Pleure, puis sèche tes larmes.
Vide tes poches de ces maux qui t'entravent.
Puisse ton cœur, être ton arme,
Face à ceux qui s'approchent, sans égards.J'écris sur toi comme j'écrivais sur elles. L'amour m'inspire toujours autant que la peine. Je lisais en moi ce que je voulais voir en lui. L'amitié est une arme qui détruit autant qu'elle endurcit. Amour et amitié, mensonge et vanité. Ils feront tout pour t'empêcher de vivre le premier. On triche et on se ment, on se quitte et on attend. Tout ça pour au final, continuer de souffrir en silence.
J'évite le regard de ceux que je croise, pour éviter que mon âme ne se lise sur mon visage. Mon cœur fuit les relations, c'est une passoire qui élimine les possibilités de chaque nouvelle interaction. On me reproche mon silence, mais personne n'a écouté quand j'ai voulu m'exprimer. On me reproche mon absence, comme si ma présence était réellement considérée. J'étais déjà seul avant d'être seul, déjà ignoré avant d'ignorer à mon tour, et c'est justement à force d'ignorer qu'ils finissent par te remarquer. Frustrés de ne pas être aussi important qu'ils ne le pensaient.
6 ans que mes mots ont choisi de rester silencieux. 6 ans qu'ils ne vivent plus qu'à l'ombre de mes yeux.
Elle s'entête de ne pas être la seule dans mon cœur. Comment mieux lui permettre de lire en ma personne ? Difficile de comprendre que celui qui écrit est aussi celui qu'elle embrasse, lorsque mes textes ne reflètent pas l'attitude de la personne qui lui fait face. C'est ce que l'on risque à force de se cacher derrière celui que l'on n'est pas, c'est malgré tout difficile d'accepter que celle que l'on aime ne nous reconnaît pas. Pire encore, quand elle finit par ne plus supporter le masque, mais que tu es conscient que ton vrai visage ne lui serait pas moins néfaste.
6 ans que mes mots ont choisi de rester silencieux. 6 ans qu'ils ne vivent plus qu'à l'ombre de mes yeux.
Amour et amitié, succession de remords et de regrets. Je donnerai tout pour enfin arrêter d'y penser. Je ne suis pas victime et encore moins innocent. Je reconnais que mon seul crime, est était celui d'être franc. Ce ne sont pas les mots qui blessent, tu riras du mensonge. La vérité peut par contre être cruelle, puisqu'elle t'enferme avec ton ombre. L'adulte que je suis, s'est construit sur les débris de son adolescence. C'est absurde, mais je les remercie d'avoir trahi ma confiance. Le pardon m'appartient, je ne leur offrirai pas la seule chose qu'ils ne peuvent pas me voler. Les leçons que l'on nous peint, restent moins efficaces que les fautes qu'ils commettraient.
Des réflexions au sein de l'air nocturne,
Une réaction aux portées opportunes. Des relations plus ou moins taciturnes, Une oppression semblant être commune.