alaska ?
Argyle : les Britannica vivent là-bas.
Jonathan : les Britannica ?
Argyle : mh-mh.
Joyce : Jonathan, qu'est-ce qui t'arrive ?
Monsieur Bauman : je crois savoir ce qui lui arrive.
Jonathan : on vient de vivre une journée super stressante.
Monsieur Bauman : le stress, hein ?
Argyle : cette fille s'est fait exploser la tête sur la piste de patin à roulettes.
Je vois Onze qui commence à paniquer.
Monsieur Bauman : exploser ?
Argyle : ouais une de ces attaques de patin ultra-sournoise.
Monsieur Bauman : une attaque de patin ?
Jonathan : mais c'étais pas des patins à glace. C'était des patins en plastique.
Argyle : non, c'était un genre de gomme.
Jonathan : de gomme. De la gomme.
Joyce regarde son fils en fronçant les sourcils ne comprenant pas de quoi il parle.
Argyle : en faite, j'en suis plus si sûr. Enfin, bref elle avait l'air d'aller bien.
Jonathan : elle allait très bien.
Moi : non, elle avait pas l'air bien.
Onze me lance un regard noir, avant de jeter sa serviette dans son assiette et elle quitte la table.
Joyce : Elfe, tu vas pas finir ton...Bah.
Onze ne l'écoute pas et elle monte à l'étage.
Joyce : mais qu'est-ce qui se passe ?
Personne ne lui répond.
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Coup De Foudre ?
FanficLa vie de Sloane était très calme. Elle vivait une vie simple à Hawkins. Jusqu'au jour ou son meilleur ami Will disparaît. Un soir alors qu'elle le cherchait dans la forêt avec son frère et ses meilleurs amis, ils tombèrent tous les quatre sur une...