25. La vérité sur le meurtre

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Les soeurs se prirent si fort dans les bras l'une de l'autre.

- Vous m'avez tellement manqué pendant toutes ses années Museum. Assura Nara.

- Alors pourquoi être partie ? Pourquoi m'avoir ainsi abandonné?J'ai cru ne pas compter à vos yeux. Ma vie a été si dure sans vous. Répondit Museum les yeux trempés.

- Sachez que je n'ai jamais eu l'intention de partir sans vous. Je n'ai jamais eu l'intention de vous faire subir tout cela toute seule. Mais je n'ai guère eu le choix.

- Que voulez vous dire ?

Barth projeta de les laisser discuter entre soeurs.

- Non. Ne vous en allez pas!Lui ordonna Museum.
Après ce que vous venez de faire pour moi,vous méritez bien toute ma confiance . Je vous pris. Restez.

- En êtes vous certaine Museum ? Ce que je m'apprête à vous révéler est très confidentiel. C'est la raison de ma fuite vers l'Espagne.

Museum hocha positivement la tête et ajouta:

- Cet homme sera mon époux dans peu de temps. Et je ne veux rien lui cacher. Je lui fais entièrement confiance.

- Bien. Ne rechigna plus Nara. Je sais qui est derrière la mort de père.

- Comment ?...

- Il s'agit de l'un des marins du bateau. Charles Lewis.

- Charles Lewis? C'est impossible!!!J'ai toujours pensé que c'était le Capitaine Georges. Charles m'a lui même fait part de ces soupçons concernant le capitaine.

- Vous avez rencontré Charles ?

- Oui. Nous nous sommes rencontrés il y'a quelques mois. Nous sommes d'ailleurs amis. Et rien ne m'a laissé paraître qu'il pouvait être impliqué dans cette affaire.

- Ma chère sœur, vous vous êtes fait trompée. Il s'est joué de vous. Après la mort de père, je suis allée sur le quai.
Je souhaitais questionner l'équipage mais je savais pertinemment que personne ne me répondrait. Alors j'y suis allée à l'abris des regards. Dans l'espoir de les espionner et d'entendre des informations qui pouvaient nous aider à comprendre la mort de père.

Barth Et museum écoutaient attentivement.

- L'équipage venait de revenir, alors il était évident que certain Marins en parleraient. La mort de père venait d'être annoncée. C'est donc ainsi que j'entendis une discussion que je n'aurais peu être jamais entendu si je n'avais pas été au bon endroit.

Ce soir là, Nara se cacha entre deux navires sur le quai. Elle avait si peur. Il faisait un froid de canard et ses jambes tremblotaient.
Soudain, elle entendit deux voix d'hommes s'approcher. Ils se disputaient.

- Il ne me plaisait pas plus à moi qu'à vous capitaine. Je m'en suis débarrassé. Cracha Charles.

- Je ne vous ai jamais demander d'agir ainsi pour mon intérêt. J'aurais trouvé moi même le moyen de l'évincer. Vous avez agit sans mon accord et cela remet en cause mon autorité vis à vis de vous. Si vous osez encore une fois agir sans mon autorisation, vous partirez . Vous quitterez l'équipage. Vous n'êtes pas si indispensable. Je suis le capitaine et c'est moi qui décide de tout.

- Je ne rends de compte à personne et si je quitte l'équipage, ce serait parce que je l'aurais décidé.

- Ne me défiez pas Charles...ou je vous dénoncerai aux autorités. Moi je peux être une ordure. Mais vous...vous avez tué un homme.

- Personne ne vous croira. Tout le monde me croit inoffensif et si vous me dénoncez, je prétendrai avoir agis sous vos ordres.

- Vous êtes bien sournois. Sachez que je ne suis pas un homme que l'on peut faire chanter bien longtemps. Lui répondit le capitaine d'un regard glaçant.

Museum était choquée des aveux de sa sœur.

- Il m'a trompé. Je me sens bien naïve à présent. Nous devons trouver le moyen de le faire avouer. Répliqua Muséum.

- Je vous l'accorde. Une fois que le capitaine s'en alla, prise de panique ma jambe cogna le navire qui me servait de repère. Charles s'approcha lentement et me découvrit. Lorsqu'il vit ma couleur de peau, il comprit que je devais certainement connaître notre père et que je venais d'avoir des informations que je n'étais pas sensée connaître. Il me prit de force et nous nous discutâmes si violemment.

- Vous a t-il fait du mal? S'inquiéta Barth qui la coupa dans son récit.

- Non...Ne vous inquiétez pas Sir. Quelques écorchures mais je parvin à m'enfuir avant que le pire n'arrive. Mais à partir de ce moment, il me rechercha dans tout les quartiers d'anciens esclaves. Je vécu en cavale pendant deux semaines. Puis j'eu rencontré ce cher Paolo Vasquez qui était à Londre pour affaires. . Nous fûmes très vite épris l'un de l'autre et il me proposa de m'enfuir avec lui en Europe.
J'étais si dévastée et je craignais de vous laisser ici seule. Mais Paolo me convainc qu'il n'y avait pas d'autres solutions. Il ne pouvait nous faire partir toutes les deux. Alors j'acceptasse de le suivre et promis de revenir pour vous une fois l'affaire oublié.

- Tant d'années à vouloir connaître la vérité. Vous auriez dû trouver une solution. Vous auriez dû prendre de mes nouvelles.

- Et si mes lettres étaient interceptées ? Je me devais de vous protéger. Paolo m'épousa et je devins Marina Vasquez. Afin de vous protéger ma cher soeur, j'ai préféré que vous me détestiez.
Dit elle avec sincérité. Si vous n'aviez pas de mes nouvelles, alors Charles n'avait aucunes raisons de vous chercher.

La fille du quai.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant